Aadel Collection

Report submitted by Ms. Hina Jilani, Special Representative of the Secretary-General on human rights defenders, in accordance with Commission on Human Rights resolution 2000/61

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          CONTENTS
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          Introduction 1-2 4
          Algérie 3-9 4
          Argentina 10-37 6
          Azerbaijan 38-39 14
          Bangladesh 40-42 14
          Belarus 43-52 15
          Bolivia 53-57 18
          Brazil 58-68 19
          Cambodia 69-70 22
          Cameroon 71-73 22
          Chad 74-76 23
          Chile 77-79 24
          China 80-93 25
          Colombia 94-159 28
          CostaRica 160-162 48
          Cuba 163-167 49
          République Democratique du Congo 168-186 51
          Ecuador 187-192 57
          Egypt 193-196 58
          El Salvador 197 60
          Ethiopia 198-200 60
          Georgia 201-205 61
          Guatemala 206-280 62
          Haiti 281-283 85
          Holy See 284-285 86
          Honduras 286-290 86
          India 291-299 87
          Indonesia 300-315 90
          Jran(JslamicRepublico l) 316-317 95
          Iraq 3 18-320 95
          Israel 321-338 96
          Kazakhstan 339-341 103
          Kenya 342-344 104
          Kyrgizstan 345-353 105
          Liberia 354-356 108
          Maroc 357-359 109
          Mexico 360-396 110
          Namibia 397-398 158
          Nepal 399-401 124
          Nicaragua 402-403 125
          Nigeria 404-405 125
          Pakistan 406-416 126
          Panama 417-418 128
          Paraguay 419-422 128
          Per U 423-428 129
          Philippines 429-430 131
        
          
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          Republic of Korea 431-433 131
          Russian Federation 434-453 132
          Saudi Arabia 454-455 137
          Slovakia 456-460 137
          Sri Lanka 461-463 140
          Sudan 464-467 140
          Syrian Arab Republic 468-471 142
          Tanzania 472-473 143
          Tunisie 474-487 143
          Turkey 488-497 148
          Uzbekistan 498-504 150
          Venezuela 505-509 152
          VietNam 510-512 153
          Zimbabwe 513-519 154
          Palestinian Authority 520-523 157
          Guidelines for the submission of allegations 159
        
          
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          Introduction
          1. The present document is submitted by the Special Representative of the
          Secretary-General on human rights defenders, Ms. Hina Jilani, to the Commission on
          Human Rights, pursuant to Commission resolution 2000/61. The document provides
          information on specific cases addressed by the Special Representative through
          communications. hi the past, such information has been included in an annex to the
          Special Representative's annual report to the Commission. This year, for technical
          reasons, the information on specific cases addressed is reproduced as an addendum to
          the main report (E/CN.4/2003/104). For the same reasons, this addendum has not been
          formally edited by the United Nations editors or translated by the United Nations
          translation services, and provides information in several languages.
          2. The addendum contains brief summaries of communications to and fmm
          relevant authorities, along with the observations of the Special Representative. With
          very few exceptions, communications raised here relate to alleged circumstances that
          are reported to have occurred prior to 1 December 2002 and which were sent to
          authorities by the Special Representative before that date. The section includes
          summaries of all replies received by the Special Representative, and (where needed)
          translated, before 15th January 2003. All information included under the sub-title
          “Communications received” reflects a summary of information pmvided by the
          relevant Government or other authority. Finally, an appendix contains a copy of
          guidelines for the submission of allegations to the Special Representative. These
          guidelines are not final and will be developed further over the coming year.
          Algérie
          Conununications envoyées
          3. Le 27 mai 2002, la Représentante spéciale a envoyé un appel urgent
          concernant Abderalunane KheIiJ, responsable du Comité S.O.S. Disparus et membre
          de la Ligue algérienne de defense des droits de l'homme. Selon les informations
          reçues, Abderahmane Khelil aurait été place sous mandat de depot par le procureur de
          Bir Mourad Rals a Alger le 20 mai 2002 pour <>
          en vertu de l'article 100 du Code penal algerien. Abderahmane Khelil aurait été arrêté
          par la police le 19 mai près de l'universite de Bouzareah alors qu'il menait une
          enquête sur les arrestations d'etudiants par les forces de police le samedi 18 mai 2002
          a la suite de manifestations contre la visite du chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika,
          a l'occasion de la journée nationale des étudiants. Abderahmane Khelil aurait été
          nominalement appele par les policiers qui l'aumient interrogé. Ils lui auraient alors
          signifie qu'il était en infraction du dispositif concemant les attroupements adopté en
          vertu de la loi sur l'etat d'urgence. Ii aurait ensuite été transfere au commissariat de
          Cavegnac, puis au commissariat central d'Alger. Ii aurait été relache en milieu
          d'après-midi, a l'instar de toutes les personnes arrêtées. Selon les informations reçues,
          le procès de Abderahmane Khelil aurait eu lieu le dimanche 26 mai 2002.
          4. Le 11 septembre 2002, la Représentante speciale a envoyé un appel urgent
          concernant Aluned All Khelffi, fils de M Malunoud KheIiJi, défenseur des droits de
          l'homme et président du S dicat national des avocats algeriens. Selon les
        
          
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          informations reçues, le 2 septembre 2002, vers 8 h 30, Abmed All Khelili aurait été
          menace de mort au téléphone par un interlocuteur anonyme. Selon les informations
          reçues, cette menace pourrait s'inscrire dans le cadre des actes de harcèlement et de la
          surveillance systematique par les autorites locales dont ferait l'objet depuis plus de
          dix ans Me Mahmoud Khelili. Elle pourrait egalement être misc en parallèle avec un
          procès qui s'est tenu le 2 septembre 2002 a Oran et dans lequel l'accuse, Kada Hezil,
          ex-recteur des affaires sociales de la wilaya d'Oran defendu par vf Mahmoud Khelii,
          aurait denonce un important reseau de trafic de cocaIne mettant en cause des hauts
          grades de l'armee.
          5. Le 11 novembre 2002, la Representante speciale a envoye une allegation selon
          laquelle le S novembre 2002, vers 9 heures du matin, les forces de l'ordre auraient
          violemment disperse des membres de familles de disparus rassembles a Alger a
          l'appel de S.O.S. Disparus et du Collectif des familles de personnes disparues. Selon
          les informations reçues, une trentaine de membres se seraient reunis devant la
          Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de
          l'homme (CNCPPH) pour manifester contre les declarations de M. Ksentini, président
          de la CNCPPH, au journal <
          
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          interjete appel du Jugement. En vertu de la ioi, la mesure de contrôie Judiciaire
          demeure effective Jusqu'a cc que la decision sur le fond devienne definitive.
          8. Par iettre datee du 30 d ecembre 2002, le Gouvernement a informe la
          ReprCsentante speciale que la manifestation des families de disparus devant le siege
          de la CNCPPH avait occasionnC un attroupement bioquant toutes les voies de
          circulation dans un des carrefours les plus importants de la capitale. Le Gouvemement
          a précisé que c'est pour cette unique raison et pour éviter des troubles a i'ordre public
          que les forces de securite ont invite les manifestants a se disperser et que, face a leur
          refus d'obtemperer, us ont procede a leur dispersion forcee.
          Observations
          9. La Représentante speciale remercie le Gouvemement pour les réponses
          envoyées. Elie regrette, toutefois, i'absence de réponse a certaines des ses
          communications.
          Argentina
          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          10. El 4 de Julio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y ci Relator Especial sobre la independencia los magistrados y abogados en
          reiacion con Claudio Pandolfi, abogado que trabaja para la organización de derechos
          humanos Coordinadora contra la Represión Policial e Institucional (CORREPI), y cuya
          seguridad estarla amenazada. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, durante ci fin
          de semana del 29 y 30 de Junio, un individuo no identificado habrIa ilamado a la oficina
          del abogado y habrIa dejado un mensaje grabado que decIa: “ya sabemos en qué cuevita te
          escondes, te vamos a natar como a un perro”. Estas amenazas estarIan relacionadas con
          las investigaciones ilevadas a cabo por ci Sr. Pandolfi sobre los disturbios que tuvieron
          lugar en Aveilaneda, provincia de Buenos Aires, ci 26 de Junio, tras las protestas por la
          prolongada crisis económica que está paralizando la Argentina. En esos disturbios, se
          informa de que habrIan sido ejecutados dos manifestantes, DarIo Santifian y
          Maximiliano Costequi, y que muchas otras personas habrIan resuitado heridas durante
          los enfrentamientos entre la poiicIa y los manifestantes, en los que la poiicIa habrIa
          disparado rafagas tanto de balas de piastico como de munición real. SegUn la información
          recibida, aunque fuentes policiales habrIan afirmado inicialmente que los dos hombres
          habIan muerto a manos de “infiitmdos” entre los manifestantes, las fotografias distribuidas
          mas tarde a los medios de comunicación mostrarlan ciaramente la impiicacion de la
          poiicIa en los hechos que condujeron a las muertes. Se informa de que tras la pubiicacion
          de esas fotografIas, dos poiicIas habrIan sido detenidos y más de 100 habrIan sido
          suspendidos dci servicio.
          11. El 24 de septiembre de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente Juntamente con ci Relator Especial sobre las eJecuciones extraJudiciales, sumarias
          o arbitrarias en reiacion con la situación de peligro en la cual se encuentra Estela
          Carlotto, presidenta de la organización no gubemamental de derechos humanos Abuelas
          de Plaza de Mayo, y presidenta tambien, por la provincia de Buenos Aires, de la Comisión
        
          
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          Provincial por la Memoria. D c acuerdo con las informaciones recibidas, en la madrugada
          del 20 de septiembre, un grupo de hombres no identificados habrIa disparado una liuvia de
          balas contra la casa de la Sra. Carlotto en la ciudad de La Plata, provincia de Buenos
          Aires, mientras ella estaba dentro. Al parecer, los atacantes habrIan utilizado munición de
          un tipo de rifle conocido como Itaka, utilizado de vez en cuando por las fuerzas de
          seguridad. El ataque contra la casa de la Sra. Carlotto podrIa estar relacionado con la
          presentación por la Sra. Carlotto a la Corte Suprema de Justicia de la provincia de Buenos
          Aires, el 18 de septiembre, de un informe relativo a las prácticas de la policIa provincial
          que, presuntamente, violan derechos humanos fundamentales. Entre esas prácticas se
          encontrarlan la tortura y los homicidios conocidos como de “gatillo facil”. Aunque no
          resulto herida, la Sra. Carlotto podrIa corer peligro de sufrir nuevos ataques. Mientras
          acogemos favorablemente la investigación que se habrIa abierto, rogamos a su Excelencia
          que tomara todas las medidas necesarias para proteger a la Sra. Carlotto.
          12. El 7 noviembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con el Relator Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y el Relator Especial sobre la independencia de los magistrados y abogados en
          relacion con Laura Figueroa, abogada de derechos humanos, Emilio Ferrer, fiscal
          federal, y Fernanda Sanssone, estudiante de arqueologIa que trabaja en una zona que
          estarla siendo registrada en busca de restos de “desaparecidos”. El 28 de octubre, unos
          individuos no identificados habrIan entrado en la casa de la Sra. Figueroa en San Miguel
          de Tucumán, provincia de Tucumán, mientras ella estaba fuera. HabrIan robado varios
          objetos y habrIan registrado de arriba a abajo la casa aunque la casa habIa sido protegida
          por dos policIas por orden de un juez federal. Los policIas habrIan estado a 30 metros de la
          casa pero, aparentemente, no se habrIan dado cuenta del asalto. La presencia policial en la
          casa de la Sra. Figueroa se habrIa asignado tras un asalto anterior de cuatro individuos
          armados, ocurrido el pasado 20 de octubre. Los individuos habrIan amenazado a la Sra.
          Figueroa y habrIan reproducido parte de una conversación telefonica que habrIa
          mantenido ese mismo dIa, para demostrarle que tenia la lInea telefonica intervenida. La
          Sra. Figueroa habrIa sufrido repetidas intimidaciones durante varios meses: habrIa
          recibido llamadas telefonicas amenazadoras y habrIa visto a personas no identificadas
          vigilando su cast Segün la información recibida, en la noche del 28 de octubre, alguien
          habrIa asaltado la casa de Emilio Ferrer, fiscal federal, y las oficinas de la Iglesia
          metodista. Esta iglesia albergarla al Movimiento Ecuménico por los Derechos Humanos
          (MEDH). La Sra. Figueroa, el Sr. Ferrer y el MEDH participan en la büsqueda de restos
          de “desaparecidos” en la zona conocida como “Pozo de Vargas”, en la provincia de
          Tucumán. Femanda Sanssone limbién habrIa sido amenazada el pasado 30 de octubre en
          la calle cuando un hombre no identificado le habrIa dicho: “ten cuidado, las cosas se están
          poniendo feas”. SegUn la información recibida, se habrIan presentado denuncias oficiales
          sobre todas estas amenazas ante las autoridades pertinentes y se habrIan iniciado
          investigaciones.
          Cartas de alegación
          13. El 11 de septiembre de 2002 la Representante Especial y el Relator Especial sobre
          la cuestión de la tortura enviaron una alegacion en relacion con la situación de Maria
          Dolores Góme defensora oficial de la provincia de Buenos Aires, quien habrIa sido
          amenazada y atacada debido a las denuncias que habIa efectuado sobre las condiciones en
          que viven los presos de las cárceles de la provincia de Buenos Aires y los tratos que
          supuestamente reciben por parte del personal penitenciario. Dc acuerdo con la
        
          
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          información recibida, ci 14 de mayo de 2001, la Sra. (I}ómez habrIa recibido en su oficina,
          a las 10.00 horas, una ilamada de una persona que encuentra detenida en la cárcei de
          Rawson (Unidad 6), quien le habrIa advertido de que ci Jefe de la Unidad 29 y ci de Sierra
          Chica tendrIan intenciones de hacerie daflo y estaban pianeado un supuesto asaito durante
          ci cual la deJ arlan muerta en la carretera Panamericana. A continuación, la Sra. (I}ómez
          habrIa puesto estos hechos en conocimiento de la FiscaiIa y la causa habrIa sido remitida a
          la Unidad Funcional nUmem 2 y a! Juzgado de C}arantIas, sin que ninguna medida
          relevante que permita aciarar estos hechos hubiera sido adoptada. SegUn ia información
          recibida, ci sabado 2 de Junio de 2002 los diarios de mayor circuiacion en la Argentina
          habrIan diffindido información relativa a la denuncia efectuada por una persona que se
          encontraba detenida en la cárcei Meichor Romero en I i cual se habrIa seflalado que un Jefe
          dci Servicio Penitcnciario Bonacrense ic habrIa propuesto organizar un atentado contra la
          vida de un familiar de la Sra. (I}ómez, a cambio de lo cual, saidrIa antes de la cárcei. Sc
          indica que ci fiscal a cargo de la investigación de dicha denuncia se habrIa supuestamente
          deciarado incompetente, cuestión que habrIa paralizado la investigación. La información
          que habrIa recibido la Sra. (I}ómez sobre la existencia de un plan para asesinaria, Junto con
          la ausencia de una investigación diligente y eficaz, indicarlan que la defensora y su familia
          se encontrarlan en una situación vulnerable expuestas a un peligro grave. Dc acuerdo con
          la información recibida, ci 27 de agosto de 2001 la Comisión Interamericana de Derechos
          Humanos habrIa solicitado al Estado argentino la adopcion de medidas cautelares para
          proteger la vida y la integridad personal de la Sra. (I}ómez, entre las que se encontrarlan:
          extremar de manera urgente las medidas adoptadas para proteger la vida y la integridad
          personal de la defensora, de su familia y de los testigos que informaron sobre las
          amenazas, investigar los orIgenes de las amenazas y Juzgar a los responsabies “de modo
          de poner fin a la situación de riesgo padecida contra la persona protegida y su familia”. Dc
          acuerdo con la información recibida, no obstante la recomendacion de la Comisión, la
          investigación se encontrarla inmovilizada. El Relator Especial y la Representante Especial
          agradecerlan recibir información sobre las medidas tomadas por ci (I}obiemo para
          garantizar la seguridad de la Sra. (I}ómez, teniendo especialmente en cuenta la solicitud de
          la Comisión.
          14. El 2 de octubre de 2002 la Representante Especial envió una comunicacion
          reiterando su preocupación en reiacion con ci atentado sufrido por Estela Carlotto.
          15. El 3 de octubre de 2002 la Representante Especial y la Relatora Especial sobre las
          eJecuciones extraJudiciales, sumarias o arbitrarias solicitaron información detailada al
          (I}obierno sobre la presunta eJecución de DarIo Santlllán y Maximiliano Kosteki En
          dicha comunicación se reitera la preocupación ante las amenazas sufridas por Ciaudio
          Pandoffi y uno de los fotografos independientes que habrIa logrado obtener las imágcnes
          dci asesinato de Darlo Santiiián (véase ci ilamamiento urgente de 4 & Julio de 2002). En
          dicha comunicacion se presenta información en la que se alega que las ilamadas anónimas
          realizadas para amenazaries habrIan emanado de la Direccion de Seguridad de la provincia
          de Buenos A i res.
          16. El 4 de noviembre de 2002 la Representante Especial notifico a! (I}obiemo que
          recibio información con reiacion a los siguientes casos.
          17. La Representante Especial recibio informes que indican que Adriana Calvo y
          Carlos Lordkipathdse, ambos miembros de la Asociación de Ex Detenidos
          Desaparecidos, habrIan sido obJeto de amenazas e intimidaciones anónimas. SegUn los
        
          
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          informes recibidos, las amenazas se habrIan producido tras las deciaraciones de ambos en
          la causa que se sigue por la tortura y desaparicion de 22 integrantes del movimiento de los
          montoneros en 1980. Se informo de que 40 personas, entre elias varios militares y poiicIas
          asI como ci cx gobemante de la Argentina, Leopoido Fortunato (I}aiticri, estarIan detenidas
          en ci marco de dicho proceso. Sc alega que las amenazas contra la Sra. Caivo y ci Sr.
          Lordkipanidse se habrIan intensificado después de los dIas 12 y 22 de Julio, cuando éstos
          habrIan denunciado en la prensa a varios agentes de las fucrzas policiales que aün se
          encontrarlan en actividad en reiacion con ci caso de tortura y desaparicion de los
          montoneros.
          18. La Representante Especial también recibio informes que indican que ci 21 de
          agosto de 2002 un hombre y una mujer armados con un revolver y un arma bianca habrIan
          ingresado en ci domiciiio de Susana Abalo, militante de movimientos por la defensa de
          derechos sociales en la ciudad de Rosario. Los agresores habrIan encontrado a la Sra.
          Abalo en su cama, la habrIan desnudado, veJ ado, goipeado e intimidado con frases
          amenazadoras, sin que ésta hubiera podido oponerse a raIz de la escierosis multiple que
          padece. Sc informo de que durante ci ataque la Sra. Abalo habrIa perdido ci conocimiento
          varias veces y que posteriormente habrIa tenido que ser atendida en ci hospital de
          emergencias de la ciudad. Sc alega que ci 17 de Julio de 2002 la Sra. Abalo y otros
          defensores como Ruben RIos y Omar Isem habrIan sido objeto de amenazas de muerte.
          Poco despu Cs se alega que ci abogado Enrique Font, coordinador dci Centro de Estudios
          de Derechos Humanos de la Facuitad de AbogacIa y de uno de los Foros de Qinvivcncia
          que funcionan en la ciudad de Rosario y dci cual forma parte la Sra. Abalo tambiCn habrIa
          recibido amenazas teiefonicas. La Representante Especial flie informada de que tras los
          incidentes denunciados ci Ministro de (I}obiemo de la provincia de Santa Fe habrIa
          dispuesto custodia para todas las personas que habIan sido amenazadas.
          19. Dc acuerdo con la información recibida también habrIan sido vIctimas de
          agresiones graves y amenazas aigunos estudiantes movilizados para reciamar sus
          derechos, entre elios, ci estabiecimiento de un boicto estudiantil diferencial. Sc reportó
          que en ci mes de Junio, un alumno dci coiegio Mariano Moreno habrIa sido interceptado
          por desconocidos, goipeado y en su pecho habrIan grabado con una navaJa las sigias
          AAA, por Aiianza Anticomunista Argentina. Sc reportó que despu Cs de haberie inscrito
          las sigias, lo habrIan deJado tirado en ci suelo y amenazado advirtiCndoie que habIa sido ci
          primero y que debIan terminar su campafia por ci boicto estudiantil. El 5 de Julio de 2002,
          se alega que otros tres alumnos, esta vez de la escuela MarIa Claudia Faicone, habrIan
          sido amenazados a travCs de un mensaJe anonimo por reciamar ci boicto estudiantil. Asi
          mismo se denuncio que ci 8 de Julio faitaba una piaca recordatoria a Maria Claudia
          Faicone, desaparecida ci 16 de septiembre de 1976 en la noche conocida como la “noche
          de los iapices”, y que los integrantes dci Centro de Estudiantes dci Coiegio Nacional de
          Buenos Aires habrIan recibido un sobre que contenia un collage de recortes con frases
          como “no olvidar la noche de los iapices” y debaJo ci titulo “Extrafia agresión a un alumno
          porteflo. Reciamaba boicto estudiantil”.
          Comunicaciones Recibidas
          20. El 18 de abril de 2002 ci (I}obiemo de la Argentina envió información adicional en
          ci caso de Vanesa Piedrabuena (E/CN.4/106 pans. 7 y 15) indicando que la Dirección de
          Asuntos Intemos de la Policia de la provincia de Cordoba investiga a cuatro policias en
          reiacion con los hechos denunciados por la misma. Administrativamente ci expediente
        
          
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          todavIa no the resuelto. La investigación que se remitió a la Unidad Judicial Protección de
          las Personas flie elevada ante el Fiscal de Instrucción interviniente sin que se haya
          ordenado imputación respecto al personal policial, permaneciendo aUn en sede de dicho
          organismo.
          21. El 1 de agosto de 2002 el Gobiemo de la Argentina transmitió un informe sobre los
          hechos de violencia que tuvieron lugar en la provincia de Buenos Aires el 26 de junio de
          2002, a partir información proporcionada por la Direccion Provincial de Promoción y
          Protección de los Derechos Humanos, la Secretaria de Derechos Humanos y del
          Ministerio de Justicia y Seguridad del Gobiemo de la provincia de Buenos Aires. En la
          comunicacion se informa de que el mismo dIa en que ocurrieron los hechos, dos
          funcionarios de la Direccion y de la Secretaria mencionadas se hicieron presentes a la
          comisaria n.° 1 de Avellaneda, donde solicitaron al titular de la misma una lista de los
          demorados. También se requirió información a Juan J. Gonzalez, Fiscal a cargo de la
          investigación de la situación en relacion con la autoridad que habIa ordenado la represión;
          la situación de los demorados; y si se estaban produciendo otros hechos similares en ese
          momento. Se realizaron ademas gestiones para identificar y poner en libertad a los 160
          demorados.
          22. También se dirigieron al Hospital Fiorito para conocer la situación de los heridos.
          Asimismo se tomó contacto telefonico con el Hospital de Wilde para conocer la nómina
          de personas heridas. Posteriormente se siguio el estado de salud de los heridos,
          informando lo siguiente: “Se recibieron detalles aportados por el abogado inspector Oscar
          Garcia y la secretaria de actuación Evelyn Sampayo, de la Auditoria de Asuntos Internos,
          quienes informaron acerca del sumario, aportando copia de las actuaciones y dos
          videocasetes con las imagenes de los hechos.
          23. Ese Ministerio mantiene contacto permanente con la Auditoria para continuar
          investigando el sumario y ordenando nuevas directivas en relacion con la identificacion
          del personal policial no individualizado aUn, como también requiriendo libms de guardias,
          partes urgentes y listados de personal de dependencias actuantes.
          24. Se procedio al estudio de los videos que forman parte del expediente y a la
          elaboracion y elevacion a la Auditoria de los decretos de disponibilidad de los agentes,
          respecto de los cuales vaya surgiendo la responsabilidad y abuso funcional en el curso de
          la investigación.
          25. Hasta el momento se decreto la disponibilidad preventiva de Fanchiotti,
          Quevedo, Acosta, Colman, Vega, Mijin, de la Fuente, Leiva y Benedettis, todos ellos
          policias que intervinieron en los hechos. Los cuatro primeros se encuentran detenidos,
          de la Fuente y Leiva se encuentran profugos, y recae sobre ellos orden de detencion
          emanada de la autoridad judicial correspondiente. Con respecto a los profugos, se
          impartió orden a las 18 departamentales de arbitrar todos los medios para proceder a
          la detencion de los mismos. El Ministerio de Justicia y Seguridad de la provincia de
          Buenos Aires efectuo una presentación ante la Unidad Funcional de h strucción n.° 11
          de Lomas de Zamora, donde se mantuvo entrevista con su titular. Se tomó vista de la
          investigación penal preparatoria n.° 332.676. Se extrajeron copias de las principales
          piezas procesales de dicha causa Se remitieron al agente fiscal varios elementos de
          probanza que reunió el Ministerio y aquellos requeridos por el Ministerio Püblico para
          la prosecución de la investigación. Se procedio en ese Ministerio a la escucha de
        
          
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          modulaciones de radio realizadas por ci personal policial a raIz de los sucesos dci 26
          de Junio desde las 10.00 a las 20.00 horas de ese dIa, por pedido dci agente fiscal, lo
          que se reaiizó en presencia de instructores Judiciales y funcionarios, efectuándose la
          grabacion de dichas modulaciones y agregándose a la investigación. Asimismo, se
          efectuo lectura y cotejo de legajos dci personal policial actuante. Por üitimo, debido a
          la cantidad de efectivos actuantes y la cantidad de testimonios recibidos en sede
          Judicial, los elementos aportados por los instructores del sumario y otras fuentes que
          se están analizando, no se descartan nuevas imputaciones, a la iuz de las medidas
          procesaics y administrativas que se sigan impiementando para ci total esciarecimiento
          de los hechos.
          26. En lo referente a las directivas que se deberán impartir para la prosecución de la
          investigación en ci orden intemo, y ampliando las ya mencionadas, se deberán ilevar
          adelante todas las necesarias, para la idcntificacion dci personal policial que actuo en ci
          ocuitamiento y destruccion de pruebas; indagar acerca de quiénes elaboraron ci libro de
          novedades de guardia de ese dIa tanto dci Comando de Patruilas de Aveilaneda, como de
          todas las otras dependencias actuantes de los hechos, también de aquelios agentes que
          redactaron y transmitieron los partes urgentes.
          27. Dc lo estudiado, los elementos de anaiisis y evaiuacion de las piezas procesaics de
          la investigación penal preparatoria y otras pruebas colectadas en ci Ministerio de Justicia y
          Seguridad y aportadas a la investigación, surge hasta ci momento que:
          28. En los sucesos dci 26 de Junio se habrian cometido ilicitos por parte de las fucrzas
          policiales actuantes que se han caratulado baJo las figuras penaics de dobie homicidio y
          encubrimiento agravado en concurso ideal con vioiacion a los deberes de funcionario
          pübiico, en los términos de los articulos 55, 79, 80, 248 y 277 dci Codigo Penal, por
          cuerda cone agregada a la investigación penal preparatoria iniciada ci mismo dIa de los
          hechos por vioiacion de domiciiio en los términos dci articulo 151 dci Codigo Penal.
          29. En cuanto a otros hechos conexos en la investigación, se han impartido directivas
          precisas, en reiacion con la participación de agentes en elios, entre los cuales es de
          destacar ci ingreso al local de Izquierda Unida.
          30. Por los hechos de dobie homicidio de los que resuitaron victimas Maximiliano
          Kosteki y Darlo Santilian, han sido detenidos ci comisario Aifredo Fanchiotti, ci oficial
          principal Carios Quevedo, ci cabo primero Alejandro Acosta y posteriormente lo fue
          Lorenzo Colman en orden a los delitos de encubrimiento en concurso ideal con
          incumplimiento de los deberes de funcionario pübiico. Todos elios pertenecen al
          Comando Patruila Aveilaneda.
          31. El 5 de Julio se dispuso la disponibilidad de Carios Leiva, en virtud de la
          investigación ilevada a cabo en ese Ministerio que detcrmino ci accionar dci nombrado en
          los hechos, con arma de fliego, informado al agente fiscal de tal novedad y remitiéndoie la
          foto ampliada de su legaJo, que fuera coteJada con las imágenes que lo captaron en su
          accionar, lo que motivó la orden de detencion sobre ci nombrado por parte dci órgano
          Jurisdiccional.
          32. El 6 de agosto de 2002, ci Gobiemo de la Argentina envió información adicional
          basada en ci informe dci inspector Oscar A. Garcia de la Auditoria de Asuntos Intemos,
        
          
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          Oficina de Control de Corrupción y Abuso Funcional dcl Ministerio de Seguridad de la
          provincia de Buenos Aires. En este informe se seflala ci estado de la investigación
          sumarial administrativa para esciarecer los hechos de abuso funcional grave por parte del
          personal policial que intervinicra en los incidentes de Aveilaneda y afrededores. Entre
          otros se indica que: “a! 11 de Julio 2002 se mantenIan profugos ci sargento primero
          Carios Nestor Leiva y ci oficial subinspector vhrio Hector de la Fuente, a los que se les
          denegara ci beneficio de ser eximidos de prisión al imputárseies los delitos de homicidio
          en grado de tentativa y encubrimiento agravado en concurso ideal con vioiacion de los
          deberes de funcionario pübiico”.
          33. Dc lo expuesto se desprende que, sin perjuicio de las vinculaciones de estricto
          papel administrativo, no se ha formulado imputación ni adoptado temperamento aiguno en
          sede penal, con reiacion al comisario mayor Osvaido Felix Vega, al comisario inspector
          Aiberto Mitin y al comisario Nestor Osvaido Bennedetti, respecto de los cuales se
          circunscribe la objetivacion evaluativa de sus conductas al ámbito estrictamente funcional
          discipiinario.
          34. El 27 de septiembre de 2002 ci (I}obicrno de la Argentina transmitió ci comunicado
          de prensa (con fecha 26 de septiembre) de la Cancilierla argentina sobre ci atentado
          sufrido por Estela Cariotto ci 20 de septiembre. En Ci, la Cancilierla afirma que “de
          inmediato dispuso la puesta en marcha de mecanismos de protección estabiecidos en ci
          ámbito intemo, de conformidad con los procedimientos estabiecidos en la normativa
          intemacional relativa a la defensa y promoción de los derechos humanos”. En este sentido
          comunica que ha solicitado a las autoridades competentes información sobre los
          procedimientos adoptados y toda medida tomada para proteger la integridad de la Sra.
          Cariotto. En ci comunicado la Cancilierla tambiCn reconoce ci prestigio y la trayectoria
          de la Asociación Abuelas de Plaza de Mayo, “con cuyos principios la poiItica exterior de
          la Argentina esta consustanciada, destacándose ci respeto que la Sra. Cariotto inspira en
          las autoridades nacionaics e intemacionaics y en la opinion pübiica mundial”. La
          Cancilierla reafirma ci compromiso dci (I}obiemo de la Argentina respecto de la
          protección de los defensores de derechos humanos. El 17 de diciembre, ci Gobiemo de la
          Argentina envió información adicional sobre ci atentado, indicando que al tomar
          conocimiento de las agresiones sufridas por la Sra. Cariotto, ci propio Ministro de la
          Seguridad de la provincia de Buenos Aires, Junto con personal de su Ministerio, y a poco
          de perpetrado ci brutal ataque, se hizo presente en ci domiciiio de la Sra. Cariotto, por
          expreso pedido de la vIctima. Constituidos en ci lugar, dieron inmediato aviso a la Fiscal
          de tumo, quien procedio a instruir la coffespondiente investigación penal, con ci auxiiio
          de la poiicIa cientifica y otros expertos en la materia. Al dIa de la fecha se prosigue con la
          instrucción de la causa, habiCndose tomado numerosos testimonios, analizando las pericias
          de rigor y toda otra medida tendiente al esciarecimiento dci iiIcito en cuestión.
          35. El 4 de octubre de 2002 ci Gobiemo de la Argentina envió una comunicacion en
          reiacion con ci caso de MarIa Dolores Gómez, indicando que la investigación de esta ciase
          de denuncias importa una extraordinaria dificuitad en cuanto a la obtencion de pruebas,
          por no tratarse de hechos consumados materialmente sino de bipótesis de riesgo basadas
          en deciaraciones que carecen de elementos suficientes para facilitar la pesquisa. Tan solo
          se seflala la presunta existencia de un plan, y se sindica a determinados suj etos como
          responsabies dci mismo. Made que “una presunta faita de resuitados de las tareas
          investigativas no necesariamcntc implic a que las mismas hayan sido ineficaces como
          pretenden los peticionarios”. El Gobierno continua seflalando que desde diciembre de
        
          
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          2000 se han conocido y mediatizado en la prensa nacional diversas denuncias de presuntas
          maniobras hostiles hacIa la Sra. (I}ómez, entre las cuales subraya: presuntas ilamadas
          teiefonicas calificadas como “intimidantes” por los peticionarios; un ataque fisico que
          habrIa sufrido la defensora por parte de dos hombres desconocidos ci 30 de marzo de
          2001, y sobre ci cual la propia defensora habrIa deciarado, ante ci fiscal Lino Maribeili,
          que “no consideraba que tal accionar se relacionase con su vida personal o profesional, es
          decir que no se puede vincular lo ocurrido con aigün hecho anterior o posterior en los que
          haya participado en su condicion de defensora oficial”; diversas deciaraciones de presos
          sobre presuntos planes de atentar contra la vida y b integridad de la defensora o miembros
          de su familia por parte de elementos de las autoridades penitenciarias (entre las cuales una
          denuncia realizada por un preso de aita peligrosidad, conocido por la justicia por dar
          denuncias y pistas faisas); y un presunto atentado contra ci vehIcuio de la defensora que
          no habrIa sido denunciado a las autoridades dci Estado por la misma, imposibilitando
          estabiecer su veracidad y proveer su investigación. También se informa de que de los
          actuados judiciales surge que estando debidamente intervenidas las ilneas teiefonicas
          involucradas (en las presuntas ilamadas intimidatorias), las escuchas practicadas no
          detectaron ninguna ilamada de esa naturaleza. El (I}obiemo de la Argentina sostiene que
          “dci anaiisis de la causa, surge que entre ci denunciado inicio de las presuntas maniobras
          hostiles hacia la Sra. Gómez - diciembre de 2000— hasta la fecha, han transcurrido mas de
          20 meses. Durante ese lapso no se ha registrado ni un solo hecho materialmente probado
          que pudiera sustentar en ci piano de la realidad ci denunciado compiot. Sin pcrjuicio de
          ello, los resortes judiciales dci Estado han impuisado numerosos expedientes en cuyo
          marco se investigan las presuntas amenazas y en consecuencia su seguridad personal se
          encuentra cubierta por la guardia provista por la (I}endarmcrIa Nacional —a su piena
          satisfaccion—, medidas que fueron adoptadas por ci Estado con carácter previo a la
          intervención de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos y otras entidades
          intemacionaics que se han interesado por su situación”. El Gobiemo conciuye afiadiendo
          que las denuncias formuladas por los presos sobre presuntos planes de atentar contra la
          vida de la defensora “podrIan estar apoyándose en ci pübiico y notorio caso de la Sra.
          Gómez como medio de obtener una mejora de su situación carcelaria”.
          36. El 17 de diciembre, ci Gobiemo de la Argentina también envió una comunicación
          en la que proporcionaba informaciones adicionaics en reiacion con la ejecución de Darlo
          Santiiián y Maximiliano Kosteki. Igualmente ci Gobiemo sometió un informe sobre las
          amenazas contra ci abogado Ciaudio Pandolfi en ci que seflala que dada la gravedad de las
          deciaraciones dci Sr. Pandolfi, en las que aseguró que las ilamadas anónimas provenIan de
          un conmutador dci Ministerio de Seguridad, se dio intervención inmediata al fiscal de la
          causa que investiga estos hechos. Sc soiicito un listado compieto de las ilamadas
          efectuadas desde ci nUmero perteneciente a la tone 2 de la ciudad de La Piata, en la cual
          funcionan varias dependencias, entre elias la Secretarla de Derechos Humanos de la
          provincia y la Subsecretarla de Justicia, entre otras. Finalmente y analizadas las
          constancias por auxiliares de la Justicia y ci mismo titular de la Unidad Funcional de
          Investigación se pudo estabiecer que la ilamada aludida no habIa sido efectuada desde
          ninguna dependencia dci Ministerio de Seguridad. En ci mismo orden, en ci mes de
          septiembre se toma conocimiento de intimidaciones y amenazas sufridas por un testigo de
          la causa, por lo que, y a fin de preservar su vida y su integridad psIquica y fisica, ci
          Ministro de Seguridad, ademas de tomar las medidas dci caso respecto ala investigación
          pertinente, soiicito al Fiscal intcrviniente la inclusion dci joven y de toda su familia en ci
          programa de protección de testigos de la Procuración de la Suprema Corte de Justicia de la
          provincia de Buenos Aires, lo que se bizo efectivo en un piazo de 24 horas tras los hechos.
        
          
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          Observaciones
          37. La Representante Especial agradece las respuestas detalladas y exhaustivas
          enviadas por el (I}obiemo de Argentina. En relacion con los hechos de violencia ocurridos
          el 26 de junio 2002 en Buenos Aires, durante los cuales fueron ejecutados Darlo Santillán
          y Maximiliano Kosteki, la Representante Especial felicita las medidas iniciales adoptadas
          por las autoridades para investigar dichas ejecuciones y para sancionar a los culpables de
          estos hechos repudiables. La Representante Especial agradecerla que el Gobiemo la
          mantenga informada sobre la evolucion de dichos procesos y sobre la situación de los
          defensores de derechos humanos vinculados a los mismos. D c manera general la
          Representante Especial espera pe los casos presentados al Gobiemo de Argentina durante
          el perlodo de este informe, tales como el atentado contra Estela Carlotto, el presunto
          ataque contra Susana Abalo y las presuntas amenazas sufridas por diversos activistas, no
          sean un indicio de una agravación de la situación de los defensores de derechos humanos
          en el pals. La Representante Especial queda a la espera de otras respuestas del Gobiemo
          de Argentina que la ayuden a esclarecer estas informaciones, para poder tener una mejor
          apreciación de la situación en el pals.
          Azerbaijan
          Conunuthcation sent
          38. On 30 October 2002, the Special Representative sent an urgent appeal regarding
          Dr. llqar Altay (Manunedov), an independent medical expert and member of the
          Independent Commission of Inquiry (ICC) which has been investigating the death of
          one civilian and the wounding of many others during clashes with the police on 3 June
          2002 in Nardaran settlement. According to the information received, on 22 October
          2002, Dr. Altay was called to the Prosecutor's Office and threatened by the Director of
          the Department of Investigation of Grave Crimes, Tahir Kazymov. He was reportedly
          told that his work with the ICC was hindering the official investigation and, therefore,
          punishable by a sentence ranging from a fine to three years in prison according to article
          310 of the Criminal Code. According to the information received, Dr. Altay's work for
          the ICC has been vital in ascertaining the medical condition of the victims of the 3 June
          events, as most of them, fearing reprisals, have reportedly refused to cooperate with the
          official investigators, or even to go to State hospitals. On 12 October 2002, members of
          the ICC, including Dr. Altay, reportedly participated in a broadcast round-table
          discussion during which he allegedly presented documents that contradicted the
          authorities' position on the Nardaran events. On 17 October 2002, Dr. Altay also
          participated in a press conference in Nardaran in which he allegedly contested the
          official position on these events.
          Observations
          39. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply had been received from the Government to her
          communication.
          Bangladesh
        
          
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          Conununications sent
          40. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regarding Rabindra Ghosh an advocate of the Supreme Court of Bangladesh and a
          leading member of the Hindu community, who was reportedly attacked on 1 July
          2002 in Dhaka. According to the information received, Mr. Ghosh had just started to
          film the proceedings of a Bar Association meeting in the Supreme Court premises at
          around 5 p.m. when three members of the Bar Association began to manhandle him
          and shout abuse. One of them reportedly accused him of having links with the Indian
          Government, allegedly saying: “if you do not leave the country, we will show you the
          consequences.” The three men reportedly confiscated the video camera. According to
          the information received, the police have started an investigation into the incident.
          However, although the identity of the attackers is allegedly known, only limited
          progress is reported to have been made in the investigation. It is believed that the
          incident may be connected to Mr. Ghosh's active role in advocating stronger
          governmental measures to protect members of the Hindu minority.
          41. On 2 December 2002, the Special Representative, jointly with the Special
          Rapporteur on freedom of opinion and expression, transmitted an urgent appeal
          regarding Saleem Samad, a correspondent for Reporters Without Borders.
          According to the information received, Mr. Samad was arrested on 29 November
          2002 at 3 am. for having assisted two journalists working for the British television
          Channel 4, Zaiba Malik and Bruno Sorrentino, on behaW of whom an urgent appeal
          was sent on 27 November 2002 by the Special Rapporteur on the right to freedom of
          opinion and expression and the Chairman- Rapporteur of the Working Group on
          Arbitrary Detention. There has reportedly been no news from Mr. Samad since his
          arrest by plainclothes police officers at the house of a friend in Dhaka, but he is
          believed to be detained in one of the buildings of the Detective Bmnch in Dhaka. It is
          also alleged that his family, whose home was searched, had to go into hiding after
          receiving many threats, including threats to arrest Mr. Samad's son. It is further
          reported that Sumi Khaw, a correspondent for the weekly Shaptahik 2000, in the
          southeastern city of Chittagong, was detained by police on 28 November for having
          met with the Channel 4 journalists.
          Observations
          42. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply had been received from the Government to her
          communication.
          Belarus
          Conunuthcation sent
          43. On 6 November 2002, the Special Representative tmnsmitted a communication
          regarding the following cases.
          44. On 19 August 2001, Paulina Panasuk, an activist of the Brest branch of
          Viasna Human Rights Centre, was reportedly arrested for distributing Nasha Svaboda,
          an independent newspaper. On 1 October 2001, she was reportedly sentenced to five
        
          
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          days of imprisonment under article 167, paragraph 1, of the Code of Administrative
          Ofl'ences (participation in mass actions that violate public order).
          45. On 12 March 2002, the Brest Regional Court reportedly sustained the petition
          of the Department of Justice of the Brest Regional Executive Committee to close
          down the Regional Centre for Supporting Civic Initiatives, Vyezha, on the grounds
          that the organization had received two warnings within one year under article 29 of
          the Law on Public Associations. On 13 September 2001, Vyezha was reportedly
          warned for “engaging in activities that were not listed in the organization's by- laws”
          for conducting an opinion poll ahead of the presidential elections and for allowing
          ‘Dzedzich”, an unregistered citizen's initiative group, to act on behalf of Vyezha. On
          5 October 2001, the organization was reportedly warned for the second time for using
          its Belarusian name on a letterhead. One more ground for the dissolution of the
          organization was reportedly the fact that Vyezha had supported the initiative of law
          students and teachers to set up a law clinic. Fears have been expressed that the
          Department of Justice of Brest Oblast Executive Committee has used procedural
          grounds to interfere with the human rights activities of Vyezha
          46. On 19 April 2002, in Minsk, more than 3,000 demonstrators participating in a
          protest march against human rights violations called “You cannot live like this! “, were
          reportedly violently dispersed by special police forces. According to the information
          received, more than 100 participants were reportedly arrested and detained, including
          several organizers of the march: Yury Khashchavatsky, filmmaker and human rights
          activist, Nikolai Khalesin and Valery Shchukiii, journalists, Dmitry Bondarenka,
          coordinator of Charter 97, and Aleh Zhlutko, observer of the Viasna Human Rights
          Centre. All the detainees were reportedly kept at the pre-trial detention centre on
          Akrestsin Street where some were allegedly subjected to ill-treatment. Those who
          reportedly asked to contact a lawyer were allegedly unable to do so, although the right
          to legal assistance is provided for by article 62 of the Constitution. On 22 April 2002,
          Mr. Khashchavatski and Mr. Shchukin were reportedly sentenced to 10 and 15 days
          in prison while Mr. Bondarenka was reportedly released. The following day, on 23
          April 2002, Mr. Khalesin and Mr. Bondarenka were reportedly sentenced to 10 days
          in prison and Mr. Zhlutko to four days. These sentences were reportedly based on
          article 167 of the Code of Administrative Offences.
          47. On 30 September 2002, about 30 opposition activists wearing T-shirts with
          portraits of disappeared politicians were reportedly dispersed by police forces while
          taking part in an unauthorized picket line, “We want to know the truth”, in Mogilev.
          According to the information received, the demonstrators were calling on the regime
          to release information about vanished opposition leaders and journalist Dmitry
          Zavadsky. Anatoly Lebedko, Chair of the United Civic Party (UPC), Vladimir
          Gaidukov, Valery Sivukho and Alexander Girkin, all members of the local UCP
          branch, were reportedly brought to a police station where police reports were
          reportedly filed on charges of violating article 167, paragraph 1, of the Code of
          Administrative Offenses (participation in mass actions that violate public order). Mr.
          Lebedko was also reportedly accused of disobeying the police.
          Conununication received
        
          
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          48. By letter dated 8 January 2002, the Government confirmed that Ms. Panasuk
          was sentenced to five days of administrative detention on 28 September 2001 for
          engaging in unlawful picketing. The Government stated that the Leninsky District
          Court in Brest had established that Ms. Panasuk had campaigned against the election
          of one of the candidates for the Presidency of the Republic of Belarus by distributing
          leaflets and a special edition of the newspaper Nasha Svaboda. The Government
          added that the penalty was applied because Ms. Panasyuk could not pay a fine and
          had failed to appear in court.
          49. By letter dated 8 January 2002, the Government confirmed that the Regional
          Centre for Supporting Civic Initiatives Vyezha was closed down on 12 March 2002
          by a decision of the Brest Regional Court. The Government explained that article 28
          of the “Voluntary Associations Act” of 4 October 1994 authorizes a court to close
          down an association it within the space of one year, it was served with at least two
          written cautions for acts that contravene the said Act or other legislative acts including
          the statutes of the association. The Government confirmed that Vyezha was cautioned
          on 13 September 2001 and 5 October 2001 for the acts stated in the allegations. In
          light of these considerations, the Brest Regional Court declared the application to
          close down the association admissible. The decision was upheld by the Supreme
          Court on 29 April 2002.
          50. By letter dated 8 January 2002, the Government informed the Special
          Representative that on 4 April 2002, the Minsk City Executive Committee had
          authorized Mr. Khashchavatsky, Mr. Khalesin, Mr. Shchukin, Mr. Bondarenka to hold
          a rally on 19 April 2002 in Druzhba Narodov Park. However, in defiance of the
          decision of the local authorities, the organizers of the event had assembled with the
          demonstrators in Yakub Kolas Square and led an unauthorized procession along the
          carriageway and the pavements towards Pobeda Square. The Government informed
          the Special Representative that the marchers interfered with the flow of traffic and
          pedestrians, breached public order, consumed alcoholic beverages, shouted
          obscenities, insulted passers-by and ignored the orders of the militia. To restore public
          order and road safety, officers of the internal affairs bodies halted the rally and
          detained seventy-eight demonstrators. Thirty- six of them were sentenced to periods of
          administrative detention varying from three to ten days for breaching the procedure
          governing the conduct of mass events. Fifteen others were fined and the remaining
          detainees, most of them under age, were released forthwith. The Government stated
          that the penalty of administrative detention was applied against the organizers of the
          event. The Government added that the Minsk City Court reviewed and upheld the
          cases.
          51. By letter dated 8 January 2002, the Government informed the Special
          Representative that on 30 September 2001, a group of 20 citizens formed a line on
          Pervomaiskaya Street in Mogilev in violation of the procedure governing the
          organization and conduct of mass public events. As a result, Mr. Gaidukov and Mr.
          Girkin were charged with breaching article 167- 1, paragraph 1, of the Code of
          Administrative Offences and issued with an administmtive caution pursuant to a
          decision of the Central District Court (Mogilev). Mr. Lebedko was charged with
          breaching articles 166 and 167- 1, paragraph 1, of the Code of Administrative
          Ofl'ences for failure to obey a legitimate order from a militia officer. The proceedings
          against him were however discontinued on 3 December 2001 on procedural grounds.
          No administrative proceedings were brought against Mr. Sivukho.
        
          
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          Observations
          52. The Special Representative thanks the Government for its replies. She
          expresses her concern that some administrative rules and practices may be restricting
          human rights activities that are protected under the Declaration on human rights
          defenders and invites the Government to share additional information in this regard.
          Bolivia
          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          53. El 27 de septiembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias en relacion con la situación de peligro en la cual se encontrarla
          Leonardo Tamburini, quien trabaja como abogado defensor de los indIgenas
          Chiquitanos y como asesor jurIdico en el proceso de titulacion del territorio de Monte
          Verde en el municipio de Concepción. D c acuerdo con las informaciones recibidas, el 23
          de septiembre, mientras trabajaba en la sede de la Organización IndIgena Chiquitana
          (OTCH), el Sr. Tamburini habrIa recibido amenazas telefonicas de una persona que se
          habrIa identificado como presidente del Comité CIvico del municipio de Concepción.
          Estas amenazas estarlan relacionadas con las actividades profesionales del Sr. Tamburini
          relativas a su defensa de los indIgenas Chiquitanos en el proceso de titulacion del territorio
          de Monte Verde en el municipio de Concepción. La Representante Especial y la Relatora
          Especial expresan su grave preocupación ante los riesgos que enfrenta el Sr. Tamburini,
          ya que el 15 de septiembre de 2001 habrIa sido vIctima de un grave ataque, al parecer con
          intenciones homicidas, en el municipio de San Javier, por parte de ganaderos locales. Se
          informa de que, hasta la fecha, la investigación sobre estos hechs no habrIa dado ningUn
          resultado.
          Cartas de alegación
          54. El 2 de octubre de 2002 la Representante Especial envió una comunicación en
          relacion con los siguientes casos:
          55. En enero de 2001 un agente de la Unidad Movil de Patrullaje Rural (UMOPAR)
          habrIa disparado a Godofredo Reinicke, representante de la DefensorIa del Pueblo en El
          Chapare y a su asistente, Silvano Arancibia, cuando ingresaban a la comunidad de
          Nuevo Tacaparl, en Cochabamba, para investigar presuntas violaciones de los derechos
          humanos. El mismo dIa del presunto incidente, el acceso de dichos representantes de la
          DefensorIa del Pueblo a la base antidroga del UMOPAR en Chimoré les habrIa sido
          denegado durante una hora. La Defensorla del Pueblo habrIa denunciado estos hechos a la
          FiscalIa de Distrito, la cual habrIa abierto una investigación al respecto.
          56. El 13 de noviembre de 2001, miembros de las fuerzas de seguridad y soldados
          habrIan baleado y lanzado gases lacrimogenos a las instalaciones de la Asamblea
          Permanente de Derechos Humanos de Bolivia en Eterazama. En distintos incidentes
          los dIas 8, 10 y 12 de noviembre, las fuerzas de seguridad habrIan agredido a Rolando
          Gutiérrez Aguilar, presidente de la Asamblea Permanente de Derechos Humanos de
        
          
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          Eterazama. El 12 de noviembre habrIan detenido al Sr. Gutiérrez Aguilar durante varias
          horas, conlEiscándole su cámara y amenazándole por sus actividades.
          Observaciones
          57. La Representante Especial lamenta no haber recibido respuesta a las
          comunicaciones que ha enviado al Gobiemo de Bolivia.
          Brazil
          Conunuthcations sent
          58. On 19 December 2001, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, sent an urgent appeal
          regarding Roberto Monte, a human rights activist working at the Centro de Direitos
          Humanos e Memoria Popular, based in Natal, Rio Grande do Norte, and Plácido
          Medeiros de Souza, a state civil police chief (delegado) in Rio Grande do Norte.
          Both reportedly received death threats alleged to be linked to their investigation into
          the murder of the lawyer Gilson Nogueira Carvalho in October 1996. The latter had
          been conducting an investigation for a special commission into the activities of a
          death squad when he was reportedly gunned down outside his home. It has been
          reported that, as part of their investigation, Mr. Monte and Mr. Medeiros de Souza
          have filed official complaints about the activities of a death squad known as the
          Meninos de Ouro (the Golden Boys), who are believed to have killed up to 80 people
          and tortured many others in Rio (lirande do Norte since the 1990s. It is alleged that
          some members of the death squad are civil police officers who enjoy the protection of
          the Rio Grande do Norte state authorities. In October and November 2001, Mr.
          Medeiros de Souza and a person who wishes to remain anonymous reportedly
          received a number of anonymous phone calls warning that someone was planning to
          kill both Mr. Monte and Mr. Medeiros de Souza. It has been reported that one of the
          prime suspects in the murder of Mr. Nogueira Carvaiho is a civil policeman, Jorge
          Luis Femandes, who is also believed to have been involved in death squad activity in
          Rio Grande do Norte and who is serving a 47-year prison sentence. Although he
          should be held in a secure prison, he is reportedly detained in a civil police station
          where he is allegedly involved in organizing contmct killings. He is reportedly even
          able to leave the police station twice a week for family visits. It has been reported that
          the Inter-American Commission on Human Rights of the Organization of American
          States has called on the Brazilian Government to provide federal police protection to
          Mr. Monte and Mr. Medeiros de Souza; however, the Government has reportedly not
          yet provided such protection to either man. The Commission has reportedly also
          called on the Government to transfer Mr. Femandes to a maximum- security prison.
          59. On 14 June 2002, the Special Representative transmitted a joint appeal with the
          Special Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions regarding Dr.
          Agisandro da Costa Pereira, President of the Brazilian Lawyers' Association
          (Ordeni dos Advogados Brasileiros), Maria Aparecida Denadai, a lawyer and
          member of the same organization, and Izaias Santana Rocha, President of the State
          Council for Human Rights. The three reportedly received repeated death threats in
          April 2002 as a result of their campaign against corruption, killings and impunity in
          the State of EspIrito Santo. In particular, in April 2002 Dr. Pereira reportedly called
        
          
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          upon the federal authorities to intervene and investigate the murder of Ms. Denadai's
          brother, Marcelo Denadal, and reportedly mentioned that he was about to reveal
          evidence on political corruption in EspIrito Santo. It has been reported that both Ms.
          Denadai and Mr. Rocha have been sued for defamation by the head of the civil police
          after having criticized the police investigation.
          60. On 18 July 2002, the Special Representative transmitted a joint appeal with the
          Special Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions regarding
          lilparidi Top'tiro, an environmentalist and indigenous leader fmm the Sangradouro
          indigenous reserve in Primavera do Leste, Mato (lirosso State, and Dr. Mariana
          Ferreira, an anthropologist from the University of Tennessee who has been working
          as a consultant to the Xavante WarA Association of which Mr. Top'tiro is president.
          According to the information received, Mr. Top'tiro has been the target of death
          threats for some time, allegedly as a result of his work on Salve o Cerrado and a legal
          action that he brought against local landowners for deforesting part of an indigenous
          area. According to reports, the regional administrator of the National Indigenous
          Foundation (Fundacdo Nacional do Inc /to, FUNAI) in Primavera do Leste, who has
          strong links to landowners in the region, has long been intimidating and threatening
          Mr. Top'tiro and his family. Although they have reportedly reported this behaviour to
          the national director of FUNAT on several occasions, no action has reportedly been
          taken. On numerous occasions during the same period, Dr. Ferreira and members of
          her team were reportedly told by the regional FUNAT administrator that Mr. Top'tiro
          and members of his family were in grave danger. Dr. Ferreira has also reportedly
          received death threats and been the subject of attempts on her life. In June, while
          driving in Sangradouro, a car reportedly tried to force her off the road. On another
          occasion, the car she was travelling in reportedly nearly crashed into a boulder that
          had deliberately been moved onto the road into her path.
          61. On 29 July 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the independence of judges and lawyers and the Special Rapporteur on
          extrajudicial, summaiy or arbitrary executions, transmitted an urgent appeal
          concerning threats to members of the Brazilian Lawyers' Association in EspIrito
          Santo. According to the information received, on 23 July 2002, the day before some
          members of the Association were due to meet its President, Dr. Pereira, an
          anonymous caller threatened one of the directors of the Association, stating, “It's
          great because we'll machine-gun the lot of you there” (“E born mesmo que là a gente
          rnetralha todo mundo”). On 25 July 2002, it is reported that a bomb exploded in the
          offices of the Association in Vitória, whilst it was holding a ceremony for new
          members. After the explosion, another anonymous phone call was reportedly
          received, the caller allegedly stating “We're going to blow you all up in one go”
          (“Varnos estourar todos vocês c/ c urna vez so”).
          62. On 10 October 2002, the Special Representative transmitted a letter of
          allegation according to which seveml human rights defenders have received death
          threats or have been murdered in Brazil as a result of their activities in defence of
          human rights. According to the information received, state authorities have routinely
          failed to undertake serious investigations into these crimes or to locate those
          responsible. The Special Representative drew the attention of the Government to the
          following cases.
        
          
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          63. On 9 July 2001, José Pinheiro Lima, leader of the Landless Labourer's
          Movement, was reportedly shot dead, together with his wife and son, near the
          township of Maraba in Pará State. According to the information received, two
          unidentified gunmen entered Mr. Lima's residence at around 7 p.m. and opened fired
          on him and his wife. They then reportedly shot their son who anived home shortly
          thereafter, before leaving the scene on a stolen motorcycle. According to sources, the
          murders are thought to have been ordered by large rural landowners in reprisal for Mr.
          Lima's involvement in the process of resettlement of landless labourers on the large
          rural estate of São Raimundo, designated for expropriation by the Government in
          January 2001. However, it has been reported that police authorities have failed to
          show the requisite diligence in investigating the triple homicide. By daybreak on the
          day following the murders, the police had reportedly taken no steps to investigate the
          killings, including visiting the scene of the crime. Moreover, in the week prior to the
          murders, police allegedly refused to investigate the killing of a landless labourer near
          the São Raimundo estate until civil society organizations provided them with enough
          gasoline to drive to the scene of the crime and take the corpse to the Legal Medical
          Institute in Maraba.
          64. On 23 August 2001, Francisco de Assis Santana, a leader of the Xukuru
          indigenous people in Pesqueira, Pernambuco State, was reportedly murdered in
          Pernambuco. According to the information received, Mr. Santana was ambushed on
          his way to the village of San José where he was to meet with the administrator of
          FUNAT to discuss compensation for the repossession of farms by the indigenous
          community. The assailant reportedly shot him twice before running away towards
          Carrapota farm, the property of a large rural landowner. It has been reported that Mr.
          Santana had received death threats as a result of his activities in defence of traditional
          Xukuru territory.
          65. On 22 September 2001, Carlos Alberto Santos de Oliveira, known as “Carlos
          Gato”, President of the Union of Citrus Fruits Workers in Sergipe, was reportedly shot
          dead on his way back to Boquim. According to the information received, Mr. de
          Olive ira was an activist of the Autonomous Workers' Central trade union in Brazil as
          well as the national coordinator of the Global March against Child Labour. Prior to his
          death, Mr. de Oliveira had reportedly received death threats on several occasions as a
          result of his active condemnation of child labour on Bmzilian plantations.
          66. Maria das Graças Nascimento Nacort, founder and president of the
          Association of Mothers and Relatives of Victims of Violence in EspIrito Santo State,
          has reportedly received constant threats since she began, in January 2000, to inquire
          into the murder of her son on 20 June 1999. According to the information received,
          she was reportedly threatened “to shut up or they would fill her face with lead.” Some
          of her relatives were also reportedly accosted in the street and told to transmit to her
          threats to the same effect. According to sources, the threats intensified after Ms.
          Nacort set up her organization approximately two years after her son's death. On 8
          March 2002, policemen reportedly threatened her as she was preparing with members
          of her organization for a demonstration in the Praça do Papa in Vitoria on the
          occasion of International Women's Day. According to the information received,
          police officers in a squad car reportedly taunted her, saying, “We have to kill this
          disgrace of a woman because this she-devil won't shut up.” On 30 April 2002, an
          officer allegedly suspected of her son's murder reportedly threatened her as she was
        
          
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          leaving the police station in downtown Vitória, where she had gone to report the theft
          of her cellular phone. As she was leaving the building, the officer reportedly stared at
          her for several minutes with his hand on his gun. According to sources, local
          authorities have not taken any steps to protect Ms. Nacort, although she reportedly
          denounced the threats publicly and alerted the police. Furthermore, the police
          investigators who worked on her son's case were reportedly removed from their posts
          just as they were completing a report that found four police officers accountable for
          the murder.
          67. On 18 July 2002, Raiinundo Rosa Neres, a leader of the indigenous group
          Pataxó HA- HA- HAe, was reportedly shot dead on the rural estate of Braço da Düvida,
          in the township of Pau Brasil in Bahia State. According to the information received,
          gunmen alleged to be under the orders of a large rural landowner killed Mr. Neres
          while they were attempting to retake the estate, which had been entered and
          reoccupied by the Pataxó HA-HA-HA. According to sources, state and federal
          authorities have been unwilling to take action to protect the indigenous people in the
          area The state military police reportedly said that they would not go to the area unless
          accompanied by federal police officers. However, the federal police have reportedly
          announced that they would not enter the area due to a reported lack of financial and
          human resources.
          Observations
          68. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply had been received from the Government to her
          communication.
          Cambodia
          Cominuthcation sent
          69. On 14 May 2002, the Special Representative and the Special Representative of
          the Secretary- General for human rights in Cambodia sent an urgent appeal regarding
          Eva Galabru (1), a senior official with the independent forestry monitoring
          organization Global Witness in Phnom Penh. According to the information received,
          Ms. Galabru had stepped out of her car after pulling up to her office in Phnom Penh
          on 30 April 2002, when two or three masked men pushed her down, kicked her and
          hit her with a stick before running off No efforts were reportedly made by the men to
          steal any valuables from her car or to take the car itself. On the thy following the
          attack, the Global Witness Phnom Penh office reportedly received an anonymous e-
          mail containing only one word: “Quit.” Fears have been expressed that the incident
          may be related to Ms. Galabru's work monitoring forest crime and, in particular, to
          recent investigations undertaken by Global Witness hinting at evidence that certain
          logging companies have continued their activities despite the 1 January 2002 logging
          ban.
          Observations
          70. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply had been received from the Government to her
          communication.
        
          
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          Cameroon
          Conunuthcation sent
          71. On 18 January 2002, the Special Representative transmitted an urgent appeal
          reganling Abdoulaye Math, President of the Movement for the Defence of Freedom
          and Human Rights. According to the information received, on 16 January 2002, Mr.
          Math was arrested in Yaoundé by officials of the National Centre for External
          Research, a body composed of members of the police, the gendarmerie and the army.
          It was reported that Mr. Math was travelling to Dublin where he was to speak on the
          hmian rights situation in Cameroon at the International Platform for Human Rights
          Defenders. After his arrest, Mr. Math was allegedly taken to a police station where he
          was detained for five hours before being released at around 1 a.m. It is alleged that his
          passport and all the documents he had on him were confiscated, preventing him fmm
          leaving the country.
          Commuthcation reçue
          72. Par lettre datée du 5 avril 2002, le (I}ouvernement a répondu a l'appel urgent
          envoyé le 4 mai 2001 concernant Sindjoun Pokam, Djeukam Tehameni, Djino
          Léandre, Peter William Mandlo et Olivier Sande (E/CN.4/2002/106, annexe,
          par. 44). Le (I}ouvernement a informé la Représentante spéciale que les cinq personnes
          susnommées n'avaient pas été arrêtées en raison de leurs activités de defense des
          droits de l'homme mais pour tentative d'organisation de manifestations illégales.
          Selon les informations transmises, les cinq personnes ont été aperçues le 26 avril 2001
          sur les lieux oU devait se tenir la cérémonie marquant les funérailles des martyrs (les
          neil disparus de Bépanda) contrairement a la decision n° 002/D/C/19/02/SP et a
          l'arrêté n° 43 8/AP/CM/SP du 25 avril 2002 du sous -préfet de Douala II et du préfet de
          Wouri interdisant toutes manifestations publiques sur l'ensemble de leur territoire de
          commandement pendant 15 jours. Le 3 mai 2001, a la suite d'une enquête
          préliminaire, ces cinq personnes ont été déférées au parquet d' instance de Douala puis
          traduites devant le tribunal de premiere instance de Douala pour répondre de
          l'accusation d'organisation d'une manifestation illégale en application de l'article 231
          du Code penal et de la loi n° 90/5 5 du 19 décembre 1990 portant sur le régime des
          reunions et manifestations publiques. h scrite au role d'audience du 9 mai 2001,
          l'affaire a fait l'objet de quelques renvois. Une derni Cre comparution des prévenus a
          eu lieu le 27 fevrier 2002. Le (I}ouvernement a informe la Représentante speciale que
          les cinq prévenus n'avaient jamais été places clans un lieu de detention et qu'ils
          jouissaient de leur pleine liberte de mouvement. Le (I}ouvernement a ajouté qu'ils
          n'avaientjamais été harceles ou menaces.
          Observations
          73. La Représentante speciale remercie le (I}ouvernment pour sa réponse. Elle
          espCre recevoir une réponse a ses autres communications prochainement.
          Chad
          Communications envoyées
        
          
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          74. Le 25 septembre 2002, la Représentante spéciale a envoyé une communication
          conjointement avec le Rapporteur special sur i'indépendance des juges et des avocats
          relativement a Me Jacqueline Moudeina, responsabie juridique de i'Association
          tchadienne pour la promotion et la defense des droits de i'homme. Scion ies
          informations reçues, M Jacqueline Moudelna et 13 autres personnes auraient été
          biessées ie 11 juin 2001 a N'Djamena iors d'une manifestation pacifique d'une
          centaine de femmes devant i'ambassade de France. Les femmes auraient vouiu ainsi
          exprimer ieur mécontentement a i'egard du <> et vioiemment battu. Scion ies informations reçues, David
          Mamtadj than et Syiahorbe Maningonai seraient accuses, apparemment sans preuve
          manifeste, de detention iiiegaie d'armes et d'appartenance a un groupe armé. us
          auraient été transferes a ia prison de Sido. Le sous-prefet de ia region de Sido, par
          ailleurs juge de paix aumit affné ne Hen savoir du motif de ieur arrestation. Au vu
          des aiiégations de mauvais traitements auxqueis aurait été soumis Syiahorbe
          Maningonai en detention, des craintes ont été exprimées qu'iis soient soumis a des
          actes de torture et autres mauvais traitements. Ces craintes seraient d'autant pius
          sérieuses que ie responsabie de i'ANS qui aurait conduit ces arrestations ferait
          actueliement i'objet de poursuites judiciaires au Tchad pour actes de torture remontant
          a i'epoque du Président Hissein Habré.
          Observations
          76. La Représentante spéciaie regrette qu'aucune réponse du (I}ouvemement ne iui
          soit parvenue.
          Chile
          Comunicaciones enviadas
        
          
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          Liamamientos urgentes
          77. El 11 diciembre de 2001 la Representante Especial envió un liamamiento urgente
          en cuanto a la detencion de los lIderes indIgenas de la Comunidad Mapuche Consejo de
          todas las tierras Aucán Huilcamán, Manuel Santander, Margot Collipal, Adán Ayenao,
          Adrian Ayenao y Sergio Marillán. Segün las informaciones recibidas, el 20 de Julio de
          2001, los procuradores püblicos Alberto Chifl'elle y Francisco RoJ as habrIan ordenado a la
          policIa que entrara en las oficinas del Consejo de todas las tierras de Temuco para
          confiscar unas computadoras. Los informes agregan que los policIas habrIan sido
          violentos de modo que el personal de la oficina se habrIa opuesto a los policIas. Se
          informa de que, consecuentemente, el 29 de noviembre de 2001, el procurador militar
          habrIa ordenado la detencion de estos lIderes acusándoles de haber agredido a algunos
          policIas en ejercicio aquel dIa. No habrIan sido liberados bajo caución ya que se
          argumentarla que presentarlan un peligro para la sociedad.
          Comunicaciones recibidas
          78. Con fecha 15 de marzo de 2002 el Gobiemo de Chile informo de que el Ministerio
          Püblico, a través de la FiscalIa local de Temuco, está llevando a cabo una investigación
          por el presunto delito de exacción ilegal. En el marco de dicha investigación se solicito
          por parte de la FiscalIa al Juez de garantIa de victoria correspondiente, una orden de
          entrada y registro e incautación de unas computadoras desde la sede del llamado Consejo
          de todas las tierras (que no es una comunidad indIgena, como lo manifiesta la
          comunicacion dirigida a la Ministra de Relaciones Exteriores, sino una entidad particular),
          donde, avanzada ya la diligencia, llegaron al lugar varios sujetos que se opusieron por la
          fuerza a la acción de los policIas que coadyuvaban en la misma. Esta agresión ocasionó
          lesiones al personal policial, motivando la instrucción de una causa criminal a través de la
          Justicia militar y se procesó a Aucán Huilcamán Paillama, como autor de maltrato de obra
          a carabineros de servicio con resultado de lesiones leves; Manuel Santander SolIs, como
          autor de maltrato de obra a carabineros de servicio con resultado de lesiones leves; Adrian
          Miguel Ayenao Contrena, como autor del delito de maltrato a carabineros de servicio sin
          causar lesiones y dafios a equipos destinados a la defensa nacional, y a José Blas NaIn
          Perez, como autor del delito de maltrato de obra a carabineros de servicio con resultado de
          lesiones graves. La FiscalIa Militar informa ademas que tales delitos se encuentran
          suficientemente acreditados, en especial con base en las grabaciones efectuadas por la
          prensa, las que fueron transmitidas por la television abierta siendo de püblico
          conocimientos estos hechos. Con respecto a la denuncia de los procesados, en el sentido
          de ser vIctimas de violencias innecesarias y agresiones por parte del personal policial,
          segün establece la FiscalIa Militar de Temuco, éstos no comparecieron al servicio medico
          legal, conforme a la orden que se les entregó, lo que flie ratificado por dicho servicio. La
          causa se encuentra en estado de sumario y los miembros del Consejo de todas las tierras,
          arriba mencionados, se encuentran gozando de libertad provisional.
          Observaciones
          79. La Representante Especial agradece al Gobiemo de Chile su respuesta.
          Chhm
          Conununications sent
        
          
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          80. On 16 September 2002, the Special Representative tmnsmitted an urgent
          appeal together with the Chairman- Rapporteur of the Working Group on Arbitrary
          Detention and the Special Rapporteur on the question of torture regarding Dr. Wan
          Yanhai, the founder and coordinator of the ATZHI (AIDS) Action Project. Dr. Wan
          Yanhai was reportedly taken into detention to a secret place by State security
          authorities on 24 August 2002. According to the information received, Dr. Wan
          Yanhai's detention may be related to his activities in favour of human rights and to
          the alleged publication on the Internet of information on the spread of HIV/AIDS
          through unsanitary practices in the collection of blood in Henan province. Prior to his
          disappearance and reported detention by State authorities, Dr. Wan Yanhai was
          allegedly under surveillance by plainclothes police. The ATZHI Action Project was
          reportedly forced to move out of its offices when its partner institute was allegedly
          obliged by authorities to stop cooperating with the group. According to the
          information received, Dr. Wan Yanhai was not given the possibility of contacting his
          family and friends or to be represented by legal counsel of his choice.
          81. On 9 October 2002, the Special Representative transmitted a communication
          regaitling the following cases.
          82. Li Wangyang, an advocate for many years of labour rights in China, has
          reportedly been arrested and imprisoned in the past because of his human rights work.
          During his imprisonment he is reported to have developed medical problems.
          Following his release Li Wangyang is reported to have petitioned the Government to
          cover his medical costs and to have publicized his predicament among human rights
          groups. It is allegedly for this reason that on 29 September 2001, he is reported to
          have been sentenced to a further 10 years of imprisonment by the People's
          Intermediate Court of Shaoyang. Officially, he was reportedly convicted of incitement
          to subvert State power.
          83. Zhang Shanguang, an advocate of workers' rights, was reportedly arrested on
          28 August 1998 and sentenced to 10 years' imprisonment on 27 December 1998,
          allegedly after having given interviews to foreign organizations in which he
          reportedly related information about a kidnapping case in Xupu County. This
          information was allegedly described by authorities as “intelligence” information, even
          though it was reportedly widely known among inhabitants of the area. Zhang
          Shanguang is reportedly continuing to serve his sentence in the Hunan No.1 prison. In
          March 2001, he is reported to have signed a petition, along with other inmates,
          alleging serious human rights violations inside the prison. He was allegedly beaten as
          a result.
          84. On 30 November 1998, Qin Yongmin, an activist and author, was allegedly
          accused of “incitement to subvert State power” after founding the China Human
          Rights Observer and for his role in establishing the China Democracy Party. It is
          alleged that he was sentenced to 12 years of imprisonment after his trial on 17
          December 1998.
          85. On 24 May 2002, Yoko Kaneko was reportedly arrested after having
          distributed material allegedly disclosing human rights violations committed against
        
          
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          Falung Gong practitioners in Tiananmen Square. It is reported that Yoko Kaneko was
          taken to the Haidian District Public Security Branch and has been detained since then.
          86. Sham Lihua was reportedly arrested and detained twice by the police during
          trips to Beijing to appeal to the Government to stop violating the human rights of
          Falung Gong practitioners. On 10 February 2000, she was reportedly arrested by
          police officers from the Weishui Town Police Station while she was doing Falung
          Gong exercises. In October 2002, she was reportedly sentenced to three years of
          imprisonment for having witten letters about the human rights conditions of Falung
          Gong practitioners.
          87. In September 1999, Rebiya Kadeer, a prominent advocate of women's rights
          and the rights of the Uighur ethnic group, was reportedly charged with “providing
          secret information to foreigners” after being arrested in August 1999 as she entered a
          hotel to discuss human rights with United States congressional staff visiting China It
          is alleged that, in March 2000, Rebiya Kadeer was sentenced to eight years of
          imprisonment. In August 2002, grave concerns were expressed about her health.
          88. In November 1999, Jiang Qisheng, an adovate of the rights of 4 June
          Tiananmen victims, was reportedly sentenced to four years' imprisonment and one
          year's deprivation of political rights for “incitement to subvert State power.” On 15
          April 1999, Jiang Qisheng reportedly circulated an open letter calling on the Chinese
          people to mark the tenth anniversary of the June massacre with peaceful acts, such as
          lighting candles inside houses. Further, on 17 May 1999, Jiang Qisheng reportedly
          issued a personal appeal on behaW of Cao Jiahe, the Dongfang magazine editor who
          was allegedly detained and tortured for collecting signatures to mark the 4 June
          anniversary.
          89. Li Hai, a human rights activist, was reportedly jailed in 1995 for having made
          public a list of individuals sentenced to prison terms for their participation in the 1989
          demonstmtions in Beijing. Li Hai was allegedly convicted of “prying into and
          gathering the following information about people sentenced for criminal activities in
          1989: name, age, family situation, crime, length of sentence, location of
          imprisonment, treatment while imprisoned.” It is alleged that, according to the court's
          vethict, this information constituted “high-level State secrets”. Li Hai's appeal was
          reportedly rejected by the Beijing No. 2 Intermediate Court on 13 March 1997. Li
          Hai's detention was judged to be arbitrary by the Working Group on Arbitrary
          Detention.
          90. Ding Zilin (0' an activist whose son was reportedly executed in Tiananmen
          Square on 4 June 1989, has reportedly been under strict surveillance and has been
          detained on several occasions. Since 1989, Ding Zilin has been documenting the list
          of those wounded and killed during the Tiananmen Square events and distributing
          financial aid to victims' families. It is reported that in 2000, the group of so called
          “Tiananmen Mothers” to which Ding Zilin belongs issued a petition demanding the
          right to mourn peacefully in public, the right to accept humanitarian aid, the end to the
          persecution of the victims of the events of 4 June 1989 and a full public accounting of
          the events which took place on that date. It is reported that Ding Zilin's bank account
          has been frozen to prevent her from receiving funds to assist families of victims.
        
          
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          91. On 10 October 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on the question of torture, transmitted a communication regarding Li
          Qun. On 13 March 2000, Li Qun is alleged to have written a letter to the Office of
          Appeal of Nanj ing City government calling on the Government to respect the rights of
          Falun Gong practitioners allegedly being confined and forcibly given harmthl drugs in
          the Nanjing Psychiatric Hospital. According to the information received, in reaction to
          her letter, Li Qun was herseW taken to the psychiatric hospital, where she was
          allegedly force- fed psychotropic drugs, with apparent damage to her brain. It is
          alleged that Li Qun's relatives have been refused access to her.
          Communication received
          92. By letter dated 28 November 2002, the Government informed the Special
          Representative that Dr. Wan Yanhai was detained by members of the Beijing State
          Security Bureau on suspicion of unlawfully transmitting State secrets abmad. The
          Government clarified that the detainee had requested in writing that his family should
          not be notified of his detention and voluntarily renounced his rights to legal counsel.
          The Government further indicated that given the fact that he had acknowledged his
          guilt, he was granted a discharge on 20 September 2002. The Government assured the
          Special Representative that Dr. Wan Yanhai had not been subjected to ill-treatment
          while in detention and that he was currently in good health.
          Observations
          93. The Special Representative thanks the Government for its reply. However, she
          remains concerned that the actions for which Dr. Wan Yanhai was accused are among
          those protected by the Declaration on human rights defenders. She is concerned,
          further, at the Government's information indicating that he did not wish his family to
          be notified of his detention and that he renounced his right to legal counsel. The
          Special Representative regrets that, at the time of completion of the present report she
          had not yet received responses to her other communications. She notes, however, that
          an additional reponse was received from the Government prior to publication of this
          report but that insufficient time was available for the Chinese text original to be
          translated and for the response to be incorporated here.
          Colombia
          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          94. El 11 de diciembre de 2001, la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente en relacion con la situación de amenazas y la vigilancia que siguen sufriendo los
          miembros de la organización de derechos humanos Corporación Sembrar en Bogot A,
          situación ya llevada a la atención del Gobierno en un llamamiento urgente enviado el 6 de
          agosto de 2001. SegUn las informaciones recibidas, el 6 de diciembre de 2001, la
          Corporación Sembrar en Bogota habrIa recibido una carta con una lista de personas
          amenazadas de muerte, entre las cuales figuraban sus activistas Nelson Urrego, Blanca
          Valencia, Ludivia Giraldo, Sandra Herrera y Diana Herrera, acusados de haber
          supuestamente colaborado con la guerrilla. Se informa de que la carta se referirla a la
          defensora de los derechos humanos Yolanda Cerón, cx directora de la organización
        
          
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          catoiica Pastoral Social, quien flie asesinada ci 19 de septiembre de 2001 en Tumaco, en ci
          departamento de Nariflo. La carta se referirla también a! Ejército de Liberacion Nacional,
          un grupo de oposición armada. Sc teme más particularmente por la vida de Diana Herrera,
          quien ci 3 de diciembre de 2001 habrIa sido vigilada todo ci dIa por un individuo
          desconocido.
          95. El 6 de marzo de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuc iones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en reiacion con las desapariciones de Leonardo Avendaflo, ci S de enero de
          2002, activista sindical de la Seccional Yondo en ci departamento de Antioquia, dci
          Sindicato de Trabajadores y Empicados de Servicios Pübiicos Autónomos e h stitutos
          Descentralizados de Colombia (SIMTRAEMSDE) y de Gilberto Torres, ci 25 de febrero
          de 2002, dirigente sindical de la Subdirectiva Tilnica de Oleoducto (SUO) de la Union
          Sindical Obrera (USO). Sc informa de que, en diciembre de 2001, la Comisión
          Interamericana de Derechos Humanos habrIa solicitado a! Gobiemo colombiano la
          apiicacion de medidas cautelares para los miembros dci sindicato. SegUn las
          informaciones recibidas, los siguientes dirigentes sindicaics habrIan sufrido atentados
          contra sus vidas y su seguridad: Dathel Orlando Gutiérrez Ramos, ci 3 de enero de
          2002, Coordinador dci Departamento de Derechos Humanos dci Sindicato Nacional de
          Choferes de Colombia (SIINDINALCH-CUT); Sigilfredo Grueso, ci 10 de enero,
          activista dci Sindicato de Empresas Municipaics de Cab (SINTRAEMCALI- CUT) y
          Albeiro Forero, ci 13 de febrero, dirigente sindical dci Sindicato de Trabajadores dci
          Municipio de Cartago (SIINTRAIvIUNICIPIO). Los siguientes dirigentes sindicaics
          habrIan recibido amenazadas de muerte: Carlos Alberto Flores Loaiza, ci S de enero,
          Miembro de la Junta Directiva Nacional dci Sindicato de Trabajadores y Empicados de
          Servicios PUblicos e Institutos Descentralizados de Colombia —(SIINTRAEMSDES-CUT);
          José Homer Moreno Valencia, ci mismo S de enero, miembro de la Junta Directiva dci
          SINTRAEMSDES-CUT, Seccional Paimira, y Luis Hernández Monroy, ci 19 de
          febrero, presidente dci SIINTRAEMCALI- CUT.
          96. En ci mismo ilamamiento urgente se informa de que la Organización Femenina
          Popular (OFP) en Barrancabermeja y sus integrantes habrIan recibido multiples amenazas.
          El 19 de enero de 2002, Patricia Rainfre miembro dci equipo coordinador de la OFP,
          habrIa sido detenida ilegalmente durante aigunas horas. SegUn las informaciones
          recibidas, Francisco Caunpos, director de la Corporación Regional para la Defensa de los
          Derechos Humanos (CREDHOS), habrIa sido deciarado como objetivo militar en una
          reunion pübiica efectuada en la cancha dci Bario Esperanza, Barrancabermeja, por parte
          dci grupo pammilitar Autodefensas Unidas de Colombia (AUC). Por üitimo, ci 20 de
          febrero, Luis Guillenno Casas, abogado dci Colectivo de Abogados Aivear Restrepo,
          habrIa depositado una demanda actuando como parte civil por ci atentado en contra de
          Wilson Borja, presidente de la Federacion Nacional de Trabajadores a! Servicio dci
          Estado (FENALTRASE) y miembro de la Comisión Facilitadora de Paz entre ci Gobiemo
          nacional y ci Ejército de Liberacion Nacional (ELN), solicitando que ci Fiscal General de
          la Nación inicie una investigación penal contra los generaics Jorge Enrique Mora Range! y
          Reinaido Casteilanos Trujillo por su posibie responsabilidad penal en dicho atentado.
          97. El 18 de marzo de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en reiacion con Pedro Mehecha, abogado de derechos humanos y miembro de
          la Corporación Colectivo de Abogados José Aivear Restrepo, quien habrIa sido intimidado
        
          
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          mientras presentaba casos de violaciones de derechos humanos ante la Comisión
          Interamericana de Derechos Humanos. Los informes agregan que ci 9 de marzo de 2002
          un hombre armado lo habrIa estado esperando cerca de su casa durante varias horas. Sc
          informa de que cuando ci guardia dcl aparcamiento ic habrIa preguntado lo que estaba
          esperando, ci hombre armado le habrIa dicho que no se metiera en sus asuntos y habrIa
          sacado una metraiieta como si fuera a disparar. Mientras tanto, ci Sr. Mahecha se
          encontraba en Washington D.C., donde presentaba testimonio ante la Comisión
          Interamericana de Derechos Humanos sobre dos casos en los que ci ejército podrIa ser
          impiicado. En primer iugar, ci abogado presentó sus aiegatos sobre ci caso de Puebiorrico,
          donde en agosto de 2000 cuatro niflos habrIan muerto y otros seis habrIan resuitado
          heridos en un incidente en ci que habrIa sido impiicado ci ejército coiombiano. Ei caso
          estarla en manos dci sistema de justicia miiitar, y ci Coiectivo de Abogados José Aivear
          Restrepo pide que se transfiera a un tibunai civil.. En ci segundo caso, ci Sr. Mahecha
          prescntó aiegatos en ios que afirmaba que ci (I}obiemo no ha tornado medidas suficientes
          para proteger ia OFP, que habrIa recibido amenazas de muerte de paramiiitares
          respaidados por ci ejército en Barrancabermeja. HabrIa pedido a ia Comisión que insista
          en que se tomen medidas mas serias para garantizar ia seguridad de los miembros de ia
          OFP. En los üitimos dIas se ha informado de que varios otros miembros dci Coiectivo
          habrIan sido sometidos a vigiiancia y habrIan recibido iiamadas teiefonicas anónimas,
          corriendo también peiigro.
          98. El 8 de abrii de 2002 ia Representante Especial envió un iiamamicnto urgente
          respecto a los cooperantes Gudrun Cinista Kern, de nacionaiidad aicmana y
          representante de ia Red Europea de Hermandad y Soiidaridad, y Gearoid 0. Loingsigh,
          de nacionaiidad iriandesa y miembro de ia organización no gubcrnamentai iriandesa Latin
          America Solidarity Center. Dc acuerdo con las informaciones recibidas ci 13 de marzo de
          2002, los dos cooperantes habrIan viajado desde Bucaramanga hacia Santa Rosa dci Sur
          en ci departamento de Boiivar; habrIan iiegado ai aeropuerto de Santa Rosa dci Sur donde
          habrIan sido abordados por miembros dci Ejército Nacionai comandados por un oficiai
          que se habrIa identificado como ci capitán Contreras, quien ics habrIa preguntado hacia
          donde se diriglan y a qué. Al responderie que iban hacIa ia zona minera dci municipio y
          que su objetivo era contactar con las comunidades campesinas y mineras de esta region
          por medio de ia Federacion Agrominera dci Sur de BoiIvar, ci capitan ics habrIa
          notificado que, de conformidad con las ordenes dci general Pineda de ia V brigada dci
          Ejército con sede en Bucaramanga, para poder proseguir su viaje debIan tener una
          autorización escrita dci Ministcrio dci Interior. Dc no tener ia autorización ese mismo dIa,
          deberlan voiver a Bucaramanga ai dIa siguiente. Sc informa de que miembros de ia
          organización Sembrar iiamaron ai Ministerio dci Interior, que no confirmó dicha orden.
          Sin embargo, ci capitán Contreras habrIa hecho que los cooperantes firmaran un
          documento donde se ics ponIa de manifiesto que ia zona hacIa donde se dirigIan era de
          alto riesgo y que las autoridades no podIan garantizaries aiiI su seguridad. El mismo
          capitán ics habrIa conducido en un vehIcuio hacIa ia cabecem municipal y ics dijo que a
          esa hora ya no conseguirlan transporte, que io mejor era que se quedaran en un hotel y que
          ai otro dIa siguicran su viaje. Les habrIa recomendado ci hotel Las Villas.
          Simuitáneamente a io anterior, ci campesino que habIa ido ai aeropuerto de Santa Rosa a
          recibir a los cooperantes habrIa sido intimidado con un arma de fuego por parte dci
          sargento Brizeflo. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, esa noche un grupo de
          hombres que se habrIa identificado como paramiiitares habrIan buscado en los hoteics de
          Santa Rosa dci Sur ai Sr. (I}earoid 0. Loingsigh. No obstante, los cooperantes viajaron a
          ia zona rural de Santa Rosa dci Sur para desarroiiar su trabajo con iajunta directiva de ia
        
          
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          Federacion Agrominera del Sur de Bolivar. D c acuerdo con las informaciones recibidas,
          su seguridad fuera de esta region no estaria garantizada.
          99. El 8 de abril de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          athitrarias en relacion con la situación de amenazas y la vigilancia que siguen sufriendo
          los miembros de la organización de derechos humanos Corporación Sembrar en Bogota,
          situación llevada a la atención del Gobiemo en dos llamamientos urgentes de la
          Representante Especial del Secretario General sobre la situación de los defensores de los
          derechos humanos y de la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias el 6 de agosto y el 11 de diciembre de 2001. Segün las
          informaciones recibidas, las amenazas y el acoso de que son objeto Ludivia Giraldo,
          Diana Herrera y Alexander Herrera se habrian incrementado tanto en intensidad como en
          frecuencia. D c acuerdo con la información recibida, el 27 de marzo, mientras caminaba
          hacia la parte occidental de Bogot A, Alexander Herrera habria notado que lo seguIa un
          hombre no identificado que también le estaba fotografiando. Alexander habria alertado a
          unos agentes de policia quienes estaban alli cerca habrian detenido al hombre
          inmediatamente y habrian retirado la pelicula de su cámara para investigar el asunto. El 26
          de marzo, a las 18.30 horas, cuando los miembros de Sembrar salian de su oficina, habrian
          observado un automovil azul estacionado delante del edificio. En el interior del automóvil
          habIa un hombre y una muj er que, en cuanto vieron a los miembros de Sembrar en la
          calle, habrian encendido las luces y habrian puesto en marcha el motor del automovil.
          Alertados por su presencia, los miembros de Sembrar habrian decidido regresar a su
          oficina y se habrian puesto en contacto con un sindicalista amigo suyo que tiene asignados
          guardaespaldas como parte del programa de protección del Ministerio del Interior. El
          sindicalista y sus guardaespaldas habrian respondido a su petición de ayuda y habrian
          acudido a la oficina de Sembrar. El automovil se habria marchado rápidamente en cuanto
          llegaron. Ese mismo dia, a Diana Herrera, miembro de Sembrar, la habrian seguido tres
          hombres no identificados por las calles del centro de Bogota. Cuando ella habria intentado
          eludirlos, sus perseguidores se habrian retirado, pero unos minutos después un cuarto
          hombre habria empezado a seguirla. Los informes agregan que Blanca Lucia Valencia,
          representante legal de Sembrar, se vio obligada a abandonar el pais para proteger su vida
          tras sufrir un intenso acoso y constantes amenazas durante los ültimos seis meses del
          pasado aflo. El 26 de febrero, Ludivia Giraldo, que la ha sustituido, también habria sido
          seguida por dos hombres no identificados en una furgoneta después de salir de las oficinas
          de Sembrar. Por fin, se informa de que como parte de esta aparente campafia de acoso y
          amenazas, todos los miembros de Sembrar estarian recibiendo llamadas amenazadoras en
          sus teléfonos moviles.
          100. El 11 de abril 2002, la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con la situación de algunos miembros de la organización no
          giib emamental de derechos humanos Comisión Intercongregacional Justicia y Paz,
          quienes habrIan sido intimidados y amenazados de muerte. Se informa de que Justicia y
          Paz trabaja con comunidades civiles que sufren la amenaza de violaciones de derechos
          humanos y con comunidades que se han visto obligadas a abandonar sus hogares a
          consecuencia del largo conlElicto civil de Colombia Dc acuerdo con las informaciones
          recibidas, el 5 de marzo, dos hombres habrian vigilando desde un automovil las oficinas
          de Justicia y Paz en Bogota, tomando nota de quién entraba y salia de ellas. Ademas,
          segUn los informes, grupos paramilitares respaldados por el Ejército con base en Cacarica,
        
          
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          departamento del Choco, habrIan amenazado con matar a los miembros de Justicia y Paz
          que trabajan con comunidades de desplazados de la zona. Durante una incursion
          paramilitar en Cacarica a principios de febrero, los paramilitares habrIan dicho a los
          habitantes de las comunidades que tenian que thsilar a algunos miembros de Justicia y
          Paz. Se informa también de que varios miembros de Justicia y Paz habrIan sido seguidos e
          intimidados, entre ellos Dawilo Rueda, Maritze Trigos y Clemencia Correa
          101. El 16 de mayo de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con la organización no gubernamental de derechos humanos
          Compromiso. D c acuerdo con las informaciones recibidas, el 30 de abril el Bloque Central
          BolIvar del gnipo paramilitar AUC habrIa enviado una carta amenazadora a la sede de la
          organización no gubemamental de derechos humanos Compromiso. En ella acusaba a los
          miembros de la organización de ser colaboradores de las Fuerzas Armadas
          Revolucionarias de Colombia (FARC). Los informes indican que la carta amenazaba
          también a los miembros de otras dos organizaciones del municipio de Piedecuesta:
          ASOJUNTAS, grupo de acción comunitaria con sede a 18 kilómetros de Bucaramanga, y
          PROMOPAZ, organización no gubemamental de derechos humanos con sede en
          Bucaramanga.
          102. El 5 de junio de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con el Relator Especial sobre la cuestión de la tortura en cuanto a la detencion
          y los malos tratamientos infligidos a Rigoberto Medina Dagua, profesor indIgena de la
          Escuela n.° 44 Cristobal Colon, y a su hermano, Wilhinton Medina Dagua, en la Vereda
          La Despensa, municipio de JamundI, departamento del Valle del Cauca. D c acuerdo con
          las informaciones recibidas, el 28 de mayo del 2002, entre las 20.00 y las 21.00 horas,
          miembros del Ejército nacional pertenecientes a la III Brigada de Cali, habrIan allanado la
          residencia de Rigoberto Medina Dagua. HabrIan requisado, supuestamente sin orden
          judicial, la vivienda de manera violenta y habrIan agredido fisicamente al Sr. Medina
          Dagua y a su hermano Willinton Medina Dagua acusándoles de ser guerrilleros y de
          esconder armas. Ambos habrIan sido detenidos y llevados a la III Brigada, donde habrIan
          sido golpeados en el rostro mientras les habrIan arrojado prendas del Ejército y les habrIan
          ordenado que las cogieran para obligarlos a que se las colocaran, ante lo cual ellos habrIan
          opuesto resistencia. SegUn las informaciones recibidas, al dIa siguiente habrIan vuelto a
          allanar la residencia de Rigoberto Medina Dagua y habrIan colocado entre sus
          pertenencias una granada de fragmentacion, asI como prendas de uso privativo del
          Ejército, con las cuales habrIan hecho un montaje judicial para llevarlos a ordenes del
          fiscal Florentino Silva Londoflo, en Cali, quien habrIa ordenado el traslado de los dos
          indIgenas paeces, a la cárcel de Villa Nueva.
          103. El 26 de junio de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y el Relator Especial sobre la promoción y protección del derecho a la libertad
          de opinion y de expresión en relacion con las serias amenazas contra la familia de
          William Mendoza Góme presidente del Sindicato Nacional de Trabajadores de la
          Industria de Alimentos (SINALTRAITNAL) en Barrancabermeja. D c acuerdo con las
          informaciones recibidas, el 18 de junio, tres hombres desconocidos habrIan tratado de
          secuestrar la hija del Sr. (I}ómez, de cuatro aims de edad, de los brazos de su madre, Luz
          Esther DIaz. Afortunadamente, los raptores habrIan huido sin la ni na ya que se acercaban
          dos policIas. Se informa de que el Sr. Mendoza Gómez trabaja en la embotelladora de
        
          
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          Santander, en BarrancabermeJa, y, Junto con otros dirigentes de SITNALTRATNAL, habrla
          recibido amenazas de muerte. Por ello, la Comisión Interamericana de Derechos Humanos
          pidio a! Gobiemo colombiano que garantice su seguridad. SegUn los informes, ci Sr.
          Mendoza Gómez estarla recibiendo protección del Ministerio del Interior colombiano. El
          intento de secuestro de su hiJa se ha producido en un momento en ci que
          SITNALTRAINAL ha iniciado un proceso en los Estados Unidos por presuntas violaciones
          de derechos humanos cometidas por paramilitares contra sindicalistas que trabaJan en las
          emboteliadoras contratadas por la empresa Coca-Cola.
          104. El 4 de Julio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias y ci Relator Especial sobre la independencia de los magistrados y abogados en
          reiacion con las continuas amenazas contra la Corporación Colectivo de Abogados José
          Alvear Restrepo. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, un cartel acusando a!
          Colectivo de ser ci “brazo Juridico dci EJercito de Liberacion Nacional” habrIa sido
          distribuido en mayo de 2002 en varias universidades dci pals y en la oficina dci
          Procurador General de Bogota. El cartel ilamarla a la solidaridad con oficiales dci EJercito
          involucrados en casos de abusos de derechos humanos presentados por ci Colectivo. Su
          Gobiemo fue informado sobre este caso en un ilamamiento urgente enviado ci 12 de Julio
          de 2001.
          105. El 9 de Julio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias en reiacion con las nuevas amenazas de muerte que habr la recibido Gloria
          Gaitáu, hiJa dci desaparecido Jorge Eiiécer Gaitán, y los demás miembros de su familia.
          Dc acuerdo con las informaciones ecibidas, ci 26 de Junio de 2002, la Sra. Gaitán habr la
          recibido un mensaJe anónimo que provenia de un grupo autodenominado Red de Defensa
          Ciudadana, en ci cual exiglan que renunciara a la direccion dci h stituto Colombiano de la
          Participación Jorge Eiiécer Gaitán (padre de la Sra. Gaitán y candidato presidencial dci
          partido liberal colombiano asesinado ci 9 de abril de 1948) antes dci 26 de Julio de 2002,
          o, en caso contrario, procederlan a asesinar a la familia Gaitán y a dinamitar la casa-
          musco, lugar en donde se encuentra enterrado su padre. Sc informa de que esta no es la
          primera vez que la Sra. Gaitán recibe amenazas de muerte. En diciembre de 2000 habr la
          tenido que salir dci pals debido a las amenazas que pesaban sobre ella. SegUn se
          denuncio, en esa época las amenazas se debieron a! parecer a sus investigaciones sobre la
          muerte de su padre, a través de una campafia desarroilada Junto con ci Colectivo de
          Abogados José Aivear Restrepo para presionar la apertura de los archivos y la
          desciasificacion de documentos confidenciales de la Central de Inteligencia Americana y
          dci Departamento de Estado de los Estados Unidos, sobre ci aniquilamiento dci
          Movimiento Gaitanista y ci asesinato de Jorge Eiiécer Gaitán.
          106. El 17 de Julio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias en reiacion con la seguridad de Rodrigo Acevedo, encargado de derechos
          humanos dentro dci Sindicato de la Electricidad de Colombia (SIINTRAELECOL), y la de
          otros miembros dci sindicato, a ralz de un presunto atentado contra la vida dci Sr.
          Acevedo. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, a las 11.45 horas dci 8 de Julio, ci
          Sr. Acevedo estaba en su despacho de la oficina central de SIINTRAELECOL, en Bogota,
          cuando aiguien habria disparado una bala contra la ventana dci despacho en su direccion.
          Sc informa de que este es ci segundo ataque que se habria producido contra ci Sr.
        
          
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          Acevedo en los ültimos meses. El 24 de Junio, durante su pausa para el almuerzo, habria
          sido agredido e insultado por hombres armados en la calle. El Sr. Acevedo habrIa
          informado del incidente al Departamento Administrativo de Seguridad (DAS). También
          habria enviado una carta al programa de protección de sindicalistas del Ministerio del
          Interior, informando del caso y pidiendo medidas de protección más eficaces.
          107. El de 19 agosto de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          Juntamente con el Relator Especial sobre las eJecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias y Relator Especial sobre la situación de los derechos humanos y las libertades
          fundamentales de los indigenas en relacion con Danilo Rueda y otros miembros de la
          organización no gubemamental de derechos humanos Comisión Intercongregacional
          Justicia y Paz D c acuerdo con las informaciones recibidas, el 9 de agosto de 2002, a las
          17.45 horas se habrIa recibido una tarJeta de pésame en las oficinas de Justicia y Paz en
          Bogota, en el cual se acusaba al Sr. Rueda de ser un colaborador de la guerrilla. Se
          informa de que el 30 de Julio el Sr. Rueda habria recibido otra carta firmada por las
          fuerzas AUC amenazándole de muerte. Asimismo, el 22 de Julio, dos hombres en un
          automovil habrian seguido al Sr. Rueda durante 10 minutos cuando se dirigia al
          aeropuerto de Bogota; al parecer, uno de ellos llevaba una ametralladora. SegUn los
          informes, en dos ocasiones habrian dado un volantazo delante del automovil del Sr.
          Rueda, tratando de cortarle el paso. Estas constantes amenazas de muerte suscitan la
          preocupación por la seguridad de todos los trabaJadores de la organización Justicia y Paz.
          108. El 29 de agosto de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con la situación de peligro en la que se encuentran los miembros de
          sindicatos y orgaithaciones no gubernamentales de derechos humanos que actilan en
          el departamento de Risaralda. D c acuerdo con las informaciones recibidas, el 21 de
          agosto, se habrIa enviado por fax un folleto a las oficinas del Sindicato de Educadores de
          Risaralda (SER) firmado por el Bloque Cacique Calarca de las AUC. El folleto instaba a
          una lista de personas miembros de la Central Unitaria de TrabaJadores, del Sindicato de
          Educadores de Risaralda, del Sindicato de TrabaJadores de las Empresas Püblicas y del
          Comité Permanente por la Defensa de los Derechos Humanos, a abandonar la region en un
          plazo máximo de 15 dIas, de lo contrario, las unidades del Bloque Calarca se verIan
          obligadas a emprender acciones contra ellos.
          109. El 12 de septiembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJecuciones extraJudiciales,
          sumarias o arbitrarias en relacion con la situación de peligro en la cual se encuentran
          Pablo Javier Arenales y Miguel Cifuentes, asI como otros defensores de los derechos
          humanos y activistas politicos del departamento de Santander. Se informa de que unos
          miembms de la organización no gubernamental CREDHOS habria recibido información
          segün la cual el grupo paramilitar AUC estaria planeando matar al Sr. Arenales, miembro
          de la Junta de CREDHOS, y al Sr. Cithentes, miembro de la Junta de la Asociación
          Campesina del Valle del Rio Cimitarra (ACVC) y miembro también de CREDHOS. Se
          supone que el obJetivo de las AUC al llevar a cabo estos ataques seria desmantelar lo que
          consideran “organizaciones guerrilleras”, tales como el CREDHOS. Desde finales de
          2000, las AUC habrian mantenido una fuerte presencia en BarrancabermeJ a. La gravedad
          de estas amenazas y violaciones ha llevado a la Comisión I nteramericana de Derechos
          Humanos a instar al (I}obiemo colombiano a que adopte medidas especiales de protección
          paratodos los miembros de CREDHOS.
        
          
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          110. El 8 de octubre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con el Relator Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con Martha Lucia RenterIa. Segün la información recibida, el 26
          de septiembre de 2002, a las 13.00 horas, dos hombres no identificados habrIan entrado en
          la oficina de la Defensoria del Pueblo Regional de Valle del Cauca y habrian insistido en
          conocer el paradero de la Sra. Renteria, defensora de los derechos humanos del municipio
          de Jamundi, departamento de Valle del Cauca. Como las personas de recepción no les
          habrian respondido, se habrian dirigido al escritorio de uno de los empleados y le habrian
          dicho en tono supuestamente amenazador: “no se preocupen que nosotros la
          encontraremos donde esté en el dIa de hoy”. Estas amenazas estarian relacionadas con las
          actividades de la Sra. Renteria como defensora de los derechos humanos, puesto que
          habria denunciado que el 29 de septiembre de 2000 unas personas desconocidas ya
          habrian atentado contra su vida disparando contra ella después de que asistiera a una
          reunion.
          111. El 21 de noviembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias y la Relatora Especial sobre la violencia contra la mujer, sus causas
          y consecuencias en relacion con Jackeline Rojas, coordinadora de la OFP para el
          municipio de Cantagallo, departamento de Bolivar, a favor de la cual flie enviado un
          ilamamiento urgente con fecha 13 de febrero de 2001. SegUn la información recibida, el
          15 de noviembre de 2002 un funcionario local de Cantagallo habrIa advertido a la Sra.
          Rojas de que se la habIa declarado “objetivo militar”. Al parecer, el funcionario le habria
          dicho que los paramilitares que controlan el municipio consideraban a la OFP una
          amenaza. Más tarde, ese mismo funcionario habria dicho a otros miembros de la OFP que
          habIa podido persuadir a los paramilitares de que no la atacaran por el momento, pero que
          no podia garantizar que estuviera segura durante mucho tiempo. La OFP no habria
          revelado la identidad del funcionario, ya que éste les habria dicho que silo hacian, los
          matarian a él, a la Sra. Rojas y a las familias de ambos.
          112. El 21 de noviembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con el Presidente Relator del (lirupo de Trabajo sobre la Detención
          Arbitraria y la Relatora Especial sobre la violencia contra la mujer, sus causas y
          consecuencias en relacion con MarIa del Socorro Mosquera y Mery del Socorro
          Naranjo, integrantes de la Asociación de Mujeres de las Independencias (AMI), y Teresa
          Yarce, fiscal de la Junta de Acción Comunal del barrio Las Independencias III de la
          ciudad de Medellin (Antioquia). Las tres mujeres participarian también en las actividades
          en contra de la guerra organizadas por la Ruta Pacifica de las Mujeres. SegUn la
          información recibida, las tres personas mencionadas estarian detenidas arbitrariamente
          desde el 12 de noviembre de 2002 en la carcel de mujeres a disposicion de la Fiscalia
          Especializada de Medellin. El 8 de noviembre, la Sra. del Socorro Naranjo y la Sra. Yarce
          habrian denunciado ante el Secretario de Gobiemo Municipal, Jorge Leon Sanchez, una
          serie de violaciones de los derechos humanos que se habrian cometido en la Comuna
          Trece, desde la ocupación militar y policial de la zona el 15 de octubre, tras la acción
          militar denominada “operación Orion”. Las mujeres habrian denunciado, entre otros
          hechos, homicidios presuntamente cometidos por grupos paramilitares en lugares de la
          comuna fuertemente controlados por el Ejército. Cuatro dias después, el 12 de noviembre,
          miembros de la f'uerza püblica habrian arrestado a las tres mujeres sin orden de captura y
          como resultado del sefialamiento por parte de personas encapuchadas que habrian
        
          
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          acompafiado a la fuerza püblica. Una de las personas encapuchadas que seflalo a las tres
          mujeres habrIa sido un niflo vestido con prendas de uso privativo del Ejército nacional.
          Las autoridades, supuestamente con base en los seflaiamientos hechos por personas
          encapuchadas, acusarlan a las iIderes de ser colaboradoras de los grupos guerrilieros.
          Durante las respectivas indagatorias, las mujeres habrIan aciarado que tales acusaciones
          serian faisas y sin fundamento. SegUn la información recibida, los fiscales especializados
          de MedeilIn habrIan recibido instrucciones, por parte de sus superiores, en ci sentido de
          que no deberlan resolver inmediatamente la situación jurIdica de las personas que han sido
          puestas a su disposicion en desarroilo de la operación Orion, sino que, éstas deberIan
          ponerse a disposicion de una comisión de fiscales especialmente designados para conocer
          y resolver estos casos. Dicho procedimiento retardarla ci restabiecimiento de la situación
          jurIdica de las personas detenidas.
          113. El 29 de noviembre de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente en reiacion con la ACVC. El 9 de octubre de 2002 habrIa sido ailanada la sede de
          la ACVC en la ciudad de Barrancabermeja. Sc alega que a las 03.00 horas, efectivos dci
          Ej ército nacional, dci DAS y miembros de la FiscaiIa, habrIan registrado archivos,
          documentos, ilevado varios videos institucionales, fotografiado un album que se alega
          contenia fotos de los miembros directivos y afiliados de la ACVC, al igual que ci
          pasaporte perteneciente a Miguel Cifuentes Ardila, miembro directivo de esta
          organización, a favor dci cual flie enviado un ilamamiento urgente juntamente con la
          Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias ci 12 de
          septiembre de 2002. SegUn las informaciones recibidas, estos acontecimientos se habrIan
          producido a un dIa de ilevarse a cabo la Comisión de Verificacion y Seguimiento a los
          hechos que habrIan ocurrido en la vereda de Yanacué, (afiliada a la ACVC) jurisdiccion
          dci municipio de Cantagailo, - conformada por Organismos de Control dci Estado,
          organizaciones no gubemamentales y organizaciones intemacionales. Sc reportó que en
          Yanacué, ci 23 de septiembre a las 05.30 horas, miembros dci Bataiion Nucva Granada
          con sede en la ciudad de Barrancabermeja habrIan rodeado y habrIan disparado
          injustificadamente contra una vivienda campesina, siendo con esto asesinado un niflo de 9
          afios, Nelson Alirio Hernándei Florentino Castellanos ZeIUaiII, de 37 aflos, e liriendo
          gravemente a Mongui Hernández Jerei madre dci niflo, lo que obiigo a la amputación
          de una de sus piemas. También se recibieron informaciones indicando que ci 22 de
          octubre, en ci barrio Policarpa, habrIa sido ailanada la casa de Pedro Salas Adulto,
          miembro de Asociación de Familiares de Detenidos Desaparecidos (ASFADDES). Por
          otra parte, ci 25 de octubre entre las 04.45 y las 06.30 horas se habrIa ailanado la sede de
          la Asambica Permanente de la Sociedad Civil Por la Paz, en la ciudad de Bogota. Sc alega
          que aproximadamente 40 efectivos de la PoiicIa Judicial de la Direccion Central de PoiicIa
          Judicial (DIJTN), dci Departamento Administrativo de Seguridad y dci Ejército, habrIan
          roto una ventana para entrar, habrIan encafionado al propietario de la uisa, un señor de 70
          afios de edad, habrIan forzado cerraduras y habrIan revisado computadoras y archivos. Sc
          alega que estos ailanamientos se habrIan producido en ci marco de la apiicacion de
          decretos adoptados en virtud dci estado de conmoción interior.
          114. El 4 de diciembre de 2002 la Representante Especial cnvió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en cuanto a la agresión cometida por ci grupo AUC contra la familia de Ana
          Rubiela Cárdenas, en la cual murió su marido, Leonardo. Seguin las informaciones
          recibidas, ci 24 de noviembre a las 04.00 horas, unos hombres armados vestidos de
          uniformes ilevando las ictras dci grupo paramilitar AUC habrIan entrado por f'uerza en la
        
          
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          c as a è la Sra. Cárdenas, en la municipalidad de Riosucio en la zona de Bonafort. HabrIan
          forzado a la Sra. Cárdenas y a sus cuatro niflos a salir de su casa, ics habrIan amenazado
          de muerte con pistolas y les habrIan preguntado donde guardaban sus armas y donde
          estaban los guerrilieros con quienes la Sra. Cárdenas colaborarla. Al mismo tiempo se
          informa de que la Sra. Cárdenas habrIa oIdo los gritos de su marido, Leonardo; lo habrIa
          encontrado muerto en ci suelo, las manos atadas detras de la espaida, con una herida en ci
          pecho. SegUn las informaciones recibidas, esta agresión estarla relacionada con ci trabajo
          de la hermana de la Sra. Cárdenas, MarIa Eugenia Cárdenas, quien es miembro de la
          ASFADDES en ci departamento de Riosucio-Caidas y cuyas actividades consisten en
          buscar los responsabies de las desapariciones de aigunos miembros de su familia. Desde ci
          ataque, la organización ASFADDES habrIa decidido cerrar sus oficinas en Riosucio frente
          a las amenazas pesando contra sus miembros.
          115. El 5 de diciembre de 2002, la Representante Especial cnvió un ilamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias en cuanto a las amenazas en contra de las comunidades indIgenas
          de los resguardos de Riosuclo y Caldas, asi como contra los miembros de la
          Organización Nacional Tridigena de Colombia y de esta Organización en esta zona. En
          efecto, segün las informaciones recibidas, ci 24 de noviembre de 2001, en horas de la
          madrugada, varios hombres armados perteneciendo a las AUC, aigunos de elios
          encapuchados, habrIan ilegado a la zona rural dci municipio de Riosucio, en ci
          departamento de Caidas y habrIan asesinado a Luis Angel Chaurrua, fundador de la
          Organización Nacional Indigena de Colombia (ONIC), junto con Fernando Ladino y
          VIctor Manuel Asprifia, miembros dci Cabildo (forma de gobiemo) y dci Consejo
          Regional Indigena de Caidas (CRIDEC) y a un joven indigena cuyo nombre es todavIa
          desconocido. Los informes seflalan que ci Sr. Chaurrua, fundador en los aims setenta &
          la ONIC, flie asesinado dIas antes de asistir al Congreso Nacional de Pueblos Indigenas
          que se inauguraba ci domingo cerca de Bogota. SegUn las informaciones recibidas, la
          ONIC y ci CRIDEC habrIan denunciando desde hace tiempo la presencia de estos grupos
          paramilitares en la zona de las reservas indigenas, los cuales habrIan presionado a las
          comunidades para que permitan de nuevo la expiotacion maderera. Por este motivo, se
          informa de que desde hace casi un aflo cerca de 500 indigenas chamI se encontrarIan
          despiazados en la cabecera municipal de Riosucio, sin que hasta ci momento la
          gobemacion dci departamento ni ci (I}obiemo central se hayan pronunciado debidamente
          para resoiveries sus probiemas. Sc alega que desde 1991 unos 400 lideres o gobernadores
          indigenas habrIan sido asesinados en Colombia.
          Otras comunicaciones y cartas de alegación
          116. El 12 de septiembre de 2002 la Representante Especial envió una comunicación al
          Presidente electo de Colombia, Aivaro Uribe Véiez, congratuiándoio por su reciente toma
          de posesión. A su vez la Representante Especial informó sobre su misión realizada a
          Colombia dci 23 al 31 de octubre de 2001 y las principaics preocupaciones que fueron
          recopiladas en su informe sobre la misión presentado ante la Comisión de Derechos
          Humanos (E/CN.4/2002/106/Add.2).
          117. El 7 de octubre de 2002 la Representante Especial notificó al Gobiemo que recibio
          mformación en reiacion con los siguientes casos:
        
          
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          118. La Representante Especial recibio informaciones acerca de presuntas acciones de
          hostigamiento hacia los miembros de la ASFADDES. SegUn los detalles proporcionados,
          el 9 de Junio de 2002 cuatro hombres vestidos de civil habrIan querido allanar los locales
          donde funcionan las oficinas de ASFADDES y habrlan intentado pagar al vigilante del
          piso para poder entrar en dichas oficinas, sin éxito. Asi mismo, el 3 de Julio, una
          funcionaria de la asociación que se encontraba en la Fiscalia General para hacer entrega de
          una prueba en un caso de desaparicion habrIa sido amenazada cuando salia de dichas
          oficinas. SegUn la información proporcionada, un hombre que se encontraba en una
          camioneta verde de vidrios polarizados le habrla amenazado haciendo un gesto en el que
          indicaba que le cortarlan el cuello. El 8 de Junio a las 09.30 horas un miembro de
          ASFADDES habrla recibido una llamada telefonica en la que lo habrlan amenazado
          indicándole que ya tenIan ubicada a su esposa. Se informo de que en otras ocasiones
          integrantes de ASFADDES habrlan sido seguidos por desconocidos en la calle o
          vigilados.
          119. La Representante Especial recibio informaciones sobre las presuntas amenazas
          contra la vida de Yolanda Becerra, presidenta de la OFP en Barrancabermeja,
          departamento de Santander. SegUn las informaciones proporcionadas, el 17 de diciembre
          de 2001 una mujer habrla llamado por teléfono a la oficina de CREDHOS, otra
          organización de derechos humanos con sede en Barrancabermeja, preguntando cuándo iba
          a celebrarse el funeral de la Sra. Becerra. Ese mismo dIa un hombre habrla llamado
          anónimamente preguntando a las oficinas del OFP si ya sabIan del asesinato de la misma.
          La información recibida indica que la OFP habrla hecho un pedido püblico al Gobiemo
          para se garantice la seguridad de la Sra. Becerra y otras activistas de la OFP en la region
          de Magdalena Medio.
          120. También se recibio información relativa a presuntos actos de hostigamiento contra
          Don Guzmán Gonzalez y Gloria Amparo Suáre miembros de la OFP en el
          departamento de Santander. El 19 de noviembre de 2001 dos hombres desconocidos
          habrlan llegado a la casa de la primera, donde habrlan dejado dicho que las autodefensas
          la buscaban y sabIan donde encontrarla. Momentos mas tarde, cinco hombres armados se
          habrlan presentado a la Casa de la Mujer del Nororiente donde se alega que preguntaron
          por la Sra. Guzmán Gonzalez y It Sra. Suárez. Alli habrlan advertido que ambas se verlan
          en serios problemas si reconocIan al comandante paramilitar presuntamente detenido en
          relacion con la destruccion de un Centro Comunitario de la OFP el 10 de noviembre de
          2001.
          121. Se recibieron informaciones sobre presuntos actos de hostigamiento y amenazas
          contra miembros del Comité Permanente por la Defensa de los Derechos Humanos. SegUn
          las informaciones recibidas, Ernesto Amezquita Camacho, miembro de la Junta
          Directiva del Comité habrla recibido llamadas amenazantes a su oficina, habrla sido
          obj eto de seguimientos y se habrla conocido un siniestro plan para atentar contra su vida.
          Asi mismo se reportó que Luis Jairo Ramlrez, Secretario Ejecutivo del Comité habrla sido
          obligado a salir del pals debido a los presuntos seguimientos y amenazas de las que habr la
          sido objeto. Los informes seflalan que miembros de la disuelta Xx Brigada de Inteligencia
          Militar habr lan estado al origen de las presuntas amenazas contra el Sr. Ramirez. Carlos
          Lozano también habr la salido ileso de un atentado de carro-bomba. Las amenazas en
          contra del mismo se habr lan intensificado tras la publicacion de un cuerpo de
          recomendaciones sobre cómo reducir la intensidad del conflicto intemo y desmantelar el
          paramilitarismo, por la Comisión de Notables del Comité, de la cual serIa parte.
        
          
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          122. El 7 de octubre de 2002 la Representante Especial envió una comunicacion
          Juntamente con el Relator Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias sobre los siguientes casos.
          123. El 11 de Julio de 2002, Angela Yesenia Brifiei, personera de Roncesvalles,
          departamento de Tolima, se habrIa encontrado viaj ando en un autobüs cuando dos
          desconocidos habrIan interceptado y abordado el vehIculo y la habrIan obligado a baj ar
          Junto con su acompaflante. Los desconocidos habrIan disparado reiteradas veces contra la
          Sm . Yesenia BrInez. Esta habrIa muerto en un punto de la carretera entre los municipios
          de Rovira y San Antonio, departamento de Tolima.
          124. El 26 de agosto de 2002 habrIa sido asesinado José Joaquin Hernández Garcia,
          quien se desempeflaba como personero del municipio de Cabrera, departamento de
          Cundinamarca. Segün la información proporcionada, el Sr. Hemández GarcIa habrIa
          acudido al Ministerio del Interior a solicitar protección por las amenazas que venia
          recibiendo en el contexto de sus actividades como personero. Sin embargo, segUn las
          mismas, no habrIan sido tomadas las medidas necesarias para garantizar su vida.
          125. El 3 de septiembre de 2002 habrIa sido asesinado Oswaldo Moreno Ibague, lider
          del Comité CIvico por los Derechos Humanos del Meta en la zona del Alto Ariari. SegUn
          la información recibida, el Sr. Moreno Ibague habrIa sido interceptado mientras salia de su
          domicilio por cuatro desconocidos que se movilizaban en motos y que le habrIan
          propinado 15 impactos de bala.
          126. Se recibio información relativa al presunto asesinato de Diofanol Sierra Vargas,
          miembro activo y profesor de danza en la OFP de Barrancabermeja, Magdalena Medio.
          SegUn las informaciones, el 8 de abril de 2002 un grupo de cuatro presuntos paramilitares
          lo habrIan sacado de su casa y le habrIan propinado dos balazos deJándolo muerto en el
          Barrio Nueva Esperanza. AsI mismo se informo de que este presunto asesinato se produjo
          en el contexto del continuo hostigamiento del que serIan victimas los integrantes de la
          OFP.
          127. El S de febrero de 2002, Luis Castro, miembro de ASPROVIVIR de la comunidad
          de desplazados intemos de la Reliquia, Villavicencio, Departamento de Meta, habrIa sido
          asesinado por dos hombres armados. SegUn las informaciones recibidas, el Sr. Castro
          habrIa estado luchando por el esclarecimiento de la muerte de Evert Encizo Sandoval,
          miembro del Comité de Jmpulso de la Asamblea por la Paz de Meta, quien habrIa sido
          asesinado en agosto de 2001. SegUn las mismas, el 6 de febrero 2002 desconocidos
          habrIan circulado una lista amenazando de muerte a varios miembros de ASPROVIVIR,
          donde habrIa figurado el nombre de Luis Castro.
          128. D c acuerdo con la información recibida, el 12 de abril de 2002 habrIa sido
          asesinado Hernán Ortiz Parra, vicepresidente de los Educadores Unidos de Caldas
          (EDUCAL) y miembro del Comité Permanente por la Defensa de los Derechos Humanos
          de Caldas Junto con José Robeiro Pineda Galeano, colaborador con la mensaJerIa de varios
          sindicatos de Caldas, que lo acompafiaba. SegUn la información proporcionada ambos
          hombres se encontraban en un restaurante cuando dos sicarios entraron y les dispararon
          indiscitinadamente.
        
          
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          129. El 21 de marzo de 2002 Rafael Jaimes, dirigente de la Union Sindical Obrera
          (USO), habrIa sido asesinado violentamente por desconocidos en Banancabermeja.
          130. También se recibieron informes relativos al presunto asesinato de Aury Sara
          Marnigo, presidente de la subdirectiva de USO seccional Cartagena, y su escolta Enrique
          Arellano Tones, el 5 de diciembre 2001. Aury Sara Manugo se encontraba secuestrado
          desde el 30 de noviembre de 2001. Su secuestro habrIa sido reivindicado por las AUC.
          131. Se recibieron informes sobre el presunto asesinato de Jairo Balvuena, fiscal del
          SINTRAEMSDES de la subdirectiva de Buga, departamento del Valle del Cauca. Segün
          los informes recibidos el Sr. Balvuena habrIa sido asesinado el 10 de octubre de 2001
          Junto con Ramón Antonio Jaramillo, quien, segün las informaciones recibidas, habrIa sido
          cx directivo de la misma subdirectiva y se habIa Jubilado hacIa dos meses de las empresas
          municipales de Buga del Valle del Cauca.
          132. El 3 de octubre de 2001 habrIa sido asesinada Ana Ruby Orrego en el municipio
          de Yotoco, departamento del valle de Cauca. La Sra. Orrego habrIa sido docente afiliada
          al Sindicato Unico de TrabaJadores de la Educacion del Valle (SUTEV). También fueron
          reportados los presuntos asesinatos de Jorge Ivan Rivera Marique, activista de la USO el
          10 de octubre de 2001 en el municipio de Pereira, departamento de Risaralda. En la misma
          fecha habrIa sido asesinado Cervando Lerma, otro activista de USO en la ciudad de
          BanancabermeJa.
          133. El 29 de agosto de 2001 también habrIa sido asesinado el cx docente Jorge Freite
          Romero cerca de Bananquilla, departamento del Atlántico. Este habrIa participado en una
          protesta que duro 22 dIas. SegUn informes recibidos, éste estaba afiliado a la Asociación
          de Jubilados de la Universidad del Atlántico (ASOJUA) y se habrIa destacado por su labor
          sindical y la defensa de los derechos humanos. El 30 de agosto habrIa sido asesinado
          Miguel Chavez, en la vereda Playa Rica del municipio de Tambo, departamento de Cauca.
          SegUn la información recibida habrIa sido miembro de la Junta Directiva de la Seccional
          Tambo de la Asociación Nacional de TrabaJadores y Empleados de Hospitales, ClInicas,
          Consultorios y Entidades dedicadas a procurar la Salud de la Comunidad (ANThOC).
          Comunicaciones recibidas:
          134. El 23 de Julio de 2002 el Gobiemo de Colombia envió una comunicación indicando
          que en el caso de amenazas continuas contra el Colectivo de Abogados José Alvear
          Restrepo, la Comisión Interamericana de Derechos Humanos otorgó medidas cautelares a
          favor de los miembros de dicho colectivo, por lo que se está implementando el blindaJe de
          las instalaciones y la revision en el Comité de Reglamentacion y Evaluacion de Riesgos
          (CRER) del Ministerio del Interior del caso particular. Por su parte, la Vicepresidencia de
          la Repüblica informo que una vez tuvo conocimiento del afiche (ver llamamiento urgente
          del 4 de Julio de 2002), ese despacho elaboro un comunicado püblico rechazando las
          amenazas, ataques y otras formas de intimidacion contra las organizaciones no
          gubemamentales que trabaJan en promoción y defensa de los derechos humanos (4 de
          Junio de 2002). El Ministerio del Interior también emitió un comunicado el 7 de Junio de
          2002 condenando particularmente las acusaciones lanzadas contra el Colectivo de
          Abogados José Alvear Restrepo y reitera su interés en fortalecer los mecanismos que, de
          acuerdo con su competencia, permitan garantizar la vida, seguridad e integridad de los
          defensores de derechos humanos. En el DAS se ordeno archivar la indagacion preliminar
        
          
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          por la presunta responsabilidad de miembros del DAS en las amenazas que ha recibido ci
          Colectivo de Abogados, ante la ausencia de conducta reprochabie disciplinariamente que
          pudiera involucrar a funcionarios de esa entidad. Esta decision flie apelada por Alirio
          Uribe, miembro del Colectivo de Abogados.
          135. El 19 de septiembre de 2002 ci Gobiemo de Colombia envió respuestas relativas a
          la situación de amenazas contra los miembros de hi Comisión Intercongregacional
          Justica y Paz, en respuesta a los ilamamientos urgentes enviados ciii de abril y ci 19 de
          agosto de 2002. El Gobiemo comunico que la Procuraduria General de la Nación informo
          que dio trasiado de las diligencias a la procuraduria delegada preventiva en materia de
          derechos humanos y asuntos étnicos. También se dio trasiado al Director General para los
          Derechos Humanos dci Ministerio dci Interior para que se adopten las medidas que se
          estimen pertinentes por parte de los miembros dci CRER. Asi mismo, la Defensoria dci
          Pueblo informo que oficio al Fiscal General de la Nación con ci fin de que adelante las
          investigaciones.
          136. El 16 de octubre de 2002 ci Presidente de Colombia envió una comunicación a la
          Representante Especial seflalando las lineas basicas de la politica dci Gobiemo de
          Colombia en materia de derechos humanos. En dicha comunicación se expone que ci
          Gobiemo promueve una politica de seguridad democratica “encaminada a proteger a todos
          los ciudadanos contra ci asedio de la delincuencia, y a saivaguardar ci ejercicio dci
          derecho a disentir”. Made que “ci dIa en que la seguridad democratica se ensefloree de
          todo ci territorio de la Patria, no se cometerá un atentado mas contra los defensores de
          derechos y los lideres sociales”. En lo relativo a los defensores de derechos humanos, ci
          Presidente afirma que “en reiacion con la actividad de las organizaciones no
          gubernamentaics y los defensores de derechos humanos, ci Estado ics garantiza piena
          libertad para desarroilar su loabie objetivo social. No serán molestados y se ics protegerá
          cuando quiera que se ics perturbe por parte de flierzas oscuras. Bien lo ha expresado ci
          Vicepresidente Francisco Santos: las organizaciones civiles de promoción y defensa de los
          derechos humanos son elementos necesarios en una democracia y como tales deben ser
          protegidas contra toda estigmatización. Pero eso no implica que ci Estado colombiano no
          puede ejercer su soberania en ci territorio, exigiendo a todos los extranjeros ci respeto de
          las normas de inmigración, controlando ci activismo politico irregular —de cuaiquier color-
          e impidiendo su ingerencia en actividades de grupos irregulares. Esto üitimo esta
          probibido en cuaiquier pais dci mundo. No asi la participación en congresos y
          conferencias, la pubiicacion de articulos y ensayos, la emisión de comentarios en radio y
          television, actos y conductas que ci Estado colombiano respeta. En este sentido, este
          Gobiemo ha pedido al Congreso archivar las iniciativas legisiativas en curso encaminadas
          a controlar de manera puntual y detailada las actividades de las Organizaciones no
          gubemamentaics. En esta materia debe regir ci principio de libertad juridica. Con toda, tal
          amplitud garante, solo funciona sobre la base de una nitida frontera entre lo permitido y lo
          probibido para elias. La ConstituciOn y la icy son ci mejor punto de referencia para trazar
          esa frontera”.
          137. El 18 de octubre de 2002 ci Gobierno de Colombia enviO respuestas relativas a las
          amenazas en contra de miembros de las organizaciones Compromiso, ASOJUNTAS y
          Promopaz por parte de las presuntas AUC. El Gobierno informO que ci Comité Técnicos
          de la Oficina de ProtecciOn Especial dci DAS sobre la situaciOn de los miembros de la
          organizaciOn no gubemamental Promopaz detcrminO que los evaluados no ameritan la
          asignaciOn de escoitas y deben incrementar sus conductas autoprotectivas, por lo que se
        
          
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          dispuso asesoramiento en este sentido. Por otra parte, ci Ministerio dcl Interior gestionó
          ante la Policia Nacional, DAS, Fucrzas Militares, ProcuradurIa General de la Nación y
          Fiscalia General de la Nación a fin de que se adopten las medidas necesarias y se
          adelanten las investigaciones. Finalmente, la Gobemacion de Santander informo que se
          coordinaron varios Consejos de Seguridad con miembros de las organizaciones en
          mención y las principaics entidades estataics, con ci fin de evaluar la situación de
          seguridad de estas organizaciones. Dc la misma manera, ci 16 de mayo de 2002, ci
          gobiemo departamental hizo un pronunciamiento pübiico de rechazo a las amenazas y de
          respaido a las actividades adelantadas por estas organizaciones.
          138. El 18 de octubre de 2002 ci Gobiemo de Colombia mando información relativa a
          las medidas tomadas con reiacion a la situación de los integrantes de 1aCREDHOS (véase
          ci ilamamiento urgente de los dias 6 de marzo y 12 de septiembre de 2002 y
          E/CN.4/2002/106). El Gobierno informa de que la Direccion Seccional de Fiscailas de
          Barranquilias se encuentra a cargo de la investigación por amenazas de las cuales
          aparecen como victimas José Guiliermo Larios y Janeth Rubio RodrIguez. Por otra parte,
          ci CRER aprobo al Sr. Larios tres meses de ayuda humanitaria, ayuda de trasteo, un
          celular y tiquetes nacionaics. En ci caso de la Sra. Rubio RodrIguez, ci CRER aprobo
          cinco meses de ayuda humanitaria, un radio celular mientras se encuentra en ci pals,
          apoyo de trasteo y tiquetes nacionaics e internacionaics. Respecto a Francisco Campo, ci
          Programa ic otorgó tres meses de ayuda humanitaria, un radio Avantel y un teléfono
          celular. La Direccion Seccional de Fiscailas de Bucaramanga adelanta la investigación por
          amenazas contra este üitimo. La Comisión Interamericana decreto medidas cautelares a
          favor de varios miembros de CREDHOS ci 5 de abril de 2002.
          139. En la misma fecha ci Gobiemo informo sobre ci ilamamiento urgente enviado ci 8
          de abril de 2002 en ci caso de Gearoid 0. Loingsigh y Gudrun Chista Kern —
          cooperantes extranjeros de SEMBRAR, informando que la Procuradurla Regional de
          Santander inició indagacion preliminar con ci objeto de determinar si existen o no
          irregularidades de tipo discipiinario dci capitán Contreras, dci Ej ército nacional en Santa
          Rosa dci Sur (Boilvar), para la época de los hechos.
          140. En reiacion con ci caso de Kimy Pemia Domico (E/CN.4/2002/106, parr. 71 y
          comunicado de prensa de 10 julio de 2001), ci 18 de octubre de 2002 ci Gobierno
          colombiano informo que conocido ci secuestro dci Sr. Pernia Domico se iniciaron
          diversos operativos militares para dar respuesta a la situación. También se informa sobre
          las reuniones sostenidas entre las autoridades civiles y militares y la autoridad indigena
          Embera Katlo con ci fin de generar un ambiente de conlEianza entre autoridades y la
          comunidad indigena, a la vez que se discutio ci probiema dci orden pübiico en la region.
          El Ministcrio dci Interior cncabezo una misión humanitaria de alto nivel en la cual ci
          Gobiemo nacional se comprometió con las comunidades indigenas a impuisar la
          impiementacion de una Comisión de acompafiamiento a las comunidades dci Alto Sinü.
          La Defensorla dci Pueblo, una vez enterada de la retención dci Sr. Pernia Domico
          presuntamente por miembros de las AUC soiicito al Programa de Defensa de la Libertad
          Perspmaé y al Comité I ntemacional de la Cruz Roj a (CICR) la adopcion de medidas
          urgentes para su iiberacion. Adicionalmente se soiicito a la Fiscaila General de la Nación
          la impiemcntacion dci mecanismo de büsqueda urgente. El 11 de julio de 2001 se reaiizo
          la primera reunion de la Comisión de impuiso a las investigaciones sobre ci caso dci Sr.
          Pemia Domico. En la segunda reunion, celebrada ci 16 de agosto, se determino aceptar
          deciaraciones extraprocesaics, a fin de preservar la identidad de las personas y generar un
        
          
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          clima de confianza par ci avance de la investigación. El Gobiemo informa adicionalmente
          sobre las reuniones sostenidas con los iIdcres indIgenas en cuanto a hacer efectiva la
          ayuda aprobada por ci CRER por un monto de cinco miliones de pesos.
          141. El 29 de noviembre 2002 ci Gobiemo de Colombia envió una comunicación
          relativa a la presunta situación de peligro de la Corporación Sembrar. En ésta se remite
          información seflalando que la Procuradurla Delegada para la Prevención en materia de
          Derechos Humanos y Asuntos Etnicos ha hecho gestiones ante las diferentes entidades
          estataics competentes para la adopcion de las medidas de seguridad necesarias que
          garanticen la vida e integridad de los miembros de la Corporación Sembrar. El 31 de enero
          de 2002, ci Comité de Regiamentacion y Evaiuación de Riesgos dci Ministerio dci Interior
          aprobo un vehIcuio blindado, un escoita sin arma (conductor), estudio de seguridad para ci
          biindaj e de la sede, un radio Avantel y tiquetes aéreos nacionaics e intemacionaics
          eventuales para cada caso particular. Adicionalmente se informa de que la corporación
          Sembrar tiene medidas cautelares solicitadas por la Comisión Interamericana de Derechos
          Humanos. Referente a las investigaciones, la Direccion General de Asuntos
          Intemacionaics de la FiscaiIa General de la Nación informo que por ci homicidio de la
          religiosa Yolanda Cerón Deigado en hechos ocurridos ci 19 de septiembre de 2001, la
          FiscaiIa Treinta Delegada ante los Juzgados Penaics dci Circuito de San Andrés Tumaco,
          departamento de Nariflo, adelante la investigación previa en avcriguación de responsabies.
          142. El 29 de noviembre 2002 ci Gobiemo de Colombia cnvió una comunicación
          relativa a la presunta situación de peligro de los miembros de los sindicatos y
          organizaciones no gubemamentaics dci departamento de Risaralda. Sc anota que la
          Comisión Interamericana de Derechos Humanos soiicito la adopcion de medidas
          cautelares ci 27 de agosto de 2002, para proteger la vida e integridad de los defensores de
          derechos humanos mencionados en la comunicacion conj unta de la Representante
          Especial y la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias y arbitrarias
          de 29 de agosto de 2002. El Ministcrio dci Interior informo que se impiementaron
          medidas de protección a favor de la Central Unitaria de Trabajadores (CUT), SER,
          SIINTRAEMSDES y dci Comité Permanente por la Defensa de los Derechos Humanos,
          Seccional Risaraida. La Vicepresidencia informo que ci Vicepresidente de la Rcpübiica,
          Francisco Santos, reaiizo una visita a la zona ci 23 de septiembre a fin de conocer de cerca
          la situación (anexándose copia de la relatorla de la reunion con las organizaciones
          sociales). El DAS informo que deiego a la Seccional de Risaraida para que coordinara y
          gestionara las acciones pertinentes sobre los siguientes aspectos: actualizar la información
          que tiene sobre la zona y de esta manera hacer una revision profunda de la situación de la
          region y buscar juntamente con las demas entidades resuitados positivos; designar varios
          funcionarios para que en ejercicio de sus funciones de PoiicIa Judicial, contribuyan a las
          investigaciones que se adelantan, bajo la coordinacion de la FiscaiIa General de la Nación;
          dar la preiacion a los estudios de nivel de riesgo y grado de amenaza a los afectados y los
          cuales fueron adelantados por la Seccional Risaraida. El Ministerio de Defensa informó
          que a raIz de la situación presentada, se realizaron dos Consejos de Seguridad en los que
          participó ci comandante dci Bataiion San Matco, y en los que se coordino con otras
          entidades y los mismos afectados las medidas que se pueden adoptar para su protección,
          entre elias las de proveerios con chaiccos blindados, permiso de porte de armas y blindaje
          de instalaciones, por lo que ci comandante dci Bataiion San Matco se comprometió a
          tramitar estas solicitudes ante ci Comando de la Octava Brigada. En ci mismo sentido, la
          Seccional de Inteligencia de la PoiicIa, en coordinacion con ci DAS, procedio a evaluar ci
          documento de la amenaza y actualizar los estudios de seguridad y nivel de riesgo de los
        
          
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          amenazados. La Defensorla del Pueblo informo que solicito a la FiscalIa General de la
          Nación, a la PolicIa Nacional, al Ministerio del Interior y al DAS adoptar medidas de
          protección y seguridad necesarias a fin de garantizar la vida e integridad de los
          amenazados.
          143. El 5 de diciembre de 2002 el Gobiemo de Colombia proporcionó la siguiente
          mformación:
          144. En el caso de Yolanda Becerra, presidenta de la OFP, se informa de que el 21
          diciembre de 2001 el Programa de Protección a Testigos y Personas Amenazadas aprobo
          como medidas de protección tiquetes aéreos nacionales para la Sra. Becerra y sus hijos,
          los cuales pueden ser utilizados en el momento que lo considere necesario. AsI mismo, se
          aprobo un mes de ayuda humanitaria. La Vicepresidencia de la Repüblica se ha venido
          encargando de las gestiones necesarias para la implementacion de las medidas polIticas y
          la FiscalIa General de la Nación respecto a las investigaciones en curso. SegUn el informe
          de la PolicIa Nacional se designo un servicio uniformado de seguridad durante las 24
          horas, distribuido en tres tumos, a la sede de la OFP. El servicio está formado por cuatro
          unidades al mando de un subteniente, quienes portan armamento de largo alcance y radio
          de comunicaciones portatil. Los policIas visitan varias sedes de la OFP, recepcionan
          informaciones y en general brindan asesorIa sobre la seguridad personal y de las
          instalaciones. Durante las 24 horas se realizan patrullajes y puestos de control en los
          sectores aledafios a las sedes de la OFP con el fin de identificar personas y registrar
          vehIculos sospechosos. Cada vez que la OFP realiza algün evento de orden social o
          cultural en los sitios püblicos de la ciudad, se nombra la seguridad con personal
          uniformado de la PolicIa Nacional, asI no sea solicitado expresamente, con el fin de evitar
          cualquier tipo de atentado o sabotaje.
          145. Por otra parte, en cuanto a los presuntos hostigamientos de que han sido objeto
          Dora Guzmán y Gloria Amparo Suárez, el comandante operativo especial del
          Magdalena Medio informo que una patrulla flie enviada al Barrio Primero de Mayo a
          las oficinas de la OFP en cuanto recibieron la información de que personas
          desconocidas se habIan presentado en dicho local para preguntar por una de las
          sefloras. El comandante de la patrulla manifesto que la información fadiitada por la
          Sra. Guzmán Gonzalez flie escasa y no se pudo aclarar los hechos. Hasta la fecha, el
          comandante operativo sefialo no haber recibido ninguna denuncia. Sin embargo ha
          ordenado a las patrullas policiales pasar revistas constantes a las sedes y evitar con
          ello, cualquier clase de atentado o amenazas contra las personas que laboran en dicha
          organización. Por su parte, el jefe de la Unidad Nacional de Derechos Humanos de la
          FiscalIa General de la Nación informo el 26 de noviembre sobre el estado de la
          investigación en relacion con la destruccion de una de las sedes de la OFP, incluyendo
          la detencion preventiva de José David Lodoflo Navarro. Seflala que en respuesta a las
          amenazas sufridas por Dora Guzmán y Gloria Amparo Suárez en el contexto de esta
          investigación el fiscal solicito al Comandante de la PolicIa de Barrancabermeja y al
          DAS que se hiciera el trámite necesario para proteger las vidas de las mismas asI
          como la de los integrantes de la OFP.
          146. En el caso de ASFADDES, el Gobiemo solicito recibir mas información en
          particular sobre el lugar en el que habrIan ocurrido los hechos alegados, para poder
          adelantar las investigaciones correspondientes.
        
          
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          147. El 10 de diciembre de 2002 se remitió informacion sobre denuncias relativas a las
          siguientes personas: Angela Yesenia Brifiez Ballesteros, José Joaquin Hernández
          Garcia, Oswaldo Moreno Ibagué, Diofanol Sierra Vargas, Luis Castro, Hernán Ortiz
          Pam, Aury San Marrugo, Rafael Jaimes Pam, Jairo Valbuena, Ana Ruby Orrego
          y Jorge Freite Romero:
          148. En el caso de Angela Yesenia Brifiez Ballesteros, el Gobiemo informa de que el
          órgano encargado de llevar esta investigación es la Fiscalia cuarta Especializada — Unidad
          Estructura de Apoyo de Ibagué. La investigación se aprehendio de oficio por tanto no
          hubo denuncia. Existe orden de captura contra uno de los presuntos responsables, que
          pertenece a las FARC.
          149. En el caso de José Joaquin Hemández Garcia se informa de que el S de octubre
          1999 la Dirección Seccional de Cundinamarca, del Departamento Administrativo de
          Seguridad, ordeno elaborar un estudio de nivel de riesgo y grado de amenaza al personero
          en mención. Una vez realizadas y analizadas las respectivas confrontaciones y
          verificaciones, se pudo concluir que a esa fecha no se evidenciaron amenazas inminentes
          en contra del Sr. Hemández Garcia. Asi mismo, manifesto el funcionario no estar de
          acuerdo en que le fuera colocado un esquema protectivo, lo que le tracria mas problemas
          segUn él, aduciendo que solo necesitaba que a través del DAS le facilitaran mecanismos
          para adquirir un arma para su defensa personal. Se instruyo al personero sobre técnicas de
          medidas autoprotectivas con el fin de disminuir el riesgo al que pudiera estar expuesto por
          razón de su cargo, haciéndole entrega personal de un manual sobre estas disciplinas
          protectivas. D c igual manera, con base a la solicitud hecha al DAS procedente del Juzgado
          Penal del circuito de Fusagasuga del 17 enero de 2001 solicitando seguridad para el
          funcionario y siguiendo instrucciones de la Dirección de Protección Especial, se dio
          respuesta a Elsa M. Céspedes Hemández, asistente Judicial, mediante oficio del 1.0 de
          febrero de 2001, recomendando efectuar las coordinaciones respectivas con la Fuerza
          Püblica del lugar, atendiendo el factor de la competencia y los medios disponibles. El 23
          de agosto de 2002, cumpliendo con una de las citaciones hechas por la Direccion
          Seccional de Cundinamarca a todos los funcionarios püblicos municipales para analizar el
          nivel de riesgo con motivo de las amenazas generalizadas hechas por los grupos al margen
          de la ley, se hizo presente el Sr. Hemández Garcia y con base a lo manifestado por él, la
          Direccion Seccional ordeno efectuar una reevaluación a su nivel de riesgo. La seccional le
          seflalo la conveniencia de aleJ arse del municipio de Cabrera hasta que las condiciones del
          orden püblico fueran favorables, situación que no aceptó, presentándose lamentablemente
          los hechos ya conocidos. La Defensoria del Pueblo, Regional Cundinamarca, con oficio de
          25 de septiembre de 2002, informo que una vez conoció las amenazas que fueron objeto
          los funcionarios en el mes de Julio, asistió a un Consejo de Seguridad liderado por el
          Gobemador del departamento, con el fin de tratar la problematica de dichos funcionarios.
          Esta Regional convocó una reunion urgente con la Asociación de Personeros de
          Cundinamarca de la cual se elaboro un documento que flie enviado al Ministerio del
          Interior para que se cobijara a los citados funcionarios con las medidas de protección
          plasmadas en las diferentes resoluciones de dicho Ministerio. Se acompafió a los
          delegados de los Personeros de Cundinamarca a las reuniones con la Procuraduria General
          de la Nación, el Defensor del Pueblo y la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones
          Unidas en Colombia
          150. En el caso de Oswaldo Moreno Ibague, el Gobiemo informo que el S de noviembre
          de 2002 la Fiscalia 18, Seccional Meta, remitió las diligencias a la Unidad de Derechos
        
          
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          Humanos de la FiscalIa Viiiavicencio. La PolicIa Regional del Meta informo que ci 3 de
          septiembre de 2002 flie interceptado a las 07.00 horas saliendo de su residencia ci Sr.
          Moreno Ibague por varios sujetos que portaban armamento tipo pistola 9 mm
          despiazándose en motocicietas, quienes dispararon contra ci mencionado causándoie la
          muerte. Sc informa sobre las diligencias policiales iniciales realizadas, tales como
          identificacion del tipo de motocicieta utilizada, la eiaboracion de retratos habiados y la
          inspección del lugar del crimen, entre otros.
          151. El Gobiemo informo igualmente que en ci caso de Diofano 1 Sierra Vargas la
          Defensorla dci Pueblo con oficio de 7 de noviembre de 2002 soiicito al Director de
          Derechos Humanos dci Ministcrio dci Tnterior la adopción de medidas destinadas a
          proteger la vida e integridad de los miembros de la organización no gubemamental de la
          region de Magdaiena Medio. También se soiicito a la Fiscalia General de la Nación ci
          inicio de la respectiva investigación. En ambos oficios se expresó a dichas entidades la
          preocupación que asiste a la Defensoria dci Pueblo porque pese a qi se expidio la
          resoiucion defensorial de 7 marzo de 2001, continüan las amenazas y hostigamientos
          contra los trabajadores de derechos humanos de esta region. El 8 de mayo de 2002 la
          Fiscalia General de la Nación informo que dio trasiado a la Dirección Seccional de
          Fiscalias de Bucaramanga para ci trámite correspondiente. Por su parte la Coordinadora
          dci Grupo de Protección de la Direccion de Derechos Humanos dci Ministerio dci Tnterior,
          informo mediante oficio de 4 de junio de 2002, que soiicito al Director Nacional de
          Fiscalias ci inicio de investigaciones pertinentes que permitan esciarecer los hechos
          denunciados, y a la Policia Nacional reiterando la necesidad de adoptar las medidas de
          seguridad pertinentes para saivaguardar la vida e integridad de los cbfensores de derechos
          humanos de la region dci Magdaiena Medio.
          152. En ci caso de Luis Antonio Castro Aguirre, ci Departamento Administrativo de
          Seguridad, Seccional Meta, Coordinacion de Tnteiigencia con oficio 6 de noviembre de
          2002, informo que se adelantaron diligencias ante la Fiscalia 21 Seccional Viiiaviccncio,
          donde se ilevan a cabo las investigaciones por ci homicidio dci Sr. Castro Aguirre. No se
          ha identificado al presunto autor de la ejecución. La Defensorla dci Pueblo, Regional Meta
          con oficio de 8 de noviembre de 2002 informo que soiicito de manera reiterada ante las
          autoridades competentes en la region, Fiscalia, Policia Nacional y DAS, la adopcion de
          medidas de seguridad para aigunos lideres o representantes de la comunidad ocupante dci
          predio d la Reiiquia, en orden a garantizar los derechos a la vida y la integridad personal
          de los mismos. En coordinacion con otras entidades de carácter nacional e intemacional
          que formaban parte de la mesa de concertación para la büsqueda de soluciones a la
          probiematica pianteada ante la invasion dci predio de la Reiiquia, soiicito a la Policia
          Nacional la ubicacion de miembros de la institución en ci sector, en particular, la
          iocaiizacion de un CAT movii. También se pidio la adopcion de medidas particulares de
          protección para las personas que actuaban como representantes de la comunidad de
          propietarios y de ocupantes de hecho de dicho predio ante la mesa de concertación. La
          defensoria recibio por parte de varios lideres de ASPROVIVIR, peticiones para la
          expedicion de certificados sobre la presentación de quejas para poder salir al parecer dci
          pals; dichos documentos fueron efectivamente entregados a los solicitantes. Igualmente se
          brindo asesorla jurldica y la orientación respectiva. La Defensorla Regional gestionó
          directamente con ci CTCR la salida de Viiiaviccncio de William Enrique Camelo y Luis
          Castro, pues manifestaron temor por amenazas en contra de sus vidas e integridad
          personal. Dichas personas se entrevistaron directamente con ci delegado. Dc la misma
          mancra se brindo asesorlajurldica a los señores en mención para que en ci sitio de
        
          
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          recepción pudicran acceder a! Sistcma Nacional de Atención a la Pobiacion Dcspiazada
          por la Violencia. Sc aciara que ci Sr. Castro acompafiaba continuamente a! Sr. Camelo. La
          Defensorla asigno ci scrvicio de Defensoria Pübiica a! Sr. Camelo para su rcprcscntación
          judicial por ci delito de promoción de invasion de tierras. La Defensorla tiene entendido
          que algunos miembros de ASPROVIVIR Sc encuentran en la ciudad de Bogota d'ectuando
          los trámites que ics permitirán, a! parecer, salir dci pals.
          153. El DAS, Sección Caidas, con oficio de 6 de noviembre de 2002 informo sobre ci
          homicidio de Heman Ortiz Parra y José Robeiro Pineda Gaicano, ocurrido ci 12 de abri!
          de 2002. El Gobiemo informa de que actualmente se cursa una investigación por este
          hecho y que hasta la fecha no se ha identificado a los presuntos autores dci crimen. La
          investigación está a cargo de la Fiscalia 3 Delegada dci Tribunal Superior de Manizaics.
          Dc acuerdo a las informaciones de inteligencia que manejan los distintos organismos dci
          Estado, los responsabies de los homicidios serlan grupos de extrema derecha que
          delinquen en la zona, y una de las razones por las cuales no se han podido obtener
          resuitados positivos es por la carencia de testigos presenciales dci hecho, pues de hacen
          muchas conj eturas de presuntos responsabies pero sin aportar pruebas que permitan
          vincularios formalmente a! proceso. El Ministerio dci Interior, la Coordinadora dci (lirupo
          de Protección, con oficio de 20 de mayo de 2002, informo que ci Comité de
          Reg!amentacion y Eva!uacion de Riesgos, en su sesión de 7 de mayo de 2002 decidio
          aprobar un esquema de seguridad colectivo para la Junta Directiva de SIINTRAELECOL
          Manizaics y ci respectivo Estudio Técnico de Nive! de Riesgo. La Procuradurla General
          de la Nación informo que la investigación se encuentra en etapa de indagacion preliminar
          de fecha S de agosto de 2002.
          154. En ci caso de Aury Sara Marrugo, ci jefe de la Oficina Asesora Jur ldica dci DAS
          de Bogota, con oficio de 8 de noviembre de 2002 comunicó que la investigación la
          adelanta la Fiscaha 28 de la Unidad Naciona! de Derechos Humanos.
          155. En cuanto a los casos de Jairo Vaibuena y Ma Ruby Orrego se informa de que ci
          25 de octubre de 2001 fueron alertados ci Ministerio dci Interior y la Fiscaha General de
          la Nación sobre ci asesinato de ambos.
          156. El expediente sobre ci homicidio de Jorge Freite Romero se encuentra en la
          Fiscaha Secciona! de la Ciénaga Magda!cna, sin que se haya vinculado a ninguna persona
          como presunto responsabie.
          157. El 17 de diciembre de 2002 ci Gobiemo de Colombia envió información
          relacionada con ci caso de Rafael Jaimes Parra. Jnforma de que la causa de la muerte
          estabiecida en ci certificado de defuncion de Rafael Jaimes Parra es muerte violenta con
          arma de fuego y que se rea!izo necmpsia en conformidad con la icy. La investigación
          preliminar se inició de oficio a cargo de la UINDH—DIH, Unidad de Apoyo Bucaramanga.
          Sc informa de que hasta la fecha se han identificado dos presuntos miembros dci
          homicidio, contra quienes se profirio orden de captura y a! parecer son integrantes de las
          AUC. El Gobiemo agrega que no se visiumbra hasta ci actual momento procesa!
          participación de organismos estataics en la comisión de los hechos. La investigación se
          encuentra en etapa de instrucción.
          158. El 7 de enero de 2003, ci Gobiemo de Colombia informó sobre ci caso de
          Rigoberto Medina Dagua y WiHington Medina Dagua. A! respecto se informa de que ci
        
          
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          Ministerio del Jiiterior requirió que la Ofic ma de Derechos Humanos del Ministerio de
          Defensa Nacional y la Fiscalia General de la Nación verifiquen la informacion. El
          Departamento Administrativo de Seguridad informo que dio traslado al coordinador de la
          Oficina de Derechos Humanos del Ministerio de Defensa Nacional, asi como a la
          Personerla Municipal de JamundI y la Oficina de Derechos Humanos de la Tercera
          Division del Ejército. La Personerla Municipal de JamundI recepcionó declaracion
          juramentada de los arriba mencionados y de Janet Medina Dagua, dentro del
          procedimiento de investigación de caracter averiguatorio por presunta falta disciplinaria.
          La Tercera Brigada del Ej ército con sede en Cali, a través del Batallon de Contraguerrillas
          No. 48 “Heroes de las Trincheras”, en desarrollo de la operación “Cali Libre”, capturaron
          en flagrancia, el 28 de mayo de 2002, a Rigoberto Medina Dagua y Willington Medina
          Dagua en posesión de armas de fuego (un revolver y una granada de mano), los cuales
          fueron dejados a disposicion de la Fiscalia Seccional 132. Se informa de que la
          ProcuradurIa General de la Nación y la Defensorla del Pueblo iniciaron gestiones en
          relacion con el caso, en particular requerimientos de información a otras entidades
          püblicas.
          Observaciones
          159. La Representante Especial agradece al Gobierno de Colombia las respuestas
          enviadas y al Presidente Alvaro Uribe VelCz por su comunicación que expone la
          politica del Gobiemo en materia de derechos humanos. La Representante Especial
          reitera su profunda preocupación por el ambiente de intimidacion e inseguridad en el
          que trabajan los defensores de los derechos humanos en Colombia y el patron de
          abusos graves cometidos contra los mismos. En este contexto, la Representante
          Especial toma la oportunidad para enfatizar la importancia que revierte el seguimiento
          de las recomendaciones que formulo tras su visita a Colombia en el aim 2001
          (E/CN.4/2002/106/Add.2), con la convicción que Cstas han sido recibidas con
          beneplacito por el nuevo Gobiemo electo y que serán atendidas de manera prioritaria
          para fortalecer la promoción y la protección de los derechos fundamentales de los
          defensores de los derechos humanos en el pals.
          Costa Rica
          Comunicación enviada
          Liamamiento urgente
          160. El 25 de noviembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias y el Relator Especial sobre la yenta de nifios, la prostitución infantil
          y la utilizacion de nifios en la pomografia en relacion con las amenazas de muerte y los
          actos de intimidacion de los que serlan victimas miembros de la organización Casa
          Alianza. Se alega que desde la apertura del juicio contra cinco presuntos miembros de la
          primera red de pedofilos en Internet que se ha desarticulado en Costa Rica, varios
          funcionarios de Casa Alianza habr lan sido amenazados de muerte. Las amenazas se
          producirlan debido al trabaj o de investigación que la organización realizo sobre esta red y
          que habr la estado al origen de la detencion de los acusados. En particular se recibieron
          informes indicando que un hombre desconocido habria llamado a la casa de Roclo
          RodrIguez, directora de la investigación realizada en la Oficina Regional de Casa Alianza
          para America Latina y le habr la dicho: “si usted declara el jueves vamos a volarle la
        
          
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          cabeza”. Otro hombre habrIa ilamado por teléfono a las oficinas de Casa Aiianza gritando:
          “muerte, muerte, muerte”. Se reportó que ci 22 de noviembre cuando saiIa de su casa,
          acompafiada por dos guardias de seguridad privada, la Sra. RodrIguez habrIa observado un
          pick-up sin piacas y con los vidrios polarizados estacionado en la acera frente a su casa.
          Al ilegar a la oficina de Casa Aiianza habrIa recibido una ilamada anónima diciendo: “qué
          bonita biusa verde tiene puesta hoy”, dejándoie saber que quienes la habrlan ilamando la
          habian seguido. En este contexto, se recibio información que indica que la Sra. RodrIguez
          debIa deciarar ante ci tribunal ci mismo dIa en ci que se habrla producido este incidente.
          Sc alega que la Corte negó la solicitud presentada para que ci juicio sea realice de forma
          privada con ci fin de proteger la identidad de la funcionaria de Casa Aiianza. También se
          recibicron informaciones indicando que durante ci fin de semana de los dIas 16 y 17 de
          noviembre, un vehiculo Hyundai color café se habrla detenido en la caile en donde vive
          Bruce Harris, Director Regional de Casa Alianza para America Latina. Dos hombres y una
          mujer habrlan preguntado al guardia en donde vivIa Bruce Harris y su familia. Sc alega
          que las personas ilevaban un mapa de la casa de Bruce Harris. También se informo que ci
          mismo vehiculo habrla estado estacionado fuera de la oficina de Casa Aiianza ci 12 de
          noviembre.
          Comuthcación recibida
          161. El 6 de enero de 2002, ci Gobierno de Costa Rica envió una comunicación a ci
          que indica que ci Ministerio de Seguridad Pübiica, en coordinacion con ci Ministerio
          PUblico y funcionarios de Casa Aiianza, reaiizó un efectivo trabajo de investigación que
          pcrmitió la detencion de un grupo de pedofiios, ci cual flie ilevado ante los tribunaics de
          justicia y posteriormente condenado a penas de cárcei que oscilan entre los 16 y los 30
          aims. En ci marco dci proceso penal, representantes de la organización Casa Aiianza
          seflalaron a través de un comunicado de prensa que estaban siendo objeto de amenazas,
          por lo que de inmediato ci mismo Presidente de la Rcpübiica, Abel Pacheco, giro
          instrucciones al Ministerio de Seguridad Pübiica, para que un oficial de la Policia Especial
          de Apoyo acompafiara a las personas amenazadas las 24 horas dci dIa, incluidos los fines
          de semana, hasta fecha no defmida. Es importante indicar que en este juicio no solamente
          fueron amenazados los personeros de Casa Aiianza, sino ademas ci Representante dci
          Ministcrio PUblico, aigunas victimas y otros testigos, aigunos de los cuales se mostraron
          reticentes a presentarse a deciarar ante ci tribunal de juicio, por lo que bizo necesario la
          presencia policial para que comparecieran a deciarar.
          Observaciones
          162. La Representante Especial agradece al Gobiemo de Costa Rica su Fonta respuesta
          a su ilamamiento urgente.
          Cuba
          Cartas de alegación enviadas
          163. El 10 de septiembre de 2002 la Representante Especial y ci Relator Especial sobre
          la cuestión de la tortura enviaron una carta de aiegacion en reiacion con Francisco
          Chaviano GoMá1e Presidente dci Consejo Nacional por los Derechos Civiles en Cuba,
          grupo de derechos humanos cuyo trabaj o inciuye la documentacion de casos de cubanos
          que han desaparecido en ci mar intentando salir dci pals. El Sr. Chaviano Gonzalez habrla
        
          
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          sido condenado a 15 aims de prisión tras haber sido acusado en 1994 de revelar secretos
          relativos a la seguridad del Estado y de faisificar un documento. Dc acuerdo con la
          información recibida, durante su detencion habrla estado recluido en una ceida de castigo
          durante a! menos tres meses en 1999, perlodo durante ci cual habrla sufrido de üicera
          duodenal, artritis y probiemas respiratorios e bipertensión y no habrla recibido tratamiento
          medico. Ademas, de acuerdo con la información recibida, habrla sido goipeado durante su
          detencion y ci 17 de junio de 1999, los guardias de la cárcei le habrIan fracturado la tibia y
          ic habrlan causado heridas en la cara. El Sr. Chaviano habrla emprendido diferentes
          huelgas de hambre para ilamar la atención sobre las condiciones de su encierro.
          164. El 2 de octubre de 2002, la Representante Especial notifico a! Gobierno que recibio
          información relacionada con presuntos actos de intimidacion contra integrantes de la
          Fundación Cabana de Derechos Humanos (FCDH) ci 8 de marzo de 2001 en Cègo de
          Avila. Segün la información proporcionada, mas de 30 integrantes de dicha organización
          habrlan intentado asistir a la reunion ordinaria mensual de la Secretarla Nacional, pero
          habrlan sido impedidos por las flierzas combinadas de la Policia Nacional Revolucionaria
          y la Policia Politica. Dichas f'ucrzas habrlan procedido a! arresto de varios integrantes de
          la FCDH, ics habrlan levantado actas de advertencia o acusado de asociación y reunion
          ilicitas. Otros habrIan sido expuisados de Ciego de Avila o habrlan tenido que pagar
          muitas. El S de abril de 2001 en Piacetas Villa Clara, la Policia Politica habrla acordonado
          la casa donde se habrla organizado una reunion de la FCDH, para impedir que los
          integrantes de la organización participen en la misma. Los activistas habrlan sido
          obligados a regresar a sus domicilios y aigunos habrlan sido arrestados posteriormente
          para expuisarios hacia otros pobiados.
          Comunicaciones recibidas
          165. El 3 de diciembre de 2002, ci Gobierno de Cuba comunicó a la Representante
          Especial que Francisco Chaviano Gonzalez se encuentra efectivamente cumpliendo una
          sanción de privación de libertad hasta ci 2 de mayo de 2009. Se afiade que “flie
          sancionado por haber cometido graves delitos, entre los que sobresaic ci de reveiacion de
          secretos concemientes a la seguridad dci Estado”, en particular por haber entregado
          informaciones relativas a la seguridad dci pals a los Estados Unidos. El Gobiemo de Cuba
          sostiene que las alegaciones sobre supuestos malos tratos y denegacion de atención
          mCdica son faisas y que las autoridades cubanas o sus agentes no han causado daflo ni
          lesion aiguna a! Sr. Chaviano Gonzalez. Made que ci detenido ha estado recibiendo
          tratamiento medico adecuado de manera permanente, acorde a los padecimientos que
          presenta, que no son de gravedad y son atendidos por ci servicio medico penal. Sc
          comunica que “ci Sr. Chiaviano no flie goipeado, no tiene fractura en la tibia, ni se ic ha
          ocasionado herida aiguna en la cara”.
          166. El 16 de enero de 2002 ci Gobierno de Cuba comunicó que ci nombre de
          Fundacion Cubana de Derechos Humanos no corresponde con ci de ninguna organizacion
          no gubemamental en ci pals ni aparece en ci Registro de Asociaciones a! amparo de la Ley
          54/81 (Ley de Asociaciones y su Registro). El Gobiemo afiade que ci nombre mencionado
          ha sido utilizado por aigunas personas con la intención de enmascarar acciones delictivas
          realizadas con ci financiamiento y a partir de las instrucciones de la Sección de Intereses
          de los Estados Unidos en La Habana. Durante 2001 y los primeros meses de 2002,
          personas que se identifican como miembros de la supuesta organizacion de referencia se
          reunieron con la entonces jefa de la sección mencionada. Las personas autoidentificadas
        
          
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          como lIderes de la supuesta organización son individuos con una clara conducta antisocial
          y que cuentan con amplios expedientes de delitos comunes. Las personas que se
          identifican como miembros de la supuesta organización han organizado reiteradamente
          acciones de alteracion del orden püblico. Contrario a lo que se alega, en ningUn caso las
          autoridades cubanas de orden interior han reprimido o intimidado a dichas personas, y
          mucho menos se ha procedido a! arresto o procesamiento judicial de alguna de ellas, a
          pesar de que algunas de sus acciones podrIan considerarse constitutivas de delito con
          arreglo a la ley. No obstante, debido a que como consecuencia de sus acciones este grupo
          ha provocado reacciones espontáneas de rechazo de la poblacion, los funcionarios del
          orden interior han tenido que tomar medidas disuasivas, para evitar que las alteraciones
          del orden püblico perturben la tranquilidad ciudadana y generen situaciones de violencia.
          No se ha impedido ni obstaculizado actividad alguna de las personas identificadas como
          miembros de la supuesta organización mencionada en la comunicacion. Sin embargo,
          personas asociadas a la supuesta organización, fueron responsables el 4 de marzo de 2002,
          en la provincia de Ciego de Avila, de actos delictivos que concluyeron con gravIsimos
          disturbios en el interior del Hospital Antonio Luaces Jraola, que provocaron, entre otros
          dafios y perjuicios, la obstruccion de servicios medicos, incluidos los de urgencia, por
          espacio de dos horas, poniendo en peligro la vida de numerosas personas, entre ellas las de
          varios nifios. Los responsables de estos hechos están siendo debidamente procesados.
          Observaciones
          167. La Representante Especial agradece a! (I}obierno de Cuba las respuestas enviadas a
          sus comunicaciones.
          République Demoenitique du Congo
          Conununications envoyées
          168. Le 23 avril 2002, la Representante speciale, conjointement avec le President-
          Rapporteur du (I}roupe de travail sur la detention arbitraire et le Rapporteur special sur
          la situation des droits de l'homme en Republique democratique du Congo, a transmis
          un appel urgent concemant N'sil Luanda Shandwe, président du Comite des
          observateurs des droits de l'homme (CODHO). Selon les informations reçues, le 19
          avril 2002, N'sii Luanda Shandwe aurait etc arrête a son domicile par deux
          inspecteurs de la Cour d'ordre militaire (COM) sans être informe des raisons de son
          arrestation. Les inspecteurs auraient procede a la fouille de la maison de N'sii Luanda
          Shandwe et auraient saisi certains documents. Ils auraient emmene N'sii Luanda
          Shandwe a la COM oU il aurait etc interroge sur ses activites au scm du CODHO de
          même que sur sa visite a la Commission des droits de l'homme a (ienève. Ii aurait de
          plus etc questionné sur ses relations avec Bisimwa, etudiant detenu au Centre
          penitentiaire et de reeducation de Kinshasa pour <
          
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          169. Le 24 mai 2002, la Représentante spéciaie a envoyé un appel urgent
          concemant Me Wffly Wenga Ilombe, avocat auprès de la cour d'appei de Kinshasa et
          membre du Centre africain pour la paix, la democratic et ics droits de i'homme
          (ACPD). Scion ics informations reçues, Me Wiiiy Wenga Jiombe aurait ete arrêté a
          Kinshasa ic 20 fevrier 2002 sur ia base d'un mandat d'amener signé par ic magistrat
          Likuiia, membre du parquet près ia COM. Après avoir été detenu au cachot de ia
          COM, Me Wiiiy Wenga Jiombe aurait été interroge ic 22 fevrier 2002 par quatre
          magistrats de ia COM sur ics reiations qu'ii aurait entretenues avec ic major
          Kamwanya Bora Uzima, i'un des présumés assassins du Président Laurent-Désiré
          Kabiia. vf Wiiiy Wenga Jiombe aurait ensuite été piacé en detention pour atteinte a ia
          sécurité de i'Etat, puis transféré a ia prison centraic de Makaia a Kinshasa. Ii aurait été
          battu d enferme dans une ceiiuie infestec de punaises en vue de i'amencr a avouer ses
          hens avec ic major Kamwanya Bora Uzima. D'après ics informations reçues,
          i'arrestation et ia misc en detention de M Wiiiy Wenga Jiombe precederaicnt ia
          pubiication d'un rapport de i'ACPD dans icquci cc demier aurait dénoncé ic manque
          d'independance judiciaire dans ic pays. Les demarches entreprises par ia famiiie de
          Me Wiiiy Wenga Jiombe et par ic barreau de Kinshasa/C}ombe en vue de connaitre ic
          motif de son arrestation auprès du magistrat Likuiia se scraient reveiees sans suite.
          170. Le 18 juiiiet 2002, ia Représentante speciaie, conjointement avec ic Président-
          Rapporteur du (liroupe de travaii sur ia detention arbitraire, ic Rapporteur spéciai sur
          ia question de ia torture, ic Rapporteur speciai sur ia promotion et ia protection du
          droit a ia iiberte d'opinion et d'expression et ic Rapporteur speciai sur i'independance
          des juges et des avocats, a envoyé un appei urgent concernant vt Mpinga Tshibasl4
          batonnier du KasaI-Orientai. Scion ics informations reçues, M Mpinga Tshibasu
          aurait été arrêté ic 3 juiiiet 2002 dans sa residence par i'Agcnce nationaic de
          renseignement (ANRIMbuji-Mayi) aiors qu'ii devait tenir un point de presse sur
          <
          
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          les représentants des cadres du RCD-Goma n'auraient pas apprécié cc commentaire et
          auraient fait un rapport a l'APR.
          172. Le 2 septembre 2002, la Représentante spéciale, conjointement avec le
          Rapporteur special sir la question de la torture, a envoyé un appel urgent concemant
          l'état de sante du détenu N'sil Luanda Shandwe, président du CODHO. D'après les
          renseignements reçus, N'sii Luanda Shandwe serait tombé gravement malade au
          Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa. Ii serait atteint de la fièvre
          typholde et de la malaria. Ii serait actuellement sous perfusion et recevrait de
          puissants medicaments contre la douleur pour calmer de violents maux de ventre dont
          ii souffrirait depuis le debut de sa detention ii y a plus de quatre mois. Le docteur du
          Centre aurait recommande que N'sii Luanda Shandwe subisse une operation
          chirurgicale suivie d'un traitement plus approprié dans un autre centre medical mieux
          équipé que l'infirmerie du Centre oU il serait actuellement soigné. Ii semble cependant
          que les autorités penitentiaires s'opposent a son transfert.
          173. Le 24 octobre 2002, la Représentante speciale, conjointement avec le
          Rapporteur special sur l'independance des juges et des avocats et le Rapporteur
          special sir la situation des droits de l'homme en Republique democratique du Congo,
          a envoyé un appel urgent concemant Sébastien Kayembe Nkokesha, président du
          conseil d'administration de l'Observatoire congolais des droits de l'homme et avocat
          au barreau de Kinshasa. Selon les informations reçues, Sebastien Kayembe Nkokesha
          aurait été enleve le 15 octobre 2002 vers 15 heures au centre ville de Kinshasa par des
          hommes armés en tenue militaire. Ii aurait été conduit de force a Maluku, a plus de
          50 km de Kinshasa, oU il aurait reçu un liquide inconnu dans les yeux et été battu a
          coups de bane de fer. Ii aurait été ensuite conduit et laissé pour mort a Kimbondo sur
          la route du Bas- Congo. Son véhicule aurait été retrouvé incendié 24 heures plus tard a
          Maluku. Les hommes en tenue militaire, parmi lesquels un colonel non identifle, lui
          auraient reproche d'être <
          
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          et incendié 1200 maisons a Ankoro le 10 novembre 2002, causant ainsi la mort d'une
          centaine de civils. Ii semblerait que l'abbé Muyila soit également recherché.
          175. Le 5 novembre 2002, la Représentante spéciale a informé le Gouvernement
          qu'elle avait reçu des renseignements concemant Golden Misabiko et Hubert
          Tshiswaka, respectivement président et directeur administratif et financier de
          l'Association africaine des droits de l'homme (ASADHO). Dans la matinée du 26
          février 2002, trois militaires armés de la COM de Lubumbasbi se seraient présentés a
          deux reprises au bureau de l'ASADHO dans le but allégué d'arrêter sans mandat
          Golden Misabiko et Hubert Tshiswaka. Constatant leur absence, les militaires seraient
          repartis et auraient rejoint plus tard par téléphone Golden Misabiko qu'ils auraient
          alors sommé de se rendre a la COM pour être interrogé sur des faits devant lui être
          communiqués sur place. Golden Misiboko aurait alors demandé une convocation en
          règle, laquelle aurait été déposée au bureau de 1'ASADHO vers 16 h 30. Quoique la
          raison de cette convocation ne flit pas indiquée, des sources affirment qu'elle pourrait
          être liée a des propos tenus par Golden Misabiko lors d'une entrevue a la station de
          radio Voice of America le 21 février 2001. Lors de cette entrevue, Golden Misabiko
          aurait invite les partis en guerre a entrer en pourparlers. Selon les informations reçues,
          Golden Misaboko et Hubert Tshiswaka ne se seraient pas rendus a la COM et
          vivraient dans la clandestinité depuis leur convocation. Cette demière ferait par
          ailleurs suite a une série d'actes de représailles a leur endroit. Ainsi, Golden Misabiko
          aurait été détenu arbitrairement du 5 février au 13 septembre 2001 pour avoir dénoncé
          l'exécution d'un certain nombre de putschistes présumés (voir l'appel urgent envoyé
          le 22 février 2001 par la Représentante spéciale conj ointement avec le Rapporteur
          special sur la question de la torture). Ii aurait de plus été la cible de menaces de la pirt
          de la Detection militaire des activités anti-patrie en novembre 2001. Hubert
          Tsbiswaka aurait quant a lui été arrêté le 14 mai 2001 au siege de 1'ASADHO aprCs
          avoir rencontré le Consul général de Belgique puis emmené au siege de l'Agence
          nationale de renseignement. Ii aurait été libéré le lendemain (voir l'appel urgent
          envoyé le 16 mai 2001 par la Représentante spéciale conjointement avec le
          Rapporteur special sur la situation des droits de l'homme en République démocratique
          du Congo et le Président-Rapporteur du Groupe de travail sur la detention arbitraire).
          D c plus, le 22 janvier 2002, Hubert Tsbiswaka aurait reçu une convocation de service
          du parquet de la COM, cour d'exception compétente en mati Cre d'infractions
          commises par des militaires. Le lendemain, il aurait été inteffogé par le magistrat
          militaire M tm Mwasengi qui aurait alors déclaré agir sur instruction du Ministre
          Mwenze Kongolo, chargé de l'ordre public et de la sécurité nationale a Kinshasa. Au
          cours de l'interrogatoire, il aurait été sommé de fournir une liste des personnes qu'il
          aurait fait fuir du pays en mai 2001.
          176. Le 7 novembre 2002, la Représentante spéciale et le Rapporteur special sur la
          situation des droits de 1 ‘homme en République démocratique du Congo ont informé
          les autorités du Rassemblement congolais pour la democratic (RCD) qu'ils avaient
          reçu des renseignements selon lesquels les acteurs de la société civile, en particulier
          les militants pour la démilitarisation de la ville de Kisangani, semient la cible d'une
          violente politique de repression de la part du RCD. Les cas suivants, en particulier,
          ont été portés a leur attention.
          177. Dismas Kitenge Senga, président du (liroupe Lotus, organisation non
          gouvemementale de defense des droits de l'homme basée a Kisangani, aurait été la
        
          
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          cibie de menaces des services de sécurité et renseignement militaires (DSR) du RCD a
          la suite de la rencontre du Premier Ministre beige avec ia société civiie ie 1 er juiiet
          2001 a Kisangani. Lors de cette rencontre, Dismas Kitenge Senga aurait demandé
          pubiiquement ia démiiitarisation de ia viiie de Kisangani par ies troupes du RCD et de
          i'APR. A ia suite de cette déciaration, ies autorités du RCD auraient accuse ie Groupe
          Lotus et son président de trabison, d'incitation a ia guerre et d'espionnage pour ie
          compte de puissances étrangères et du gouvemement de Kinshasa. Ces accusations
          auraient été reiayées par ia Radio - Téiévision Congoiaise. Dc pius, clans ies nuits du 4
          au 5 juiiiet et du 7 au 8 juiiiet 2001, une patrouiiie du DSR aurait effectué une
          descente clans ie quartier de Dismas Kitenge Senga dans ie but aiiégué de iocaiiser son
          domiciie et ie siege du (liroupe Lotus.
          178. Majaliwa Kanazi, coordonnateur du Comité d' action pour ie déveioppement
          intégrai, aurait été détenu du 6 au 8 aoüt 2001 pour avoir transmis a ia Ligue des
          droits de ia personne dans ia region des (I}rand-Lacs des documents faisant état des
          vioiations des droits de i ‘homme perpétrées par ies membres du RCD dans ia region
          d'Uvira.
          179. Le 9 aoüt 2001 vers midi, ie pasteur Claude Olenga Suinaill, président de ia
          Commission justice et paix de i'archevêché de Kisangani, aurait été appréhendé a son
          bureau par des agents du DSR puis emmené sous escorte a ieurs bureaux. us auraient
          ensuite force ie pasteur Ciaude Oienga Sumaiii a se dévêtir et iui aurait infligé
          piusieurs coups de fouets, iui causant de sévCres biessures aux cuisses, aux fesses et
          au dos. Le pasteur Ciaude Oienga Sumaiii aurait ensuite été mis au cachot puis
          interrogé sur ie contenu de ses emissions de radio diffihsées sur Amani, une station de
          radio appartenant a i'Egiise cathoiique. Ii aurait de pius été interrogé sur ia position de
          ia société civiie sur ia démiiitarisation de Kisangani et sur ses contacts personneis
          avec des membres de ia société civiie. Ii aurait été reiaché a 21 heures avec i'ordre
          formei de ne pas témoigner sur ie traitement qu'ii aurait subi sous peine d'être de
          nouveau arrêté.
          180. Jules Nteba, président de i'association Eiimu, une organisation non
          gouvemementaie qui combat i'anaiphabétisme, aurait été arrêté ie 31 octobre 2001 au
          Burundi, oU ii se serait réfugié en aoüt 2001 a ia suite de graves menaces pesant sur
          iui. Scion ies informations reçues, Juies Nteba aurait immédiatement été transféré par
          ia poiice de (I}atumba aux bureaux de ia Direction généraie des migrations a Uvira. Le
          8 novembre 2001, ii aurait été transféré a ia Brigade spéciaie de recherche a Bukavu
          puis, ie iendemain, a (ioma oU ii aurait été détenu clans ie cachot du <
          
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          182. Le 4 janvier 2002, de 9 heures a midi, des forces policières auraient bloqué
          l'accès a la salle de la cathédrale de Kisangani oU devait se tenir la joumée de
          réflexion sir l'évaluation du processus de paix et sur l'organisation de la police et de
          l'administration de Kisangani après la démilitarisation. Selon les informations reçues,
          le maire de la ville de Kisangani aurait interdit la tenue de cet événement organisé par
          le (liroupe des chrétiens pour la paix. La veille, la mdio officielle aumit diffuse un
          communiqué des services du RCD qui déclarait que cette reunion ne pouvait avoir
          lieu le jour ferié consacré a la commemoration des martyrs de l'indépendance et
          qu'elle serait autorisée a une date ulterieure, fixée par les autorités. Par ailleurs, lors
          d'émissions de radio difthsées les 3, 4 et S janvier 2002, un représentant du RCD,
          Fundi Malanda Wa Batiaferi, aurait présenté Blaise Bolomba, président du Groupe
          des chretiens pour la paix, Dismas Kitenge Senga, président du Groupe Lotus,
          Gilbert Kalinde Abeli et François Zoka, membres du Groupe Lotus, et Gilbert
          Loya Losana, membre de l'organisation <
          
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          assure la ReprCsentante spCciale qu'elle recevrait les informations souhait Ces en temps
          utile.
          Observations
          186. La ReprCsentante spCciale remercie la Mission permanente pour sa lettre, mais
          regrette qu'aucune rCponse a la substance de ses communications ne lui soit parvenue
          de la part du (I}ouvemement.
          Ecuador
          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          187. El 7 de enero de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          sobre la intensificación del clima de inseguridad para los defensores, dirigentes sindicales
          y organizaciones de derechos humanos. SegUn la información recibida, miembros de la
          Red Ecuatoriana de Derechos Humanos y Sindicales (REDHS) adjunta a la Confederacion
          Ecuatoriana de Organizaciones Sindicales Libres (CEOSL) seguirlan siendo objeto de
          amenazas por parte del grupo paraestatal denominado Legion Blanca qie apareció en Julio
          de 2001. Se informa de que el grupo Legion Blanca, mediante el uso del correo
          electronico y de comunicaciones püblicas, tratarla de deslegitimar a los sindicalistas y
          defensores de los derechos humanos. Asimismo, se informo que el 29 è octubre de 2001
          la REDHS habrIa recibido amenazas por correo electronico que dicen lo siguiente: “ahora
          les toca el turno a ustedes, parias, extremistas, comunistas, pacifistas y falsos defensores
          de los derechos humanos”. Estos hechos estarlan relacionados con la importante labor de
          defensa de los derechos humanos realizada por diversas asociaciones reconocidas
          internacionalmente, entre las cuales se encuentra la REDHS. En este sentido cabe recordar
          el llamamiento urgente enviado el 6 de agosto de 2001 wr la Representante Especial y la
          Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitraras. SegUn la
          información recibida, el 30 de Julio de 2001, varias organizaciones de derechos humanos,
          entre las cuales están el Centro de Documentación en Derechos Humanos Segundo
          Montes Mozo S. J., la Comisión EcumCnica de Derechos Humanos (CEDHU), la
          Fundacion Regional de Asesorla en Derechos Humanos (IINREDH), el Frente Ecuatoriano
          de Derechos Humanos (FEDHU), el ComitC Andino de Servicio (CAS/AFDSC) y el
          Servicio, Paz y Justicia (SERPAJ del Ecuador), habrIan recibido, a travCs de correo
          electrónico, amenazas de muerte dirigidas a sus integrantes por parte de la Legion Blanca.
          Ademas, se informo que tras las primeras amenazas se habrIa instruido a la PolicIa
          Nacional para que investigase el caso y se habrIa constatado la existencia del grupo
          paraestatal.
          188. El 10 de septiembre de 2002, la Representante Especial y el Relator Especial sobre
          la cuestión de la tortum enviaron una comunicacion en relacion con la situación de varios
          travestIs que habrIan sido arbitrariamente detenidos y maltratados el 15 de Junio de 2001
          cuando la policIa habrIa efectuado una redada en el centro de (I}uayaquil. Dc acuerdo con
          la información recibida, los detenidos habrIan sido golpeados por agentes de la policIa en
          presencia del cx intendente de la PolicIa Nacional de (I}uayas. Henry RodrIguez Lozano,
          coordinador del Departamento de TransgCnero de la Fundacion Amigos por la Vida,
          habrIa presenciado la actuación policial y habit intentado tomar fotografIas de la redada
          pero unos agentes de la policIa se habrIan apoderado de la cámara y habrIan destruido los
        
          
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          negativos de las fotos. La cámara no habrIa sido devuelta a su propietario hasta tres dIas
          mas tarde. Henry RodrIguez habrIa sido detenido durante la redada. El Relator Especial y
          la Representante Especial han sido informados de que mientras estaba en el furgon
          policial camino de la Jefatura de la Policia Nacional, conocida como Cuartel Modelo, unos
          agentes de policia le habrIan dicho que su detencion era una represalia por sus constantes
          denuncias sobre violaciones de derechos humanos perpetradas por agentes de policia, y
          que deberIan dispararle y arroJ ar su cuerpo a la Perimetral 4. HabrIa sido puesto en
          libertad el 18 de jinio de 2001. Henry RodrIguez habrIa informado de su caso al Defensor
          del Pueblo de Guayas y Galapagos en una carta fechada el 19 de Junio de 2001. Cinco
          meses después, el 11 de noviembre, el Sr. RodrIguez Lozano habrla sido nuevamente
          detenido cuando estaba con unos amigos en la plaza del Mercado de las Almas. Habrla
          permanecido privado de libertad hasta la tarde del 14 de noviembre. Habrla sido acusado
          de cometer atentado contra la moral püblica, de agresión verbal y de consumir alcohol en
          la calle. Sin bargo, se teme que haya podido ser detenido a causa de su defensa püblica
          de los derechos de lesbianas, gays, bisexuales y transexuales.
          Carta de alegación
          189. El 2 de octubre de 2002 la Representante Especial notificó al Gobiemo que recibio
          información sobre los siguientes casos.
          190. La noche del 23 de agosto de 2002 desconocidos habrIan allanado las oficinas de la
          INREDH, en Quito. SegUn la información proporcionada, quienes entraron en las oficinas
          de la Fundacion, habrlan revisado los archivos informaticos y escritos en tres oficinas de
          la Fundacion. Ademas habrlan robado 2.500 dolares del escritorio del contador. Una
          denuncia formal habrla sido presentada ante la policia Judicial y el ministerio püblico por
          parte de la INREDH.
          191. D c acuerdo con la información recibida, el 7 de Julio de 2002, suJetos no
          identificados habrlan entrado en las oficinas de la Auditoria Democthtica Andina en
          Quito, donde habrlan accedido a los archivos y robado los documentos del caso Vicente
          (liriJalva Bueno. Este caso flie presentado ante la Comisión Interamericana de Derechos
          Humanos en septiembre de 2001. AdoWo Perez Esquivel, Premio Nobel de la Paz habrla
          solicitado que las autoridades realicen una investigación proliJa sobre el presunto robo.
          Observaciones
          192. La Representante Especial lamenta no haber recibido respuestas a las
          comunicaciones enviadas al Gobiemo del Ecuador.
          Egypt
          Conununications sent
          193. In a letter dated 26 February 2002, the Special Representative, together with
          the Special Rapporteur on the independance of Judges and lawyers, welcomed the
          decision of 6 February 2002 of the Court of Cassation to order a retrial in the case of
          Saad Eddin Ibnihiin and 27 co-defendants. The Special Representative and the
          Special Rapporteur took the opportunity to inform the Government of Egypt that they
          had received information according to which Mr. Ibrahim and his co- defendants had
        
          
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          remained in custody pending trial and served a further period of eight and a haW
          months as part of the sentence since their conviction. The Special Representative and
          the Special Rapporteur appealed to the competent authority to withdraw the charges
          against them, noting that the charges related to their activities as human rights
          defenders. if, however, the charges were to be pursued, the Special Representative and
          the Special Rapporteur urged the Government to guarantee all the safeguards for a fair
          trial in accordance with article 14 of the International Covenant on Civil and Political
          Rights.
          194. On 23 May 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on freedom of opinion and expression and the Special Rapporteur on the
          question of torture, sent an urgent appeal regarding nine activists who were reportedly
          arrested in May 2002 after they announced that they were organizing a peaceful
          demonstration on the anniversary of the Palestinian massacres of 1984 to protest
          against alleged massacres committed by Israeli troops in the occupied Palestinian
          territories. Manal Khaled, an editor for an Egyptian TV station, and Sameh Kamal,
          a computer engineer, were reportedly arrested on 5 May 2002 at El Tahrir Square by
          several plain-clothes policemen. They were reportedly taken to Kasr El Neil Police
          Station and presented to the State Security Prosecution where they were reportedly
          charged with possessing documentation and publications - reportedly a newsletter and
          other documents of the Popular Committee of Solidarity with the Palestinian Intifada -
          that threatened public security. Their whereabouts are reportedly unknown. Fears
          have been expressed that they may be at risk of torture or other forms of ill-treatment
          in view of their incommunicado detention at an unknown location. It has also been
          reported that All Abd El Fatab, the Secretary-General of the Popular Committee of
          Solidarity with the Palestinian Intifada, together with Gamal Mady, Ahmed Abd El
          Hafez and Khaled Souleman, three owners of a publishing house, and Ahined All
          and Ashraf All, two owners of a printing house, were arrested at their homes on 14
          May 2002 by members of the Alexandria State Security Investigation. They were
          reportedly beaten and insulted during their arrest. They were reportedly brought
          before the Cairo State Security Investigation and charged with publishing propaganda
          to disrupt public security. Fears have been expressed that they may also be at risk of
          torture or other forms of ill-treatment. Finally, it has been reported that Dr. Gamal
          Abd El Fatah Abd El Dayeim, another activitist of the Popular Committee of
          Solidarity with the Palestinian Intifada, was arrested on 13 May 2002 at his pharmacy
          in Hadayiek, El Maadi, by members of an anti- drugs force from the Directorate of
          Cairo Security. He was reportedly assaulted, beaten and insulted by the members of
          the security forces. He was then reportedly taken to the Security Directorate and
          brought before El Basateen Prosecution. He was reportedly charged with selling
          expired medicines and with publicizing false news, propaganda and publications that
          threatened public security. It is believed that the charge of selling expired medicine
          was used as a pretext to harass him for his political activities. He was reportedly
          released on 19 May 2002 on bail following a decree by the South Cairo Public
          Prosecutor.
          Conununication received
          195. By letter dated 6 March 2002, the Government replied to the urgent appeal sent
          on 26 February 2002 regarding Dr. Ibrahim. The Government informed the Special
          Representative that the Court of Cassation had ordered a retrial and that Dr. Ibrahim
        
          
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          and his co- defendants had been released pending the retrial. The Government assured
          the Special Representative that all safeguards for a fair trial would be guaranteed in
          accordance with Egypt's laws and international obligations.
          Observations
          196. The Special Representative thanks the Government for its reply. However, she
          regrets that, at the time of finalisation of the present report, no reply had been received
          from the Government to her other communications.
          El Salvador
          Comunicaciones enviadas
          Llamamiento urgente
          197. El 27 de diciembre de 2002 el Relator Especial sobre la promoción y protección del
          derecho a la libertad de opinion y de expresión, la Relatora Especial sobre las ejecuciones
          extrajudiciales, sumarias o arbitrarias y la Representante Especial enviaron un
          llamamiento urgente en relacion con la seguridad de Beatrice Alamanth de Carrillo,
          procuradora para la Defensa de los Derechos Humanos y el personal de su oficina. D c
          acuerdo con las informaciones recibidas, desde el 16 de diciembre de 2002, la Sra.
          Alamanni de Carrillo habrIa recibido varias amenazas de muerte anónimas a su oficina a
          través de facsImiles indicando “muerte a la procuradora”. Las amenazas podrIan estar
          relacionadas con la intervención de la procuradora en los incidentes ocurridos en el
          PenitenciarIa Central La Esperanza, durante los que murieron dos agentes de la Policia
          Nacional Civil (PNC) y un reo. SegUn la información proporcionada, la procuradora
          habrIa criticado püblicamente la actuación y el operativo policial durante el
          amotinamiento. Asimismo, el Director de la PNC y el Fiscal General de la Repüblica
          habrian acusado a la procuradora de obstruir la acción policial y por ende la habrIan
          responsabilizado por la muerte de los policias. D c acuerdo con las informaciones recibidas
          miembros de la ProcuradorIa para la Defensa de los Derechos Humanos (PDDH) estarIan
          siendo hostigados e intimidados por miembros de la PNC desde que ocurrieron los hechos.
          Ethiopia
          Communications sent
          198. On 20 August 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the question of torture and the Chairman- Rapporteur of the Working
          Group on Arbitrary Detention, sent an urgent appeal regarding Million Tuinato, a
          medical doctor at the Sidama zone health office, Mengistu Gonsam, acting director
          of the Sidama Development Corporation, a non- governmental development
          organization, Game Gatiso, Beshu Tulu and Mesfin Kitessa, businesspeople, Ginna
          Chuluke, Chair of the Sidama zone assembly, Tongola Torba, Chair of the Aroressa
          district assembly, Tekele Dub, and hundreds of others. They were reportedly
          detained in Awassa in a second wave of arrests which allegedly began in late July
          2002 in connection with a peaceful demonstration held on 24 May 2002. The
          detainees are said to include elected government officials fmm the ruling regional
          party, the Sidama People's Democratic Organization, as well as supporters of the
          opposition Sidama Liberation Movement who have reportedly claimed that the
        
          
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          elections of May 2000 were unfair. Those arrested are said to belong to the Sidama
          ethnic group and have reportedly been accused of instigating a demonstration which
          opposed a government proposal to make Awassa a federal city while retaining it as
          the regional capital, and to move the Sidama zone capital to another town. These
          plans were said to have been opposed on the grounds that it would decrease Sidama's
          iiffiuence in local government. The detainees are reportedly being held
          incommunicado without charge or trial. Many of them are believed to have been
          detained without charge for the expression of non-violent opinions.
          Conununication received
          199. On 8 November 2002, the Ethiopian Government replied to the urgent appeal
          sent on 20 August 2002. The Government informed the Special Representative that
          the above-mentioned persons were held for having allegedly committed the following
          crimes: (a) instigating and organizing the illegal demonstration that took place on 24
          May 2002 in Awassa and inciting the violence between the security forces and the
          illegal demonstmtors; and (b) participating in the murder of Fotola Witola, Head of
          the Sidama People's Democratic Organization, his driver, and one of the two teachers
          who were in the same vehicle, wounding the other and completely destmying the
          Government- owned vehicle as the victims were returning from a teachers' meeting in
          Leku, capital of Shebedino Woreda, on 23 July 2002 at around 5:30 p.m. The
          Government added that the detainees had been arrested on the grounds of a reasonable
          suspicion that they had committed a crime that could entail a sentence of at least more
          than one year in prison and following due process of law, as provided by the Criminal
          Procedure Code of Ethiopia and the Constitution. The Government assured the
          Special Representative that the detainees were in good condition and informed her
          that the International Committee of the Red Cross had visited them. The Government
          further assured the Special Representative that, despite allegations to the effect that
          hundreds of people had been arrested in Awassa, there were only few people detained
          in connection with the events. The Government finally informed the Special
          Representative that Game Tatiso had been released on bail.
          Observations
          200. The Special Representative thanks the Government for its reply.
          Georgia
          Conununications sent
          201. On 15 July 2002, the Special Representative sent an urgent appeal concerning
          an attack on the Liberty h stitute offices and several human rights defenders working
          in Georgia. According to the information received, at around 3 p.m. on 10 July 2002,
          the office of the h stitute was attacked by approximately 15 persons. Reports indicate
          that several members of the Institute were injured, among them Levan Ramishvffi,
          Director of the Institute, David Zurabashvffi, Sozar Subeliani, George Meladze,
          Giga Prangishvffi and Dali Tskitishvffi. The attackers are reported to have destroyed
          the computer equipment and the office furniture.
        
          
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          202. On 22 July 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on the question of torture and the Special Rapporteur on the human rights
          of migrants, transmitted an urgent appeal regarding Nugzar Sulashvili, Chairman of
          the International Union “Centre for Foreign Citizens' and Migrants' Rights and
          Security” (FCRS), a human rights organization based in Thilisi. For the last two years,
          Mr. Sulashili has reportedly been documenting and denouncing the involvement of
          government officials in the trafficking of persons. On 15 July 2002 at about 11 a.m.,
          Mr. Sulashili, his wife and daughter were reportedly victims of an armed attack at
          their house. The attacker, an alleged member of the secret services, reportedly
          intended to kill them. He was reportedly arrested but released immediately afterwards
          without any investigation having been initiated. According to the information recived,
          Mr. Sulashvili and his family, as well as other members of the FCRS, have in the past
          been victims of threats and several acts of harassment. The offices of the organization
          have also reportedly been vandalized on several occasions.
          203. On 6 November 2002, the Special Representative sent a communication
          according to which the Marneuli regional office of the non- governmental organization
          “For the Protection of Human Rights of Prisoners of Georgia” was reportedly burgled
          on 19 November 2001. According to the information received, the printer, the human
          rights violations records and various documents submitted by the public were stolen.
          This burglary allegedly followed an earlier one in the personal offices in Thilisi of
          Giorgi Lagidze, head of the organization, on 15 May 2001. Various documents were
          also reportedly taken on that occasion. According to sources, the police were
          reluctant to investigate.
          Conummications received
          204. By letter dated 19 September 2002, the Government transmitted information
          provided by the Prosecutor-General's Office according to which on 15 July 2002, Mr.
          Sulashvili's wife complained to the Vake- Saburtalo district police station that their
          neighbour had rushed into their flat and threatened them with a knife. An
          investigation into this incident was subsequently carried out by the second police
          department of Vake-Saburtalo district. The case was considered a civil matter and sent
          to Vake- Saburtalo Court where it was pending at the time of the Government's reply.
          Information according to which the perpetrator was arrested and later released could
          not be confirmed by the Prosecutor's Office. Regarding allegations of previous acts of
          harassment, the Prosecutor's Office said that under its instruction and after having
          questioned Mr. Sulashvili, the Vake- Saburtalo and Ristavi prosecutor's offices re-
          examined the case and the Vake- Saburtalo district police were requested to take
          measures to prevent any actions threatening the physical integrity of Mr. Sulashvili's
          family.
          Observations
          205. The Special Rapporteur thanks the Government of Georgia for its reply. She
          regrets, however, that at the time of finalization of the present report she has yet to
          receive a response to her other communications.
          Guatemala
        
          
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          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          206. El 8 de febrero de 2002 la Representante Especial envió un liamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con Ovidio Paz Bail, asesor jurIdico para la oficina de Sololá de la
          organización Defensorla IndIgena, quien habrIa estado recibiendo llamadas telefonicas
          anónimas en las que se le amenazaba de muerte desde el 26 de enero de 2002. SegUn la
          fliente, el Sr. Paz Bal habrIa recibido hasta 10 llamadas de este tipo en un solo dIa. El Sr.
          Paz Bal habrIa denunciado esos hechos al Procurador de Derechos Humanos, a la Misión
          de Verificación de Naciones Unidas en Guatemala (MINUGUA), y a COPREDEH. Se
          informa también que Dionisio Camaja Sanchez, profesor de la escuela primaria de
          Uspantán, en El Quiche, y activista de derechos humanos de la organización Grupo de
          Apoyo Mutuo (GAM), habrIa recibido amenazas de muerte. El 7 de febrero de 2002,
          habrIa recibido en su domicilio una nota anónima escrita a mano en la que se le
          “aconsejaba” abandonar Uspantán o serla “quemado a pura gasolina”. El Sr. Camaja
          Sanchez ya habrIa recibido amenazas de muerte con anterioridad y habrIa sido atacado en
          diciembre de 2000 junto con otros miembros de la organización GAM. Las amenazas de
          muerte en contra del Sr. Camaja Sanchez fueron denunciadas ante el Procurador de
          Derechos Humanos, la MINUGUA y la COPREDEH. Las fuentes nos infomian que las
          denuncias ante los organismos arriba mencionados no habrIan sido acompafiadas de
          medidas por las autoridades policiales o judiciales.
          207. El 26 de marzo de 2002, la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con las amenazas contra Monseflor Alvaro Ramazzini, obispo de la
          Diócesis de San Marcos, y el sacerdote Juan José Aldaz DonamarIa, párroco de San
          José el Rodeo, Diócesis de San Marcos, presuntamente con relacion a su labor de defensa
          y acompafiamiento de las organizaciones campesinas e indIgenas de la region. Segün las
          informaciones recibidas, el 22 de febrero de 2002, Ma Alicia de Barrios, promotora de
          salud, habrIa informado que dos hombres armados habrIan preguntado por el sacerdote
          Juan José Aldaz DonamarIa. Cuando la promotora les habrIa indicado que desconocIa
          donde se encontraba el sacerdote, los individuos se retiraron en un vehIculo, al que
          tambien se subio otro hombre que los esperaba fuera de las oficinas. Se informa de que el
          hecho habrIa sido denunciado ante la MINUGUA, con sede en Quetzaltenango, y ante el
          Ministerio Püblico. El 24 de febrero, el sacerdote habrIa denunciado que era vIctima de
          amenazas contra su vida, al parecer relacionadas con su trabajo como coordinador de un
          programa de ayuda a familias repatriadas. El 1.° de marzo, el automovil del sacerdote,
          dentro del que se encontraba un disquete y pruebas de la denuncia presentada, habrIa sido
          robado en ciudad de Guatemala. El sacerdote Aldaz Donamaria habrIa seflalado que el
          vehIculo no tenia ningUn valor comercial y habrIa reiterado que el robo tenia relacion con
          las amenazas de muerte en su contra. Los informes agregan que el 17 de marzo, tres
          oficinas de la Casa del Obispado de San Marcos habrIan sido allanadas, entre ellas la
          oficina de la Contabilidad de la Pastoral de la Tierra. La caj a flierte habrIa sido abierta
          forzosamente, lo que habrIa ocasionado perdidas por un total de 300.000quetzales . El
          dinero robado pertenecerIa a las comunidades atendidas por la Pastoral de la Tierra. Al
          parecer las computadoras de esta misma oficina habrIan sido manipuladas. El 18 de marzo
          se habrIan recibido en diferentes oficinas de la Casa Diocesana llamadas anónimas
          diciendo: ‘b que está pasando no es nada a lo que puede suceder y que Monseflor se
          cuide”. Por fin, el 20 de marzo las oficinas de la Asociación para el Avance de las
        
          
          E/CN.4/2003/1 04/Add. 1
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          Ciencias Sociales en Guatemala (AVANCSO) habrlan sido allanadas afrededor de las
          16.30 horas. Los agresores, luego de golpear y amenazar con arma de fliego a! guardian,
          habrlan destruido las puertas de varias oficinas donde se trabajan los temas relativos a!
          campesinado y a las publicaciones. Los agresores no habrlan robado nada. Estas
          amenazas se sumarlan a la grave situación de inseguridad en la que se encuentra
          Monseflor Ramazzini a ralz de la ocupación ci 26 de febrero por afrededor de 1.500
          campesinos de las instalaciones y las oficinas administrativas de la finca San Luis, situada
          en Maiacatan, San Marcos. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, se trataba de una
          medida de presión para que las autoridades del Fondo de Tierras (FONTIERRAS) diesen
          respuesta a las solicitudes de compra de propiedades y regularizasen la situación de los
          campesinos. Monseflor Ramazzini habrla jugado un papel protagónico en beneficio de los
          campesinos pobres, brindandoies asesorla jur ldica en las negociaciones que hacen con los
          dueflos de las fincas y también en los procesos judiciales. Sc informa de que los finqueros
          de la localidad y ci presidente de la Cámara dci Agro de Guatemala al parecer habrlan
          acusado pübiicamcnte a Monseflor Ramazzini de haber inc itado a la ocupación de las
          tierras. Poco después, una radioemisora de San Marcos habrIa recibido una ilamada
          anónima que anunciaba que “tenia preparada una sorpresa y que iban a goipear a la Igiesia
          (catoiica) en donde más ic dolia”.
          208. El 17 de abril de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en reiacion con la situación dci periodista David Herrera. Dc acuerdo con las
          informaciones recibidas, ci 10 de abril de 2002, ci Sr. Herrera se dirigia a recoger a un
          periodista de la National Public Radio (NPR) estadounidense cuando habrIa sido
          capturado por cuatro hombres que describio como de estilo militar. Los hombres lo
          habr lan obligado a subir a su propio automovii y ic habr lan amenazado con matarlo. Sin
          embargo, ci Sr. Herrera habr la conseguido saitar dci automovii en marcha y escapar, pero
          habr la perdido todos los documentos que ilevaba consigo, incluido su pasaporte. A
          consecuencia de lo sucedido, habr la tenido que ser hospitalizado para recibir tratamiento
          psicoiogico. Sc infoima de que desde luego seguirla viviendo escondido. Cuando saiio
          para sacar un nuevo pasaporte y obtener un visado para salir dci pals, lo habrian seguido
          dos hombres armados. Por consiguiente, ci Sr. Herrera habr la vuelto a ocuitarse. Dicho
          secuestro estaria relacionado con ci trabajo dci Sr. Herrera en ayuda de periodistas y
          extranj eros que visitan Guatemala, muchos de elios para investigar cuestiones de derechos
          humanos. En efecto, los agresores ic habr lan pedido cintas de entrevistas sobre cuestiones
          delicadas realizadas ci dia anterior con la ayuda dci periodista americano de la NPR. Los
          dos periodistas habr lan pasado una semana investigando una scrie de cuestiones de
          derechos humanos (tales como ci reciente homicidio de un miembro de un nuevo partido
          politico, en lo que pareció ser una ejecución extrajudicial, o ci asaito ianzado
          recientemente por ci Departamento de Operaciones Antinarcóticas de Guatemala contra ci
          pobiado de Chocon, Livingston, en ci que murieron al menos dos personas). Al dia
          siguiente, se informa de que las autoridades guatemaitecas, antes de ilevar a cabo
          investigación aiguna y sin entrevistar ni al Sr. Herrera ni al periodista de la NPR, habr lan
          deciarado que dicha agresión habia sido un mero robo de automovii.
          209. El 30 de abril de 2002 la Representante Especial cnvió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias sobre las amenazas de muerte contra ci sacerdote Rigoberto Perez Garrido.
          Segün informes, ci 23 de abril de 2002, ci Sr. Garrido habria recibido unas amenazas
          teiefonicas en las cuales ic ordenarlan que dejara sus investigaciones. Estas amenazas
        
          
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          estarlan relacionadas con las actividades del Sr. Garrido para respaidar las exhumaciones
          en su parroquia de Nebaj que proporcionarlan pruebas cruciales contra las autoridades
          gubemamentaics supuestamente implicadas en las matanzas de pobiaciones indIgenas
          ocurridas durante ci conlElicto. Ademas, dichas intimidaciones podrIan estar relacionadas
          con los esflierzos dcl Sr. Garrido para que se ileve a cabo una investigación sobre ci
          incendio que se habrIa deciarado en su parroquia ci 21 de febrero, y que a! parecer habrIa
          sido provo cado. En ci incendio habrIa se destruido la información sobre 35 matanzas
          recogida por la Igiesia catoiica entre 1980 y 1983 en la zona de Nebaj.
          210. El 8 de mayo de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias respecto a respecto a Domingo Yaxón Guarcax, miembro dci Movimiento de
          Jóvenes Mayas (MOJOMAYAS), afiliado a la Coordinadora Nacional de Viudas de
          Guatemala (CONAVIGUA). Dc acuerdo con las informaciones recibidas, cuatro hombres
          ic habrIan forzado a entrar en un coche negro a las 13.30 horas dci 3 de mayo, en ci centro
          urbano de la ciudad de Guatemala. Sc informa igualmente que ci Sr. Yaxón Guarcax
          habrIa sido desnudado, sus ojos habrIan sido vendados, habrIa sido herido con un cuchillo
          de boisillo y aun goipeado repetidamente de manera que habrIa sido dej ado inconsciente
          cerca de una funeraria. Adcmas, habrIa recibido amenazas de muerte en caso que
          continuara trabaj ando para la organización CONAVIGUA. El Sr. Guarcax habrIa visto un
          coche negro siguiéndoie durante las semanas previas a! ataque. Sc acredita que ci ataque
          habrIa sido una tentativa de intimidar a! Sr. Guarcax y otros miembros participando en la
          investigación de violaciones de derechos humanos cometidas por ci Ejército guatemaiteco
          dumnte la guerra civil.
          211. El 13 de mayo de 2002, la Representante Especial cnvió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en reiacion con miembros de la Asociación para ci Desarroilo Integral de las
          VIctimas de Violencia en las Verapaces, Maya AchI (ADIVIMA). Dc acuerdo con las
          informaciones recibidas, Jes us Tecul Osorlo, Carlos Chen Osorlo, Pedrina Burrero
          Lopez y Juan de Dios Garcia Xajil habrIan recibido amenazas de muerte. Unas personas
          desconocidas ics habrIan ilamado en las oficinas de ADIVIMA asI como en su domiciiio
          amenazándoies con matarios si siguen adelante con sus actividades dentro dci ADIVIMA
          que consisten en exhumar de fosas comunes ciandestinas los cadaveres de personas
          supuestamente masacradas por ci Ej ército durante ci conflicto civil de Guatemala y en
          ilevar ante la justicia a los responsabies de las matanzas. Sc informa de que estas
          amenazas se habrIan denunciado a la FiscaiIa Distrital de Saiamá, Baja Verapaz, a quien
          se habrIa pedido que las investigue.
          212. El 4 de junio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en cuanto a las amenazas de muerte e intimidaciones en contra de dos
          exempicados de la tipografia nacional, Mario Antonio Castro Barrientos y Cesar Haroido
          Posadas Méndez, asI como contra los miembros de sus familias. Segün las informaciones
          recibidas, estas amenazas estarlan relacionadas con ci caso de la tipografia nacional en ci
          cual los Sres. Castro Barrientos y Posadas Mendez serlan testigos dave. En efecto, se
          informa de que ambos habrIan sido involucrados en la impresión de 500.000 volantes y
          50.000 carteics que contenIan expresiones difamatorias y acusaciones en contra de Jorge
          Eduardo Briz Abularach, presidente de la Cámara de Comercio de Guatemala. Dc acuerdo
          con las informaciones recibidas, tales afiches habrIan sido encargados por Juan Francisco
        
          
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          Reyes Lopez, Vicepresidente de la Repüblica, tras su asistente personal, Luz Méndez de
          Barrios. Los informes afiaden que en enero de 2002, Cesar Augusto Rodas, Jefe de talleres
          de la tipografia nacional, habrla sido asesinado (liamamiento urgente enviado por la
          Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias el 22 de
          febrero de 2002).Ambos seguirlan siendo perseguidos por hombres desconocidos a pesar
          de las medidas cautelares otorgadas por la Comisión Interamericana de Derechos
          Humanos al Sr. Castro Barrientos, y a pesar de la inclusion del Sr. Posadas Méndez en el
          programa gubemamental de protección de testigos. VivirIan escondidos y aterrorizados,
          enfermos, sin posibilidad de trabaJar y sin recursos suficientes.
          213. El 11 de Junio de 2002 la Representante Especial envio un llamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias sobre las amenazas de muerte que habrlan recibido algunos miembros de
          organizaciones de derechos humanos después de su encuentro con la Representante
          Especial cuando viaJó a Guatemala del 26 al 31 de mayo de 2002. SegUn las
          informaciones recibidas, el 7 de Junio de 2002, una carta firmada por un grupo que se hace
          llamar “Guatemaltecos de verdad” dirigida a un grupo de 11 defensores de derechos
          humanos calificados de “enemigos de la patria” habrla sido enviada por fax o depositada
          en distintas organizaciones de derechos humanos y medios de comunicacion. En la misma,
          se amenazarla de muerte y se insultarla violentamente a Clara Arenas, Miguel Angel
          Albizurez, Miguel Angel Sandoval, Nery Rodenas, Frank LaRue, Mario Polanco,
          Abner Guoz, Marielos Monzón, Ronaldo Robles, Rosa MarIa Bolaflos y Helen Mack.
          Se acusaria a estos defensores, considerados como los primeros de una lista que podr la
          extenderse, de haber desprestigiado la imagen del pals, en particular por el hecho de
          haberse entrevistado con la Representante Especial, quien visitaba en el pals. Se informa
          de que el coordinador de la Alianza contra la Jmpunidad, donde se habr la recibido una de
          estas cartas, estarla tratando de denunciar estas amenazas ante el Fiscal General Carlos de
          Leon ya que la anunciada Fiscalia Especial para los defensores de derechos humanos aUn
          no está funcionando. En este marco, se expresa la más profunda preocupaciOn por la
          seguridad y la integridad fisica y moral de los defensores de los derechos humanos
          anteriormente mencionados.
          214. El 8 de agosto de 2002, la Representante Especial enviO un llamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones extraJudiciales, sumarias o
          arbitrarias y el Relator Especial sobre la cuestiOn de la tortura en relaciOn con Luz
          Margoth Tuy Jiatz. D c acuerdo con las informaciones recibidas, la Sra. Tuy Jialz,
          miembro de la Procuradurla Auxiliar de Derechos Humanos en el departamento de Solola,
          estaria detenida desde el 16 de Julio de 2001. La Policia Nacional Civil habr la acusado a la
          Sra. Tuy Jiatz de fomentar disturbios después de su participaciOn en manifestaciones el
          26 de marzo de 2001, razOn por la cual habr la sido detenida brevemente en abril de 2001.
          Desde entonces, la oficina de la Procuradurla estaria vigilada por hombres desconocidos y
          habr la recibido varias llamadas amenazando de muerte a sus empleados. Se informa de
          que a pesar de haber pedido medidas alternativas para evitar su encarcelamiento mientras
          espera su Juicio y para poder quedarse con sus tres nifios, la Sra. Tuy Jiatz habria sido
          detenida otra vez el 16 de Julio. Esta detenciOn y las amenazas estarlan relacionadas con
          las actividades de la Sra. Tuy Jiatz relativas a su investigaciOn sobre el asesinato del lider
          indigena Teodoro SaloJ en octubre de 2000 que resultO en la acusaciOn de nueve policias.
          Se teme por la salud de la Sra. Tuy Jiatz ya que habr la tenido un ataque de ansiedad
          mientras estaba encarcelada.
        
          
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          215. El 26 de agosto de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias sobre las intimidaciones y amenazas de muerte en contra de la antropóloga
          Victoria Sandfor, de la Universidad Catolica de Amsterdam (PaIses Bajos), y de los
          periodistas David Gonzalez y Wesley Boxed, del periodico norteamericano New York
          Times. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, la Sra. Sandfor y los periodistas Sres.
          Gonzalez y Boxed habrIan sido intimidados y amenazados de muerte por el kaibil del
          Ejército Valentin Chen Gómez, cuando inquirlan sobre el sitio de las exhumaciones que
          realizan la Asociación para el Desarrollo Integral de las VIctimas de la violencia Maya
          AcM en un cementerio clandestino ubicado en el h stituto Experimental en Rabinal, Baja
          Verapaz, donde habrIan sido sepultadas mas de 600 personas masacradas en el aim 1981
          supuestamente por el Ejército y grupos paramilitares. Estas amenazas estarlan
          relacionadas con la labor investigativa y de información sobre las violaciones de los
          derechos humanos durante el conflicto armado de la Sra. Sandfor y de los Sres. Gonzalez
          y Boxed.
          216. El 29 de agosto de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y el Relator Especial sobre la independencia de jueces y magistrados sobre It
          situación de peligro en la cual se encuentra el abogado Roberto Romero. Dc acuerdo con
          las informaciones recibidas, el 23 de agosto de 2002, el Sr. Romero habrIa recibido
          amenazas de muerte anónimas por teléfono. El autor de las llamadas le habrIa dicho:
          “verdad que V05 SOS el cantante del grupo”, haciendo supuestamente referencia al hecho
          de que el Sr. Romero es el representante legal de la Fundacion Myma Mack, organización
          de derechos humanos establecida tras el asesinato de Myma Mack Chang. Muy poco
          después de esas llamadas, un grupo de individuos no identificados habrIa abierto fuego
          contra la casa del abogado en la ciudad de Guatemala sin que nadie fuera herido en el
          ataque. Estas amenazas estarlan relacionadas con las actividades del Sr. Romero, qi lleva
          el caso contra los presuntos responsables que ordenaron el asesinato de la antropologa
          Myma Mack Chang, muerta en 1990. Se informa de que el 3 de septiembre va a iniciarse
          en la ciudad de Guatemala el juicio contra el general Edgar Augusto Godoy Gaytán, el
          coronel Juan Guillermo Oliva Carrera y el coronel Juan Valencia Osorio, acusados de
          estar detras del asesinato de Myma Mack Chang. El sistema interamericano de derechos
          humanos habrIa recomendado que el Sr. Romero y los miembros de la Fundacion Myma
          Mack reciban protección del Estado guatemalteco, pero el Estado aün no se la habrIa
          proporcionado.
          217. El 30 de septiembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias en relacion con la situación de peligro en la cual se encuentra el
          personal de las oficinas locales de la ProcuradurIa de Derechos Humanos (PDH) en
          varias localidades de Guatemala, a raIz de amenazas por cx miembros de Patrullas de
          Autodefensa Civil (PAC). Dc acuerdo con las informaciones recibidas, los cx miembros
          de las PAC habrIan acusado a varias Procuradurlas Auxiliares de Derechos Humanos de
          intentar impedir que el Gobiemo les compense por el servicio que prestaron durante el
          conflicto. En efecto, la PDH estarla preocupada por el hecho de que el Gobiemo, que no
          ha puesto en práctica el programa de resarcimientos a las vIctimas de violaciones de
          derechos humanos establecido en los acuerdos de paz, esté al mismo tiempo accediendo
          parcialmente a las exigencias de los cx miembros de las PAC, quienes habrIan sido
          responsables de algunas de las atrocidades de derechos humanos mas graves cometidas
        
          
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          durante los aims de conlElicto. Desde luego, varios cx miembros de PAC habrIan
          amenazado por escrito con ocupar y luego quemar las oficinas de la PDH de las
          localidades de Barillas, Nentón y Huehuetenango (departamento de Huehuetenango),
          Santa Cruz del Quiche (departamento de El Quiche), Salama (departamento de Baja
          Verapaz), Solola (departamento de Solola), San Marcos (departamento de San Marcos),
          Cobán (departamento de Alta Verapaz), y Santa Elena y Poptün (departamento de El
          Petén) si flO se cumplen en un plazo de 30 dIas sus exigencias de que se les compense el
          servicio que desempefiaron en las PAC durante el largo conflicto civil de Guatemala.
          218. El 9 de octubre 2002 la Representante Especial, la Relatora Especial sobre las
          ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias y la Relatora Especial sobre los
          derechos humanos de los migrantes enviamn una comunicacion en relacion con Egon
          Hidalgo Salvador y Salvador, de la Pastoral de la Movilidad Humana de la Diócesis de
          San Marcos, quien habrIa sido objeto de repetidas amenazas de muerte el 27 de
          septiembre y el 1.0 de octubre de 2002 por parte de una persona que no se habrIa
          identificado. Dicha persona le habrIa comunicado que si no dejaba de realizar actividades
          relacionadas con la protección de los derechos humanos de los migrantes en la zona,
          podrIa sufrir consecuencias graves tales como la muerte. Dc acuerdo con la información
          recibida, la Pastoral de Movilidad Humana de la Diócesis de San Marcos trabaja
          juntamente con la Oficina de Derechos Humanos de la Casa del Migrante en proyectos de
          sensibilizacion, información y formacion sobre el fenomeno migratorio. También
          llevarIan a cabo actividades directamente dirigidas a aquellas personas que deciden
          emigrar para informarlas sobre sus derechos y alertarlas sobre los riesgos de su decision.
          219. El 22 de noviembre de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias y el Relator Especial sobre la situación de los derechos humanos y
          las libertades fundamentales de los indIgenas en relacion con las amenazas de muerte que
          habrIan recibido por escrito los habitantes de la plantacion Nueva Cabrican y los
          miembros del Comité de Desarrollo Campesino (CODECA) a partir de septiembre de
          2002. SegUn la información recibida, Erasmo Sanchez Lapop, activista agrario del
          departamento sur occidental de SucbitepCquez, habrIa sido asesinado despu Cs de organizar
          a los campesinos para que defendieran su derecho a las tierras comunales. El 3 de
          noviembre de 2002, hacia las 16.00 horas, dos hombres, desde m automovil con cristales
          tintados, habrIan disparado y matado a Erasmo Sanchez Lapop. Su esposa, que habrIa
          estado en las cercanIas, habrIa reconocido a los dos hombres y habrIa llamado a la policIa,
          que los habrIa detenido. Erasmo Sanchez Lapop habrIa pertenecido a una comunidad
          quiche maya de 125 familias. En agosto de 2001, la comunidad habrIa comprado la
          plantacion Nueva Cabrican, en Mazatenango, departamento de SuchitepCquez, y se habrIa
          asentado en ella. SegUn la información recibida, la comunidad habrIa estado en conflicto
          con el alcalde local, entre otros, por la propiedad de la tierra. Erasmo Sanchez Lapop,
          junto con otros 12 miembros de la comunidad, todos ellos miembros de CODECA, habrIa
          organizado a los campesinos para que defendieran su derecho a la tierra comunal. Erasmo
          Sanchez Lapop habrIa sido el organizador mas activo y habIa recibido varias amenazas de
          muerte por escrito. Dos meses antes de su muerte habrIa recibido la que serla su ültima
          amenaza: una carta que contenIa una bala que, segUn indican los informes, desde entonces
          se habrIa identificado como perteneciente a alguien cercano al alcalde.
          220. El 26 de noviembre de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
        
          
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          surnarias o arbitrarias y ci Relator Especial sobre la situación de los derechos humanos y
          las libertades fundamentales de los indIgenas en reiacion con la situación del iIdcr
          indIgena y coordinador de la Defensorla Q'eqchi', prograrna de Justicia de la Asociación
          Estorefla para ci Desarroilo Integral (AEPDI), Jorge Mocüa Cam!, y la situación de la
          pobiacion civil dcl pueblo de El Estor, Izabal. SegUn la inforrnación recibida, una ni na de
          12 aims habrIa desaparecido ci dIa 6 de noviembre. Ella habrIa sido encontrada muerta
          asfixiada en un tanque de agua en las afueras de El Estor. Aigunas informaciones
          seflalaron que ci Sr. Carios Pana, un taxista, habrIa estado involucrado en ci hornicidio de
          la ni na. Por lo tanto, éi habrIa huido de El Estor con su familia. El dIa 8 de noviembre,
          después dci entierro de la ni na, una turba se habrIa formado y habrIa quernado la casa dci
          Sr. Paná Junto con tres vehIcuios de su propiedad. La turba habrIa aseverado que la
          PoiicIa Nacional Civil (PNC) habIa permitido la huida dci Sr. Paná. Adernas, los iIderes
          de la turba habrIan reciarnado que ci hornicidio de la n i na fuera investigado y ci autor
          procesado. Segün la misma inforrnación, ci 12 de novicrnbre habrIa habido disturbios
          civiles y la turba habrIa destruido la subestacion y otros edificios, asI corno equipo, una
          motocicieta y un carnión de patruila de la PNC. Fue seflalado que los agentes de la PNC se
          habrIan fugado deJ ando a la pobiacion civil sin protección aiguna. Corno consecuencia, la
          turba habrIa tornado control sobre las arrnas de la PoiicIa y otro equipo en la subestacion.
          Sc alega que a las 18.00 horas ese dIa, Jorge Mocüa Caai habrIa recibido una ilarnada en
          su casa de residencia avisándoie que la turba en rncnción iba a ilegar y aJusticiarlo. Jorge
          MocUa Caai serla conocido en El Estor por su iiderazgo en la AEPDI, su oposición a los
          lincharnientos y al resarcimiento exigido por los cx Patruileros de Autodefensa Civil
          (PAC). Los inforrnes indican que ci dirigente se habrIa visto obligado a abandonar ci lugar
          Junto con su farnilia y que actualmente, se encontrarlan escondidos. Adcrnas se inforrno
          que en la rnafiana dci 13 de noviernbre ningUn agente habrIa ilegado para proteger a la
          pobiacion civil. Corno resuitado, la pobiacion civil habrIa quedado en rnanos de
          dirigentes de cx PAC y partidarios que habrIan organizado los disturbios.
          Cartas de alegación
          221. El 24 de Julio de 2002, la Representante Especial cnvió una cornunicacion en
          reiacion con los siguientes casos:
          222. La Representante Especial fue inforrnada de que la noche dci 21 de Julio de 2002
          personas no identificadas se habrIan introducido a las oficinas de cinco organizaciones
          sociales, entre las cuales se encontrarlan tres organizaciones de derechos hurnanos y dos
          de acornpafiarniento intemacional. Dichas personas habrIan robado equipo de
          cornputación con inforrnación sobre ci trabaJo de éstas. Las organizaciones de derechos
          hurnanos que habrIan sido afectadas serlan la Coordinadora Nacional de Derechos
          Humanos de Guatemala (CONADEHGUA), la Instancia Multi-institucional por la
          Paz y la Concordia y el Centro Internacional para las Investigaciones en Derechos
          Humanos, las cuales estarIan realizando un trabaJo de docurnentacion de violaciones a
          derechos hurnanos. Adcrnas, se inforrna de que la noche dci 14 de Julio personas no
          identificadas habrIan también robado ci equipo de cornputación que contenia importante
          inforrnación acerca dci probierna de tierras, de otras dos organizaciones con sede en
          Jutiapa: !a Asociación de Campesinos de Jutiapa y !a Asociación de Mujeres
          Campesinas y no Campe sinas. Dc acuerdo con la inforrnación recibida, ci robo dci
          equipo de cornputación de organizaciones de derechos hurnanos parecerla estar siendo
          utilizado corno una tactica para la intimidacion de las organizaciones de derechos
          hurnanos.
        
          
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          223. Dc acuerdo con la informacion recibida, ci 20 de mayo de 2002, las oficinas de la
          Coordinadora de Asociaciones y Organizaciones de Desarrollo Integral (CASODI),
          con sede en ci municipio de Chichicastenango, departamento de El Quiche, habrIan sido
          ailanadas. La información recibida indica que computadoras de la Coordinadora habrIan
          sido destruidas, ocasionando la pCrdida de importante información en los archivos
          eiectronicos sobre ci trabajo de la organización en ci municipio. Los informes agregan que
          desde hace varios aims la Coordinadora viene trabajando para ci impuiso del desarroilo y
          ci bienestar de la pobiacion y participación ciudadana en ci municipio.
          224. TambiCn se ha recibido información sobre amenazas e intimidaciones a personas
          afiliadas a la Fundación de AntropologIa Forense de Guatemala (FAFG). El 27 de
          febrero de 2002 se habrIa recibido una nota anónima en la cual se amenazaba de muerte a
          once personas, cuatro de las cuales laboran en la FAFO, y que habrIan figurado como
          peritos en los infoimes que se rinden al Ministerio PUblico por las investigaciones
          antropoiogicas forenses que se realizan en Guatemala. Dc acuerdo a la información
          recibida, ci 7 de marzo se habrIan recibido ademas ilamadas teiefonicas amenazando de
          muerte a las personas que aparecen en la lista de la nota anonima dci 27 de febrero. Dichas
          amenazas habrIan sido oficialmente notificadas a la FiscaiIa y a COPREDEH.
          225. Durante ci transcurso dci aflo 2002, Juana Contreras (esposa de una persona
          aparentemente detenida ilegalmente y posteriormente desaparecida en 1983), quien es
          representante dci GAM en ci municipio de Tiquisate, Escuintia, habrIa recibido amenazas
          de muerte a causa de su trabajo en Los Amates, Izabal. La Sra. Contreras es originaria de
          Los Amates, municipio donde ci GAM tambiCn realiza trabajo organizativo para ci
          movimiento de familiares de personas desaparecidas. La Sra. Contreras ha visitado Los
          Amates en reiteradas ocasiones en ci transcurso dci aflo 2002, con ci objeto de impuisar la
          exhumación de personas que fueran masacradas en aquel municipio. La Sra. Contreras
          habrIa recibido amenazas directamente con armas de fliego y ic habrIan expresado
          verbalmente que la privarlan de su vida y libertad, tanto a ella como a su familia. Las
          amenazas recibidas por la Sra. Contreras provendrIan por parte de seis cx integrantes dci
          escuadrón de la muerte Mano Bianca durante los aims setenta y miembros de la 0-2
          identificados por nombre. A pesar de haber denunciado reiteradamente estos hechos ante
          las autoridades, Cstas no habrIan hasta ci momento actuado para protegeria. Sc indica
          ademas en la información recibida, que otros integrantes del GAM en ci municipio de
          Los Amates, se encontrarlan tambiCn amenazados y se teme por su seguridad e integridad.
          226. Se ha informado tambiCn acerca de amenazas, intimidaciones y hostigamiento
          contra dirigentes y miembros dci Comité de Unidad Caunpesina (CUp. Dc acuerdo a la
          información recibida, Arluro Canii promotor dci CUC en la ciudad de Guatemala desde
          enero dci presente aflo, estarla bajo vigilancia y habrIa sido vIctima de amenazas y
          hostigamiento por ci trabajo que realiza junto con la organización campesina. El 19 de
          febrero de 2002, ci Sr. Caniz habrIa sido interceptado por cuatro hombres que iban en un
          automovii bianco, marca Toyota Corolla, de vidrios polarizados cuando iba manej ando
          por la Caizada de la Paz. Los cuatro hombres habrIan estado fuertemente armados y ic
          habrIan pedido su documentacion. DespuCs de revisar sus documentos, ic habrIan
          insuitado y amenazado diciCndoie: “deja de estar metido en babosadas”. Las amenazas
          continuarlan por escrito y por telCfono. El 30 de abril ci Sr. Caniz habrIa recibido dos
          anónimos con frases amenazantes y ci 1.0 de mayo se repetirlan los anónimos, los cuales
          fueron metidos por la ranura debajo de la puerta de su casa. Sc informó de que pese a
        
          
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          realizarse denuncias ante MINUC}UA, ci Ministerio Pübiico y la PNC, ninguna
          investigación se habrIa abierto. El 11 de mayo, ci Sr. Caniz habrIa nuevamente sido
          perseguido por dos motoristas, quienes al dane aicance ic habrIan tornado al rnenos cuatro
          fotos. Después de las amenazas recibidas, ci 13 de rnayo de 2002, ci (iAN'l habrIa
          presentado un recurso de exhibicion personal para que se garantizara la seguridad del Sr.
          Canz.
          227. Se recibio adcmás informacion acerca de intimidaciones y amenazas que a finales
          dcl aim 2001 otros miembros del CUC de la comunidades de Morales, Izabal, habrIan
          sufrido. Tránsito Ramirei de la comunidad de Cernitos Morales Izabal, Maria Antonia
          Asencio y Romeo Lopez Mufioz, dirigentes dci CUC en ci municipio de Los Amates,
          habrIan recibido amenazas de muerte. El 28 de mayo de 2002, Ramón Pos y Carios
          Hemández, ambos campesinos, habrIan sido amenazados por hombres dci Ejército,
          quienes ics pidicron que abandonaran la finca San Basiiio en RIo Bravo, Suchitepéquez, o
          de lo contrario los sacarIan a balazos. Desde ci 31 de enero de 2002, ci grupo de
          campesinos que mantiene ocupada la finca estarIa sufriendo amenazas que se habrIan
          intensificado a raIz de una verificacion que se habrIa ilevado a cabo en mayo de 2002.
          228. También se recibio información acerca de intimidaciones, amenazas y
          persecuciones que habrIa sufrido recientemente Rosalina Tuyuc Velásque coordinadora
          de CONAVIGUA. El 20 de marzo de 2002, la Sra. Tuyuc Velasquez habrIa abordado un
          bus extraurbano en la Caizada Roosevelt, luego a pocas cuadras un carro se habrIa
          atravesado en frente dci bus, bajando de éste dos hombres jóvenes quienes se subieron al
          bus. Los hombres no ic habrIan dirigido la palabra pero la miraban y se reian fliertemente
          de ella. El 21 & marzo, la Sra. Tuyuc Velasquez habrIa tornado otro bus de la misma ruta
          pero en un horario diferente, en ci cual se encontraban los mismos hombres quienes
          nuevamente la habrIan mirado fijamente y se habrIan reido de ella nuevamente. A raIz de
          los hechos, la Sra. Tuyuc Velasquez habrIa cambiado de ruta y horario para retomar a su
          casa. Durante ci mes de marzo, habrIa ademas expresado su preocupación en reiacion con
          la seguridad de sus hijos, quienes habrIan sido abordados y también observados por
          hombres no identificados. Los informes agregan que la Sra. Tuyuc Velasquez desde los
          aims ochenta habrIa sido objeto de persecución, supuestamente por soidados dci Ejército,
          por haber pertenecido y trabajado con cooperativas agricolas, cooperativas de mujeres y
          como catequista. Ademas, ci padre de la Sra. Tuyuc Velasquez habrIa sido secuestrado por
          efectivos militares en 1982 y su esposo, Rolando Gómez Zotz, habrIa desaparecido en ci
          aim 1985 y hasta ci momento su paradero serIa ignorado. Finalmente, los informes
          agregan que amenazas y persecuciones habrIan sido denunciadas en los tribunaics de
          justicia.
          229. Jnformación adicional recibida indica que ci 3 de mayo de 2002 Domingo YaxOn
          Guarcax, mensaj ero de CONAVIGUA y sobrino de la dirigente Rosalina Tuyuc, habrIa
          también sido victima de un ataque. El Sr. Yaxón habrIa sido interceptado por dos
          individuos cuando iba caminando por la octava avenida y sexta caile de la zona uno de la
          ciudad de Guatemala. Los dos individuos, se habrIan bajado de un carro negro, con vidrios
          polarizados, ic habrIan amenazado con arma de fuego y lo habrIan subido al automoviL.
          Los individuos ic habrIan cuestionado acerca de su lugar de trabajo y ic habrIan goipeado
          en ci estómago y un brazo. Después de desnudarlo, goipearlo y lastimarlo con un objeto
          punzo cortante, lo habrian dej ado tirado en la zona 1, sin haberie robado nada, a pesar de
          que habr la tenido en sus boisilios dinero en efectivo y cheques que se disponia a depositar
          en ci banco. Un ilamamiento urgente sobre ci caso, junto con la Relatora Especial sobre
        
          
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          ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias, se habrIa enviado con anterioridad a!
          Gobierno de Guatemala con fecha 14 de mayo de 2002 (0/SO 214 (53-14) GUA-2002-T -
          GRX- 1).
          230. SegUn información recibida, un trabajador de la Fundación Rigoberto Menchü
          Turn habrIa sido asesinado. Guillenno Ovalle, contador de la Fundacion durante siete
          afios, habrIa sido asesinado el 29 de abril de 2002, cuando habrIa ido a comprar comida a!
          pequeflo restaurante Las Delicias. La información indica que dos hombres ingresaron en el
          lugar y luego de ubicar a algunos de los comensales en el interior del local y revisarlos, los
          hombres habrIan disparado alrededor de 25 tiros. Los hombres no habrIan tomado nada de
          valor, a pesar de haber revisado las billeteras de las personas presentes. Dos personas
          resultaron heridas y el Sr. Ovalle resulto muerto. D c acuerdo a la información recibida, la
          Fundacion Menchü habrIa recibido, a! mismo tiempo del incidente, cuatro llamadas
          telefonicas con mUsica fünebre.
          231. Se ha recibido ademas información acerca de recientes amenazas, intimidaciones y
          hostigamiento en contra del personal de la Oficina de Derechos Humanos del
          Arzobispado (ODHA). La información recibida indica que miembros de la sección
          jurIdica de la ODHA, abogados de la querellante adhesiva en el caso de Monseflor
          Gerardi, habrIan sido objeto de constantes amenazas. Ademas, el 7 de mayo de 2002,
          Teresa Lames Reynoso y Rosa Elena RarnIrez Leiva, digitalizadoras del Proyecto
          Interdiocesano de Recuperación de la Memoria Histórica (REMHI), habrIan también
          sufrido amenazas y hostigamiento cuando habrIan salido de las instalaciones de la oficina,
          por individuos que tocaban la bocina en forma insistente. Segün los informes, las dos
          sefloras habrIan cruzado la calle cuando uno de los hombres, quien portaba un arma de
          fuego en la mano, descendio del carro dirigiéndose hacia ellas. Ellas habrIan corrido hacia
          la sede de la oficina sin dar marcha atrás. Esta intimidacion se sumarla a las amenazas
          que habrIan recibido otros miembros de la ODHA durante el presente aflo, entre ellos el
          director de la Oficina, Nery Rodenas. Se agrega que posteriormente se recibio en la sede
          de la ODHA, el 15 de mayo, una llamada en la cual cuestionaban la presencia en la oficina
          de Rosa Elena RamIrez Leiva
          232. Los informes agregan que otros miembros del REMHI habrIan sido vIctimas de
          hostigamientos y amenazas. También se informa de que el dIa 21 de febrero de 2002,
          alrededor de las tres de la madrugada, la casa parroquial de Santa Maria Nebaj habrIa sido
          incendiada. El Padre Rigoberto Perez Garrido, párroco de Nebaj, habrIa presentado una
          denuncia ante el Ministerio PUblico, pero desde entonces habrIa empezado a recibir
          amenazas. El 23 de febrero, el Padre Rigoberto habrIa recibido una llamada telefonica y
          una voz de hombre le habrIa dicho: “si seguIs investigando, te vas a morir” . El dIa 27 de
          febrero, una persona que dijo ser representante del Ministerio PUblico habrIa visitado a!
          Padre Rigoberto en Santa Cruz del Quiche, indicándole que iba de parte de la FiscalIa
          General y que venia con el fin de comunicarle que no siguiera investigando el caso del
          incendio de la casa parroquial porque el mismo habrIa sido un accidente. Los informes
          agregan que el 25 de abril, el informe del análisis del incendio habrIa sido presentado a!
          Ministerio PUblico, en el cual se habrIa confirmado que el incendio no habrIa sido
          accidental. SegUn los informes, la quema de la casa parroquial de la localidad estarla
          directamente vinculada con la exhumación de un cementerio clandestino realizada por la
          CAFCA en dIas anteriores, y las osamentas fueron guardadas en la iglesia. Un
          llamamiento urgente sobre el caso del sacerdote Perez Garrido, junto con la Relatora
          Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias, se habrIa enviado
        
          
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          con anterioridad a! Gobierno de Guatemala con fecha 30 de abril de 2002 (0/SO 214 (53-
          14) GUA-2002-EX - D2 5-1).
          233. El 20 de marzo de 2002, cuatro oficinas de la AVANCSO, en tres de las cuales se
          encuentran los estudios del trabaJo del campesinado, habrIan sido allanadas por personas
          desconocidas. D c acuerdo a la información recibida, el agente de seguridad de las oficinas
          habrIa declarado que los individuos le habrIan dicho que no querlan hacerle daflo y que no
          iban a robar nada. El hecho habrIa sido denunciado ante el Ministerio PUblico el dIa 9 de
          abril. Ademas se indica que miembros de AVANCSO estarlan siendo vIctimas de
          intimidaciones, hechos que fiiemn anteriormente seflalados en el llamamiento urgente de
          la Representante Especial en carta de fecha 19 de octubre de 2001 (0/50 214 (108)).
          234. El 18 de Julio de 2001 la casa de Alba Liluvina Valdez Sosa, de 46 aims de edad,
          empleada de la Alianza pan el Desarrollo Juvenil Comunitarlo, habrIa sido allanada
          por desconocidos que habrIan registrado detenidamente la casa sin extraer ningUn obJeto
          de valor. Al dIa siguiente, un individuo con apariencia de guardaespaldas habrIa
          preguntado en el vecindario de la S m . Valdez por una licenciada morena y alta que tenIa
          dos hiJos en la universidad, todas caracterIsticas que coinciden con la persona de la Sra.
          Valdez. La Sra. Valdez solicito la intervención del Procurador de los Derechos Humanos,
          acudiendo a su sede el 20 de Julio de 2001. El 23 de Julio habrIa sido amenazada y
          vapuleada y le habrIa sido robado equipo de trabaJo. Seguidamente, el 21 de agosto se
          habrIan recibido en el Centro de Educacion y Promoción de los Derechos de la Ni na y el
          Niflo, establecimiento perteneciente a la Alianza para el Desarrollo Juvenil Comunitario,
          una hoJa con las palabras “Alba y supervisores poco les queda para revolcarse en la
          porquerIa. Ya falta poco para eliminarlos”. Además, se indica que los incidentes podIan
          tener relacion con el trabaJo de la sra. Valdez sobre los efectos que la contaminación por
          plomo habIa causado en los infantes y escolares en la zona.
          235. SegUn información recibida, el dIa 19 de noviembre de 2001 a las 17.30 horas,
          cuatro afiliados de la Coordinadora por la exigibffidad de los Derechos Económicos,
          Sociales y Culturales (COODESC):Carlos Alberto Tamup Canil, trabaJador del
          Proyecto de Desarrollo Santiago (PRODESSA) de 27 afios, Lorenza Laynes Reynoso,
          trabaJadora de la Fundación Menchü Turn de 29 afios, Pascual Perez Jiinéne
          secretario técnico de COODESC de 38 aims y Lucia Xiloj Cuin, secretaria de
          COODESC,al salir de una reunion de COODESC, habrIan sido fotografiados por un
          hombre desconocido. Dicho hombre se habrIa luego subido a un auto con vidrios
          polarizados, el cual estarla ocupado por cuatro personas, y habrIa conducido de manera
          lenta y amenazante antes de irse por otra calle.
          236. Jnformación recibida indica que el 29 de febrero de 2000, en la Ciudad de Puerto
          Barrios, departamento de Izabal, habrIan dado muerte a balazos a Envin Aroldo Ochoa
          Lopez y Julio Annando Vásquez Ramirez El Sr. Ochoa trabaJaba como asesor
          JurIdico del Consejo Nacional de Areas Protegidas (CONAP) y realizaba una
          investigación sobre talas ilIcitas en la region de Punta de Manabique en Puertos Barrios,
          Izabal, y el Sr. Vásques trabaJaba como asistente administrativo del CONAP en la misma
          region. La información recibida indica que en 2002, el Ministerio PUblico habrIa cerrado
          temporalmente la investigación del crimen debido a falta de resultados.
          237. Segün información recibida, miembros de ADIVIMA, habrIan recibido amenazas.
          Carlos Chen Osorio, encargado de la Comisión de Derechos Humanos de la Asociación,
        
          
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          Pedrina Burrero Lópe promotora de la Asociación, y Juan de Dios Garcia Xajll,
          administrador de la Asociación, habrIan recibido bastantes ilamadas teiefonicas
          amenazándoies por ci trabaj o que realizan. La información destaca entre las ilamadas, las
          que se habrIan recibido los dIas 26 y 27 de febrero, 5, 13 y 29 de marzo, 1.0 de abril, 1.0 de
          mayoy, mas recientemente, ci 5 de mayo de 2002. El 1.° de abril se habrIan escuchado
          disparos cerca de la casa dci Sr. Osorio y ci dIa 2 de mayo se habrIan escuchado disparos
          cerca de la casa de la Sra. Burrero. Sc informa de que se habrIa registrado una denuncia
          por las amenazas recibidas ante ci Fiscal Auxiliar del distrito ci 8 de mayo. Un
          ilamamiento urgente sobre este caso, Junto con la Relatora Especial sobre las eJ ecuciones
          extrajudiciales, sumarias o arbitrarias, se habrIa enviado con anterioridad al Gobiemo de
          Guatemala con fecha 13 de mayo 2002 (G/S0 214 (53-14)). La Oficina dci Alto
          Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos en Ginebra habrIa
          recibido, con fecha 8 de Julio de 2002, una nota de la Misión Permanente de Guatemala
          ante la Organización de las Naciones Unidas en Ginebra (388/DH/2002 M- 11), por medio
          de la cual COPREDEH habrIa informado acerca de las diligencias iniciadas para la
          investigación de dichas amenazas. Dado que al momento de presentar dicho informe
          COPREDEH no habrIa aün recibido la información solicitada al Ministerio ffibiico y PNC
          sobre dichas investigaciones, la Relatora Especial agradecerla que ci Gobiemo de
          Guatemala ic informe acerca dci estado actual de dichas diligencias y la situación de
          seguridad de las personas afiliadas a ADIVIMA.
          238. Segün los informes, ci 2 de abril de 2001 las oficinas de los programas de
          Reinserción Social y Laboral, Educadores de Caile y Apoyo Legal de Asociación Casa
          Alianza habrIan sido ailanadas por desconocidos y 12 expedientes de nifios de la caile,
          ademas de varias cámaras fotograficas, habrIan sido robadas. Sc informa de que ci caso
          flie referido al Ministcrio PUblico sin haber obtenido resuitados concretos. Sc informa
          adcmas de que ci 7 de marzo de 2002 habrIan vuelto a ailanar las oficinas de Casa Aiianza
          y habrIan sido robados 19 expedientes de nifios de la caile. Sc informa de que ci caso se
          habrIa trasiadado al Ministerio Pübiico, sin haber obtenido resuitados concretos hasta
          mayo de 2002. Ademas, se informa de que varios trabajadores de Casa Aiianza habrIan
          sido objeto de recientes amenazas. El 8 de mayo de 2002, Mirza Evelyn Juárez
          Cavaria, coordinadora dci programa de Reinserción Social y Familiar, habrIa también
          sido vIctima de un supuesto asaito cuando caminaba por la cuarta avenida y cuarta caile de
          la zona 1 de la ciudad de Guatemala, airededor de las 12.30 horas. Después de haber
          visitado ci programa de apoyo legal de Casa Aiianza, un individuo armado, que manejaba
          un vebiculo color beige con piacas de circuiacion P-224278, habrIa intempestivamente
          detenido ci auto y se habrIa bajado de éste, apuntándoie con ci arma en la cabeza,
          pidiéndoie que entregara su teléfono celular y luego se habrIa marchado.
          239. Se informa ademas de que ci S de febrero de 2002 cinco individuos fliertemente
          armados habrIan entrado nuevamente en las oficinas de Casa Alianza, preguntado por
          Leonel Asdrubal Dubon Bendfeldt, quien no se encontraba presente. Los individuos se
          habrIan aleJado amenazando con buscar y matar al Sr. Dubon. El 16 de mayo de 2002, a
          Manases Salazar Lopei educador de Casa Aiianza, se ic habrIan también acercado dos
          individuos desde un auto y ic habrIan amenazado con un arma, exigiéndoie que entregara
          su teléfono celular y ci biper. Acto seguido, uno de los dos individuos habrIa girado
          amenazas en contra de los dirigentes de Casa Aiianza diciéndoie: “y dIgaies a los que
          dirigen en Casa Aiianza que se cailen”.
        
          
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          240. La Relatora Especial recibio ademas información acerca de los siguientes casos de
          violencia contra mujeres:
          241. Juana Trinidad Ramirez de Vega habrIa sido asesinada el 5 de febrero de 2002,
          en la aldea La Liberdad R Io Dulce, municipio de Livingston, departamento de Izabal. D c
          acuerdo a la información recibida, dicha muerte estarla relacionada con sus actividades de
          promoción de salud, prevención y erradicacion de la violencia contra las mujeres y la
          organización de las mujeres para propiciar el desarrollo comunitario. Por otro lado, el 10
          de marzo de 2002, alrededor de las 14.00 horas, Emma Julieta Cruz Paz de Alvarado,
          profesora y presidenta de la Junta Directiva del Gnipo de Mujeres Asociación Mujer
          vamos adelante, de San Miguel Tucurü del departamento de Alta Verapaz, habrla sido
          secuestrada por dos hombres cuando descendIa del transporte extraurbano que la conducIa
          del municipio San Miguel Tucurü a la ciudad de Guatemala Al dIa siguiente, ella habrla
          sido liberada baj o la advertencia de que deberIa cesar sus actividades en beneficio de las
          mujeres.
          242. La Representante Especial recibio también información sobre amenazas,
          hostigamientos y asesinatos en contra de poblacion campesina:
          243. Los informes agregan que José Benjamin Perez Gonzalez habrla sido asesinado
          en la Finca Lanquin II, Morales, Izabal, el 8 de marzo de 2002, cuando trabajaba la tierra
          en posesión de la comunidad de Lanquin II. Se indica que la comunidad habrla sido cbjeto
          de desalojo extrajudicial, en el cual habrla participado directamente el personal de
          seguridad de dicha finca y agentes de la PNC. Ademas, José Angel Perdomo, Roberto
          Méndez Miguel y Alicia Belteton, miembros de la comisión negociadora de 757
          campesinos de Lanquin II, habrlan recibido amenazas de muerte.
          244. Sarbelio Ramos Hemánde miembro de la Asociación Campesina de Los
          Cerritos, Morales, Izabal, habrla sido asesinado el 15 de abril de 2001 en momentos en
          que los propietarios de la finca Las Quebradas pretendIan impedir a la comunidad
          campesina de Los Cerritos iniciar la preparación y siembra de los terrenos para cultivo de
          granos. El Sr. Hemández habrla recibido disparos de arma de fuego cuando se dirigia
          hacia sus labores en un camino cercano a si comunidad. Los informes agregan que desde
          hace treinta afios, la comunidad de Los Cerritos sobrevive gracias a los cultivos que
          realiza en los terrenos que se encuentran en disputa, pues la adjudicacion del Estado a
          través del IINTA concedida a la Comunidad, no está legalmente establecida. La
          investigación de la muerte del Sr. Ramos estarla a cargo del Ministerio Püblico de Izabal
          y, de acuerdo con la información recibida, el Ministerio Püblico habrla encontrado
          dificultades en la investigación. Se informo también sobre el caso de Eugeuio Garcia,
          también miembro de la Comunidad de Los Cerritos, quien el 27 de septiembre de 2001
          habrla sido asesinado camino al area de cultivo. Dicha muerte habrla sido causada por
          miembros de “seguridad” de la finca Las Quebradas, quienes habrlan actuado en
          complicidad con elementos de la PNC de Morales, Izabal. SegUn la información recibida,
          los antecedentes de este caso son los mismos del caso anterior, dentro del contexto de la
          lucha por la recuperación de los terrenos despojados por los administradores y propietarios
          de la finca Las Quebradas.
          245. Por otro lado, la Representante Especial ha tenido conocimiento de ataques en
          contra de sindicalistas, entre los cuales, se detallan los siguientes:
        
          
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          246. D c acuerdo a la información recibida, Patricia Rosidelia Velasquez Orozco,
          secretaria del Sindicato de Trabajadores de Salud, filial de Malacatán, San Marcos,
          habrIa recibido amenazas y habrIa sido vIctima de despotismo por parte de las autoridades
          del Hospital Nacional de Malacatán y del Ministerio de Salud Publica, a raIz de las
          denuncias que el sindicato habrIa realizado en relacion supuestos actos anomalos
          suscitados dentro del mencionado Hospital. La Sra. Orozco habrIa sido removida de su
          puesto de trabajo en Malacatán y trasferida a la sede del Centro de salud del municipio de
          Concepción Tutuapa, aparentemente en contra del derecho de inamovilidad que gozarIa
          por formar parte del sindicato en cuestión.
          247. El 14 de febrero de 2002 alrededor de las 11.00 horas, Miguel Angel Ochoa
          Gonzálei directivo de la Union de Piotos Profesionales y de Transporte Pesado de
          Carga por Carretera, habrIa sido secuestrado por tres individuos en un vehIculo de color
          beige, en la 10 calle y 13 avenida, zona 4 de Mixco. D c acuerdo con la información
          recibida, los individuos le habrIan dicho en el vebiculo: “estas manipulando a los pilotos,
          quién es el otro que anda con vos?; si continuas con esto, te vas a morir” y
          posteriormente, le habrIan abandonado cerca del Puente El Naranjo, próximo a ciudad
          capital. Wilson Annelio Carreto LOpez, también directivo de la Union de Pilotos, habrIa
          sido amenazado el 15 de febrero de 2002, cuando desconocidos habrIan llegado a su casa
          a dejarle un anónimo con la siguiente advertencia: “señores directivos de la Union de
          Pilotos: les hacemos de su conocimiento que si ustedes continUan manipulando a los
          pilotos para que se unan a su organización van a ser eliminados fisicamente. Srs., Wilson
          Armelio Carreto Lopez y Miguel Ochoa Gonzáles se lo estamos advirtiendo”. Las
          amenazas habrIan sido denunciadas a la PNC, en la Sección de hwestigación Criminal
          (SIC); Procuradurla de los Derechos Humanos; Comisión Presidencial de los Derechos
          Humanos; FiscalIa de Delitos contra Periodistas y Sindicalistas del Ministerio Püblico: y
          MIINUGUA. Los informes agregan que el secuestro del Sr. Ochoa y las amenazas de
          muerte que habrIan recibido Miguel Angel Ochoa Gonzalez y Wilson Armelio Carreto
          LOpez, estarlan relacionados con las actividades de organización de los pilotos del servicio
          pesado y del transporte urbano. Finalmente, el Sr. LOpez habrIa sido despedido de la
          empresa Cowley Line Servicio porque estarla organizando a los trabajadores de dicha
          empresa.
          248. El 26 de Julio de 2001 Tehna Hernández, de 35 afios de edad, integrante del
          Comité Unidos por Mixco (CUM habrIa sido agredida y amenazada cuando estaba
          manifestando Junto a miembros de la Asociación de Estudiantes de la Universidad (AEU)
          de San Carlos de Guatemala y miembros del magisterio nacional, sobre la sexta avenida y
          18 calle de zona 1. Al ser informados los manifestantes que el secretario general de la
          AEU habrIa sido detenido por elementos de la PNC, un grupo de manifestantes se habrIa
          dirigido rumbo a la Avenida Petapa pero a la altura de la Aguilar Batres habrIan notado
          que en in local emanaba humo y ella, Junto con otra persona, se habrIa acercado al lugar.
          D c acuerdo a la información recibida, ella habrIa sido sorpresivamente agredida en las
          piemas por una mujer policIa y posteriormente, al cacrse al suelo, otro agente policial le
          habrIa dado golpes provocandole serias agresiones. Los informes agregan que
          posteriormente ella habrIa sido ingresada a empujones a un pick-up de la PNC, donde la
          habrIan continuado agrediendo y amenazando de muerte camino de la comisarIa n.° 14 de
          la Avenida Petapa. En seguida, ella habrIa sido transportada hasta el Centro de Detención
          Preventiva para MuJ eres Santa Teresa de la Zona 18. Agregan los informes que miembros
          de la Asamblea de Organizaciones Sindicales y Populares, entre las que se encuentra el
          CUM, habrIan realizado las acciones necesarias para que se le otorgase libertad simple
        
          
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          luego de haber pagado una muita. Posteriormente, ci 29 de Julio de 2001, la Sra.
          Hemández habrIa sido vIctima de un secuestro cuando caminaba hacia la igiesia dci
          pueblo en la octava avenida de Colinas de Minerva, zona 11 dci municipio de Mixto. Uno
          de los hombres que la habrIa atrapado la habrIa amenazado diciéndoie: “se trata de la
          mujer de la foto [ .1 que ya no molestara y que les advirtiera (aparentemente iefiriéndose a
          los manifestantes) que si no desistIan, los matarlan” y otro le habrIa indicado que “ci
          mayor Byron Barrientos le exige que deje de chingar y que le diga a todos los dirigentes
          del movimiento que en ci otro Gobiemo los matarla, pues existen videos y datos
          personaics de toda la familia”. Luego de que uno de los hombres en ci auto habrla
          intentado abusar de ella sexualmente, la habrlan dejado en la Colonia Los Aipes, en San
          Lucas Sacatcpequez. SegUn la información recibida, ella habrla presentado denuncias a la
          ProcuradorIa de los Derechos Humanos, ci 31 de Julio, y al Ministerio Pübiico, ci 2 de
          agosto.
          249. SegUn la información recibida, en 2001 y 2002 miembros de la Union Sindical de
          Trabajadores de Guatemala (UNSITRAGUA), habrlan sido victimas de hostigamiento
          y amenazas. El 6 de Junio de 2001, entre las 13.00 y las 14.30 horas aproximadamente, se
          habrlan recibido en la organización ilamadas teiefonicas con mensajes: “sefiorita, es una
          advertencia, si manifiestan aigo en contra dci Gobiemo se las van a ver” y “ics vamos a
          tirar una bomba y van a morir hijos de. . .“. Segün la información recibida, los
          representantes de UINSITRAGUA habrlan intervenido en ci caso de la Empresa Agrlcola
          Industrial Cecilia a fin de apoyar en la intcrmediacion entre los patronos y los
          trabajadores. Desde ci 16 de mayo de 2002, los directivos sindicaics dci Sindicato de
          Trabajadores de la finca Santa Cecilia y anexos habrlan recibido amenazas. Ademas se
          indica que periodistas de la Radio Victoria, en especial ci periodista Leonel Mejia
          Melgar, quien habrla diffindido información acerca dci probiema de los trabajadores y
          trabajadoras de la finca Santa Cecilia, estarlan también siendo objeto de amenazas.
          250. Se ha recibido también información acerca de hostigamiento, persecución,
          represalias y amenazas en contra de los miembros dci Comité Ejecutivo y Consejo
          Consultivo del Sindicato de Trabajadores de la DirecciOn General de MigraciOn de la
          RepiIblica de Guatemala (STM) En particular, la infoimación indica que Juan Fidel
          Pacheco Coc, secretario general, habrla sido victima de amenazas de muerte de manera
          sistemática a ralz de las denuncias de corrupción, de mala gestión y no cumplimiento de
          acuerdos laboraics, presentadas en nombre dci STM. Ademas, los miembros Jaime
          Roberto Reyes Ginda, secretario de finanzas, Rodolfo QuiflOnez Mendoza, secretario
          de formacion, y Lily Marisol Navarro Méndei secretaria de conflictos, habrlan también
          sido vIctimas de represalias. El 13 de marzo de 2001, ci vehiculo que tiene asignado ci
          sindicato habrIa sufrido serias averlas mecánicas inexplicabies, parando la marcha debido
          al bioquco de las ilantas y ci volante. Los informes agregan que ci mecánico habrla dicho
          que serla imposibie que dichos tornilios y pines de seguridad de las varilias de direccion
          se hubiesen caldo solos y que dichas averias podrian haber provocado un accidente fatal.
          Al dIa siguiente, ci Sr. Pacheco habrIa recibido una ilamada teiefonica, contestada por su
          esposa, y a quien una voz masculina ic habr la dicho: “usted es la esposa, digaic a ese bijo
          de puta que lo vamos a matar. Tenemos controlado a sus hijos y a usted, los vamos a
          asesinar y a ese hijo de puta si no se va dci pals en pocos dias lo mataremos porque esta
          chingando mucho con ese su sindicato”, cortando luego la ilamada. Las amenazas habr lan
          sido denunciadas al Ministerio Publico, MINUGUA, COPREDEH, Procuraduria General
          de la Nación y a la Federacion Nacional de Sindicatos de Trabajadores dci Estado de
          Guatemala (FENASTEG).
        
          
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          251. También se indica que ci 6 de abril de 2001, Ingrid Janeth Casasola Catalana
          habrIa encontrado en las paredes de las oficinas dci STM carteics con insuitos a! sindicato,
          especialmente a! secretario general dci sindicato, supuestamente iniciando una campafia
          nacional de desprestigio. Segün la información recibida, ci 16 de mayo de 2001,
          compafieros afiliados habrIan comentado que estaban siendo presionados para que
          renunciaran del sindicato. El 25 de Junio, Luis Mendizábal, director de migración, habrIa
          sido destituido como consecuencia de las numerosas denuncias de tráfico de ilegales y
          actos de corrupción recibidas por ci Ministro de Gobemacion. Los informes agregan que
          ante la destitucion de las autoridades de migración, ci hostigamiento y las amenazas de
          muerte en contra ci Sr. Pacheco Coc habrIan aumentado. El 14 de Julio de 2001, ci
          secretario general Juan Pacheco habrIa adcmas recibido en su celular, una ilamada
          anonima en la que ic habrIan dicho: “bijo de puta, te vamos a matar”. Las amenazas se
          habrIan dado inciuso en contra de miembros de su familia.
          252. Por otro lado, Miguel Angel Gómez de Leon, afiliado al Sindicato de
          Trabajadores de la Municipalidad de Chichicastenango, habrIa recibido amenazas de
          muerte ci 14 de Julio de 2000, presuntamente por ci aicaide municipal y miembros de su
          corporación. Sc indica que ci Sr. Gómez habrIa sido despedido de su trabajo a raIz de las
          denuncias de actos de corrupción y maiversacion de fondos que estarla cometiendo ci
          aicaide municipal. Dc acuerdo a la información recibida, ci Juzgado de Primera Instancia
          de Trabajo y Prevision Social de Quetzaitenango habrIa ordenado la reinstaiacion dci Sr.
          Gómez al trabaJ o. Los informes agregan que previo a la reinstaiacion, ci aicaide habrIa
          instruido a los miembros de la corporación municipal que organizaran una manifestacion,
          la cual se habrIa concretado ci 10 de enero de 2002. Se indica que los manifestantes
          habrIan buscado al Sr. Gómez con ci fin de “lincharlo”, pero no lo habrIan encontrado.
          Las amenazas habrIan sido denunciadas en ci departamento dci Quiche, ante ci Ministcrio
          Pübiico, la Procuradurla de los Derechos Humanos y MIINUGUA.
          253. El 11 de septiembre de 2002, la Representante Especial y ci Relator Especial sobre
          la cuestión de la tortura enviaron una comunicacion en reiacion con ci siguiente caso:
          254. El Relator Especial y la Representante Especial han recibido información sobre
          Israel Orrego, trabajador de OASIS, una organización que trabaja para la prevención dci
          VIHISIDA y la defensa de los derechos humanos de las minorlas sexuales, que habrIa sido
          agredido por efectivos de la PNC en la ciudad de Guatemala ci 22 de marzo de 2001. Una
          mujer poiicIa lo habrIa puesto contra una pared y ic habrIa hecho preguntas sobre sus
          preferencias sexuales mientras lo habrIa registrado. A continuación habrIa sido registrado
          por otro hombre poiicIa y otro ic habrIa propinado un goipe seco en la espaida. Sc indica
          ademas, que antes de retirarse, uno de los agentes de la poiicIa se habrIa excusado por las
          molestias ocasionadas por sus compafieros. El dIa siguiente, otros miembros de OASIS,
          Gonzalo Perez y Olga Morales, habrIan sido también abordados por la misma patruila de
          la PNC y habrIan sido puestos contra una pared y registrados detenidamente, inciuyendo
          su ropa interior, por dos agentes de la poiicIa. Al protestar por este trato, una mujer poiicIa
          ic habrIa agarrado por las naigas. Estos hechos habrIan ocurrido mientras dichas personas
          realizaban una ronda de información sobre prevención de VIHISIDA, sobre preservativos
          y centros de atención en salud y atcnción legal.
          255. El 2 de octubre de 2002, la Representante Especial cnvió una comunicación en
          reiacion con los siguientes casos:
        
          
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          256. La Representante Especial flie informada de que el 23 de agosto de 2002 Roberto
          Romero, abogado que lleva el caso contra tres oficiales del Ejercito presuntos
          responsables de ordenar el asesinato de la antropologa Myrna Mack, muerta en 1990,
          habrla recibido amenazas de muerte anónimas por teléfono. Momentos después individuos
          no identificados habrlan abierto fuego contra la casa del Sr. Romero, donde se
          encontraban sus dos hijas. Ambas se habrlan refligiado en una habitacion y habrlan
          alertado a sus padres de lo acontecido. El 14 agosto de 2002 la Corte Interamericana de
          Derechos Humanos resolvio pedir medidas provisionales de protección para Helen Mack,
          directora de la Fundacion Myma Mack, y los integrantes de la misma, por las reiteradas
          amenazas de muerte que ella y miembros de su organización habrlan recibido. SegUn la
          información proporcionada, la casa del Sr. Romero debIa ser protegida por la policia.
          257. SegUn la información recibida, la noche del 27 al 28 de agosto de 2002 habrlan
          sido allanadas las instalaciones del Movimiento Social por la Nifiez Seguin la
          información recibida durante el presunto allanamiento, desconocidos habrlan registrado
          documentacion, robado archivos, disquetes y computadoras. El evento reportado se habrla
          producido dIas después de la reunion que el Movimiento sostuvo con Susana Villarán,
          Relatora de la Nifiez de la Organización de Estados Americanos (OEA) en visita oficial al
          pals y en el momento en que la Corte de Constitucionalidad de Guatemala habr la resuelto
          favorablemente la entrada en vigencia del Codigo de la Nifiez y la Juventud.
          258. También se ha recibido información seguin la cual el personal de la PDH de
          Huehuetenango, entre ellos Rolando Noriega, Erick Vifiatoro Letona, Ruben RIos y
          Gerson Palacios, habr la recibido una serie de amenazas de muerte anónimas tanto en sus
          casas como en las oficinas de la institución. El 24 de agosto de 2002, desconocidos
          habr lan realizado siete disparos de arma de fuego en frente de las oficinas de la PDH,
          donde reside Rolando Noriega actualmente. En Junio y Julio de 2002 Gerson Palacios
          habr la denunciado que en varias ocasiones una camioneta negra lo habr la seguido y que
          hombres desconocidos habr lan estado observando su casa.
          Comunicaciones recibidas:
          259. El 15 de abril de 2002 el Gobierno de Guatemala informó, respecto a las amenazas
          de muerte contra el obispo Alvaro Ramazith y el padre José Aldaz DonamarIa, que les
          está brindando las medidas de seguridad necesarias (seguridad perimetral en sus lugares
          de residencia, en su iglesia catolica y en la radio Voz de la Buena Nueva donde trabajan)
          para proteger sus vidas e integridad fisica. Ademas, el Ministerio PUblico está
          investigando los hechos intimidatorios en contra de las personas arriba mencionadas. El 9
          de octubre de 2002 el Gobiemo proporcionó información adicional en relacion con este
          caso. El Gobiemo informo de que el 20 de Junio, la comisarla nacional civil de San
          Marcos estaba proporcionando vigilancia perimetral en los lugares que el obispo frecuenta
          desde el 13 de marzo. En cuanto al padre Donamarla, la policia civil del municipio de San
          José El Rodeo le está proporcionando seguridad perimetral desde el 6 de marzo. La
          Fiscalia de Derechos Humanos continua con las investigaciones.
          260. Respecto a las amenazas contra el profesor Diouisio Camajá Sanchez por parte de
          Martina Méndez, MarIa Ajcop Vicente y MarIa Pu Sarat, el Gobiemo informo que
          funcionarios de la COPREDEH solicitaron al comisario de I i estación n.° 71 de la PNC de
          San Miguel Uspantán de El Quiche que se le brinde la protección necesaria para
        
          
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          resguardar la vida e integridad fisica dci ofendido. Dc igual mancra, ci Ministcrio PUblico
          continUa con las investigaciones para tener elementos de prueba en contra de las personas
          presuntamente responsabies y ponerias a disposicion de los tribunaics para dilucidar su
          situación jur ldica.
          261. El 29 de mayo de 2002 ci Gobiemo de Guatemala cnvio una comunicación
          respecto a las amenazas de muerte dirigidas en contra dci sacerdote Rigoberto Perez
          Garrido y ci inccndio de la parroquia dci municipio de Nebaj, Quiche, ci Gobiemo
          informo que ci Ministcrio PUblico está investigando estos hechos intimidatorios. Adcmas,
          la PNC en Nabaj impiemento medidas de seguridad a favor de la Igiesia catoiica y de la
          casa parroquiai de dicha jurisdiccion. Al mismo tiempo, la COPREDEH está recabando
          información sobre estos hechos.
          262. El 6 de junio de 2002, ci Gobiemo de Guatemala contestó al ilamamiento urgente
          de fecha 4 de junio relativo a las amenazas de muerte contra cx empicados de la
          Tipografia Nacional y micmbms de sus familias. El Gobiemo informo de que ha realizado
          los trámites pertinentes para la ampiiacion de medidas cautelares a favor de Santiago
          Quevedo, Mario Castro, Edgar Lopez, César Posadas y Edgar Garcia, conforme con
          ci requerimiento de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. El Gobiemo
          informo que ci Sr. Lopez saiio dci pals ci 30 de abril. En cuanto a César Posadas y Edgar
          Garcia, no ha sido posibie localizaries y diligenciar las medidas de protección en su favor.
          263. El 8 de Julio de 2002, ci Gobiemo de Guatemala contestó al ilamamiento urgente
          conjunto enviado ci 13 de mayo relativo a amenazas de muerte contra miembros de
          ADIVIMA. El Gobiemo informo que la COPREDEH procedio a coordinar la
          investigación requiriendo información al Ministcrio PUblico y PNC a efecto de esciarecer
          tales amenazas. Asimismo, la COPREDEH iiamo a la subcomisarla de la Policia
          Nacional dci municipio de Rabinal, Baja Vempaz, que informo que está prestando
          seguridad perimetral a los miembros de ADIVIMA. El 14 de octubre, ci Gobiemo de
          Guatemala proporcionó información supiementaria relativa a las medidas de seguridad
          perimetral a favor de los miembros de la ADIVIMA. Sc iiformó tambiCn de que ci 27 de
          junio, la Fiscaila Central dci Ministerio Pübiico se presentó al juzgado de primera
          instancia penal para pedir que se tomen medidas para adelantar la investigación dci
          presente caso. El 9 de diciembre ci Gobiemo envió una ampiiacion de sus informes sobre
          ADIVIMA, detailando en particular las medidas adoptadas por ci Gobiemo con reiacion al
          tema de las amenazas. El Gobiemo indica, entre otros, que se ha sugerido a las aitas
          autoridades dci Ministerio de Gobemacion y dci Ministerio PUblico emitir notas circulares
          en las que se informe al personal sobre la sensibilidad politico-social que representan estos
          casos, a fin de que los encargados de los mismos tengan contacto inmediato con las
          personas amenazadas, debiendo ejecutar cuantas diligencias estCn a su aicance y que scan
          pertinentes para la averiguación, resguardo o protección. Tanto la Sección Especial de la
          PNC, ci Ministerio PUblico y COPREDEH han realizado visitas domiciliares que
          evidencian ci interCs dci Gobiemo sobre ci caso, profundizar la investigación hasta arribar
          a hipotesis o conciusiones posibies. Sc ha brindado presencia policiaca en los airededores
          de las residencias y/o lugares de trabajo de las personas amenazadas con agentes
          capacitados en este tipo de tratamiento, que brinden conlEianza y que puedan reaccionar
          inmediatamente al ocurrir un imprevisto. El Ministerio PUblico, a travCs de las Fiscalias
          Especiales de reciente creación, dirige todos los actos de la investigación (Fiscaila de
          Delitos contra Perio distas y Sindicalistas, Fiscaila de Delitos cometidos contra Operadores
          de Justicia; Fiscalia de delitos cometidos contra los miembros o integrantes de grupos pro
        
          
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          derechos humanos, derechos indIgenas, de la sociedad civil y organizaciones no
          gubernamentales, FiscalIa. Contra el crimen organizado, FiscalIa de la MuJ er, FiscalIa
          contra la Corrupción, en proyecto: creación de FiscalIa en contra de la discriminacion a
          los indIgenas). El Director de la PNC ha creado dentro de la estructura organizativa de la
          institución una sección especial para investigar casos de amenazas en contra de activistas
          de derechos humanos y sociales la que se complementa con sus respectivos homologos en
          el Ministerio PUblico y en el Organismo Judicial, con lo que se evidenciarla de manera
          global la voluntad del Estado para atender tal problematica. Se está coordinando la
          integración de un gnipo interinstitucional par atender las denuncias de amenazas.
          264. El 17 de Julio de 2002, el Gobiemo de Guatemala respondio al llamamiento
          urgente enviado el 8 de febrero relativo a amenazas de muerte contra Ovidio Paz Ba!.
          Segün el Gobierno, la COPREDEH del departamento de Solola entrevistó a Ovidio Paz
          Bal. La COPREDEH luego procedio a solicitar a la PNC que se le brinde protección
          perimetral asI como a su familia.
          265. El 16 de septiembre de 2002, el Gobiemo de Guatemala contestó al llamamiento
          urgente enviado el 8 de agosto relativo a Luz Margoth Tuy Jiatz, que habrIa sido
          detenido por su participación en los incidentes del 26 de marzo de 2001. Segün la
          COPREDEH, se constituyó en acusador el alcalde Felipe Piy Petzey en contra de Luz
          Margoth Tuy Jiatz, quien fue sindicada de los delitos siguientes: sedicion, instigación a
          delinquir, reuniones y manifestaciones ilIcitas, desorden püblico y usurpación de
          atribuciones. El 16 de agosto de 2002, el Juzgado de primera instancia penal del
          departamento de Sacatepéquez ordeno la libertad inmediata de Luz Margoth Tuy Jiatz. En
          cuanto a las amenazas en su contra, la COPREDEH constató que no existe denuncia
          alguna y que no se puede identificar a las personas responsables de estas amenazas.
          266. El 4 de octubre de 2002 el Gobiemo de Guatemala envió dos comunicaciones
          relativas a los casos de Francisco Javier Méndez Gáine auxiliar municipal de derechos
          humanos de Coatepeque, y Diouisio Godinez y persona! de Casa Alianza, asI como
          información relativa a Leone! Asdniba! Dubón Bendfe! y Mirza Eve!yu Juárez
          ChavarrIa.
          267. En el caso de Francisco Javier Méndez Gámez, el Gobierno informa de que se
          realizaron diversas gestiones por parte de COPREDEH para conocer la naturaleza de las
          amenazas contra él y su familia y las medidas de protección, asI como de investigación
          realizada por las instituciones competentes. El Sr. Méndez Gámez aceptó la seguridad
          perimetral que se le ofrecio por parte de la PNC, aunque no presentó denuncia del caso a
          la FiscalIa del Ministerio Püblico de Coatepeque porque no conlEiaba en que la misma
          actuara con imparcialidad en el presente caso y estaba considerando presentarla en la
          FiscalIa de la ciudad capital. Asimismo indico que como las amenazas en contra de su
          persona y su familia persistIan habIa solicitado su traslado para laborar en la sede de la
          PDH en la ciudad capital, a partir del 3 de Junio. En atención a lo anterior COPREDEH
          envió nota al Departamento de Personal de la PDH, solicitando información al respecto.
          La PNC sigue brindando seguridad perimetral y COPREDEH continua con sus
          investigaciones.
          268. El Gobierno informo de que el 8 de octubre de 2001, elementos del SIC Sección
          Contra Homicidios de la PNC entrevistaron a Hector Augusto Dionisio Godinez, de Casa
          Alianza, quien manifesto que el dIa 10 de septiembre de 2001, cuando se conducIa en
        
          
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          compafiIa de otros compafieros a su oficina en un jeep con ci logo de Casa Aiianza flie
          interceptado por un automovii de color verde con piacas P-346108 y que ese mismo dIa
          recibio una ilamada teiefonica en su casa de habitacion con voz masculina profiriendo
          amenazas. El 5 de noviembre se informo que la PNC esta brindando las medidas de
          seguridad conforme a lo solicitado, mediante patruilajes perimetrales durante las horas
          hábiies de trabajo en los afrededores de las oficinas de Casa Aiianza. Sc obtuvo
          información indicando que la piaca mencionada no está registrada como piaca actual,
          anterior o invalidada y todo hace sospechar que se trata de piacas faisas. La Agencia
          FiscaiIa n.°.6 informo que ci caso flie archivado por no contar con las suficientes pruebas
          que ayuden a individualizar a los responsabies, asimismo por la poca coiaboracion
          prestada en cuanto al ofendido en presentar testigos mencionados por éi en su
          oportunidad.
          269. En ci caso de Leonel Asdrübai Dubon Bendfei ci Gobiemo informo de que la
          FiscaiIa Distrital de Sacatcpequez realiza la investigación para dar con los responsabies de
          las amenazas. Hasta ci momento las pesquisas realizadas arrojaron resuitados negativos
          sobre ci hecho.
          270. En ci caso de Mirza Eveiyu Juárez ChavarrIa ci Gobiemo informa de que, de
          conformidad con las investigaciones ilevadas a cabo por ci SIC de la Sección Contra
          Robos y Atracos de la PNC, se soiicito a la base de datos y soivencias de vehIcuios de este
          Servicio la soivencia dci vehIcuio con piacas de circuiacion P-224278, en ci cual
          circulaban los presuntos responsabies dci robo. Sc identifico ci vehiculo correspondiente y
          ci nombre bajo ci cual está registrado. Sc siguen realizando las investigaciones pertinentes
          dci caso para dar con los responsabies dci hecho.
          271. El 9 de octubre de 2002, ci Gobiemo de Guatemala informó sobre ci caso de
          Matilde Gonzalez has y familia (E/CN.4/2002/106 párrs. 184 y 190). A partir dci 18
          febrero, la Comisarla n.° 11 de la PNC flie asignada para proporcionar las medidas de
          protección a la Sra. Gonzalez Izas en ci lugar donde labora en horario de trabajo de 08.00
          a 20.00 horas, en tumos rotativos, y la forma en que se rinde ci scrvicio es fija. En esta
          misma fecha la Comisarla n.° 13 nombro elementos de la Estación n.° 135 dci municipio
          de Fraijanes de la PNC que cubren ci servicio de forma esporádica las 24 horas dci dIa,
          con una unidad vehicular y dos elementos que cubren ci sector en diferentes horarios, de
          igual forma lo hace la unidad de supervision de dicha Estación en los airededores de su
          residencia.
          272. El 9 de diciembre de 2002 ci Gobiemo de Guatemala envió información
          relacionada con hs comunicaciones enviadas en ci caso de Luis Roberto Romero Rivera
          y dci Movimiento Social por la Nifiez
          273. El Gobiemo informa de que en reiacion con ci atentado de que flie objeto ci asesor
          jurIdico Luis Roberto Romero Rivera, de la Fundacion Myrna Mack (hang, por personas
          desconocidas que pasaron disparando en los afrededores de su residencia ci 23 de agosto
          de 2002, COPREDEH soiicito al Ministcrio de Gobemacion la ampiiacion de medidas de
          seguridad con carácter urgente para resguardar la vida e integridad fisica, de conformidad
          con lo requerido por la Corte Interamericana de Derechos Humanos ci 14 de agosto. Con
          fecha 3 de septiembre, la Subdireccion dci Servicio de Operaciones de la PNC remitió un
          informe detailado de la forma en que se ic ha brindado seguridad, asimismo de la
          seguridad proporcionada mediante ci desarroilo dci juicio oral y pübiico que dio inicio ci 2
        
          
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          de septiembre del caso Myma Mack Chang. Estas incluyen patrullajes perimetrales en
          sitios estratégicos, seguridad perimetral en los afrededores de la Sala de Vistas de la Corte
          Suprema de Justicia consecuentemente a dar inicio a! debate oral y püblico contra los
          acusados de ser los autores intelectuales del asesinato de Myma Mack Chang y seguridad
          personal a Luis Roberto Romero Rivera, a cargo de cuatro elementos vestidos de
          particular del Servicio de Protección y Seguridad de la PNC.
          274. En relacion con el presunto allanamiento de las oficinas del Movimiento Social por
          la Niflez, el Gobiemo de Guatemala informó de que el dIa de los hechos presentó en las
          instalaciones del Movimiento Social la Fiscal Especial de Derechos Humanos y los
          investigadores del SIC, quienes tomaron huellas dactiloscopicas de los lugares que fueron
          allanados por individuos desconocidos. Hasta la fecha, la investigación de la FiscalIa
          Especial de Derechos Humanos ha encontrado que no existen elementos probatorios que
          coadyuven con la pesquisa o individualicen a los imputados.
          275. En la misma fecha, el Gobiemo de Guatemala envió su respuesta relativa a las
          presuntas amenazas de cx miembros de las PAC contra personal de varias oficinas locales
          de la PDH. Se informa de que COPREDEH procedio en su momento a coordinar la
          investigación del caso, requiriendo información a! Ministerio PUblico, Sección de
          hwestigación Criminologica de la PNC y a las delegaciones departamentales de
          COPREDEH, con el obj eto de que se lleven a cabo investigaciones tendientes a verificar
          los hechos descritos e informen de si en algUn momento se ha brindado seguridad y
          protección a las personas afectadas, siguiendo a la espera de los informes del Ministerio
          Püblico y la PNC. Personal de COPREDEH se presentó a las oficinas de las Auxiliaturas
          de la PDH mencionadas en la comunicacion con el fin de verificar tales amenazas,
          entrevistando directamente a las personas que laboran en esas oficinas. En las oficinas
          ubicadas en el departamento de Santa Cruz Quiche informaron de que en el mes de agosto
          de 2002 se enteraron de que en el municipio de Santa MarIa Nebaj, cx miembros de las
          PAC estaban organizando una manifestacion en contra de la PDH y MINUGUA, por
          considerar que estaban en su contra por oponerse a que el Gobierno les compense por los
          servicios que prestaron durante el conlElicto armado intemo; dichas instituciones
          solicitaron presencia policiaca en ese lugar, por lo que llegaron elementos del peloton
          antimotines quienes rodearon la plaza central, sin embargo la manifestación que iba a
          realizarse, por razones que se desconocen no se llevo a cabo. Constituidos en los
          Departamentos de Salama Baja Verapaz y Cobán, Alta Verapaz, se entrevistó a! personal
          de la PDH quienes informaron que solo fiieron rumores y que no se recibio ninguna
          amenaza por escrito o por otro medio, no obstante se informo a! Procurador de los
          Derechos Humanos, quien denuncio la situación a! Ministerio PUblico, especificamente a
          la Fiscalia n.° 2, que es la encargada de conocer de los delitos que se cometen contra
          miembros o activistas de derechos humanos. Se recibio informe de la delegacion de
          COPREDEH en el departamento de Solola, en d que se indica que en ningün momento se
          presentó denuncia ante el Ministerio Püblico y la PNC. Miembros del personal encargado
          de la delegacion de COPREDEH en Huehuetanango, informaron que se entrevistaron con
          la PNC de Santa Cruz Barillas y Nentón , informando que el lo que va del 2002 no se ha
          recibido ninguna denuncia sobre amenazas de cx miembros de las PAC, indicando ademas
          que por razones que se desconoce las oficinas de la PDH en Nentón permanecen cerradas.
          En el PetCn COPREDEH informo que se constituyó en los municipios de Santa Elena y
          Poptün indicando que las amenazas fueron solo rumores, a! igual que en el departamento
          de San Marcos. La Fiscalia n.° 2 continUa las investigaciones, con el fin de esclarecer el
          presente caso. COPREDEH conc!uye que luego de las investigaciones realizadas, que los
        
          
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          miembros de las PDH citadas en ningün momento fueron objeto de amenazas o
          intimidacion por parte de las cx PAC y que solo se trató de rumores en relacion con el
          movimiento surgido de las exigencias de estas personas. Por ello, se cree que hay pocas
          posibilidades de que se repitan estos incidentes, en virtud de que los Gobemadores
          Departamentales en representación del Gobiemo llevan a cabo la negociación con los cx
          PAC en relacion con la indemnizacion reclamada.
          276. El 10 de diciembre de 2002 el Gobiemo de Guatemala envió el informe del Estado
          de Guatemala en relacion con la situación de la antropologa Victoria Sanford y los
          periodistas David Gonazález y Wesley Boxed. Se informa de que el 10 de agosto de 2002
          llegaron a la aldea Xococ del municipio de Rabinal, Baja Verapaz, las personas arriba
          mencionadas, con el fin de entrevistarse con el alcalde auxiliar de dicha aldea, cuando
          fueron vIctimas de agresiones verbales y amenazas por parte de Faustino Chen Enriquez,
          quien trabaja como agente de seguridad privada. COPREDEH procedio en su momento a
          coothinar la investigación requiriendo información al Ministerio PUblico y la PNC,
          especificamente la SIC. El 18 de octubre se informo de los siguientes resultados de la
          investigación realizada por el SIC:
          277. SegUn los testimonios recabados, el 10 de agosto de 2002 alrededor de las 17.30
          horas se encontraba un grupo de personas reunidas en el centro de la aldea Xococ para
          tratar el tema de proyectos en beneficio de esa aldea, cuando de un bus descendieron dos
          hombres y una mujer a quienes se acercó Faustino Chen Enrlquez tratando de agredirlos
          verbalmente diciéndoles que si eran guerrilleros que se fueran porque por culpa de ellos su
          progenitor estaba en la cárcel, las personas huyeron del lugar para evitar ser agredidas.
          SegUn el informe del SIC el nombre del agresor es Faustino Chen Enrlquez y no Valentln
          Chen Gómez como se indica en la comunicación enviada por la Relatora Especial y la
          Representante Especial el 30 de agosto de 2002. Esta persona es originaria de la poblacion
          en referencia, no es kaibil del Ejército y aparentemente trabaja como agente de seguridad
          en la ciudad capital. Se informa de que al momento de la agresión a los periodistas se
          encontraba bajo los efectos del alcohol.
          278. La Fiscalia del Ministerio PUblico informo que no pidio medidas cautelares a favor
          de los afectados, puesto que después de los hechos partieron a su lugar de origen y que no
          obstante haberse tomado declaracion a estos y a diferentes testigos, no comparecieron al
          Ministerio PUblico. Se confirmó a través de MINUGUA que las personas salieron del pals.
          El Ministerio PUblico mantiene abierto el expediente relacionado y continUa con las
          investigaciones respectivas para esclarecer el presente also. La PNC está prestando apoyo
          al equipo de antropologia forense que realiza exhumaciones en el h stituto Nacional de
          Educacion Basica Experimental (ITNEBE) del municipio de Rabinal, a quien presta la
          debida protección y seguridad. Las personas agredidas en el caso no pertencen al grupo de
          antropólogos que tmbajan en las exhumaciones del municipio de Rabinal y en ningUn
          momento se presentaron a la subestacion a solicitar a poyo y protección.
          279. El 31 de diciembre de 2002, el Gobiemo de Guatemala transmitió sus respuestas
          relativas a la situación de Juan Pacheco Coc y miembros de UNISITRAGUA. El
          Ministerio Püblico informo de que no existe ninguna persona sindicada sobre las
          amenazas en el caso de UINSITRAGUA. Se informa de que se realizaron diversas
          acciones para la averiguación, entre las cuales: el Ministerio PUblico recibio el detalle de
          las llamadas proporcionadas por la empresa TELGUA, y no se comprobo la existencia de
          llamadas telefonicas de amenazas, y solicito informe de la SIC de la PNC. El Gobiemo
        
          
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          afiade que en ci caso (amenazas) dci Comité Ejecutivo dci Sindicato de Trabajadores de
          Migración y Juan Fidel Pachecho Coc ci Ministerio PUblico informo de que no existe
          ninguna persona individualizada como sindicado. Dentro de las diligencias realizadas por
          ci Ministcrio Pübiico se encuentra un oficio que contiene despliegue de ilamadas
          provenientes de TELGUA, no aparece reporte de las supuestas ilamadas de amenazas, un
          oficio a la SIC de la PNC para que investiguen los extremos denunciados y cita al
          ofendido para una ampiiacion de su deciaracion.
          Observaciones
          280. La Representante Especial agradece al Gobiemo de Guatemala las respuestas
          que ha enviado a sus comunicaciones y queda la espera de aciaraciones en los casos a
          los que aün no ha sido posibie responder. En seguimiento a la solicitud de invitación
          que la Representante Especial cursó al Gobiemo ci 24 de abril de 2001, ésta recibio
          una invitación oficial para visitar ci pals. En este contexto, la Representante Especial
          quisicra seflalar que ci informe de su visita a Guatemala (realizada dci 26 de mayo al
          1.0 de junio de 2002) ha sido presentado en ci 59.° periodo de sesiones de la Comisión
          con la signatura E/CN.4/2003/104/Add.2. En su informe la Representante Especial
          indica de manera general que la situación de los derechos humanos en ci pals sigue
          deteriorándose a pesar de aigunas iniciativas positivas dci Gobiemo para hacer frente
          a las violaciones de derechos humanos. El informe inciuye un análisis detailado de la
          situación de los defensores de derechos humanos en ci pals y las recomendaciones de
          la Representante Especial frente a la actual coyuntura.
          Haiti
          Conununications envoyées
          281. Le 18 juiliet 2002, la Représentante spéciale, conjointement avec ic Rapporteur
          special sur ic droit a la liberte d'opinion et d'expression et ic Rapporteur special sur
          ics executions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a envoyé un appel urgent
          concernant Sylvie Bajeux. Scion ics informations reçues, ic 16 juiliet 2002 aux
          alentours de midi, trois hommes armés seraicnt entrés dans la maison de Syivie et
          Jean- Claude Bajeux dans ic quartier de Peguyviiie a Port-au- Prince et auraient attaché
          et battu ics tmis empioyes s'y trouvant. Ils auraicnt ensuite menace Syivie Bajeux
          avec un pistoict, i'auraient assomméc puis jetéc a terre. Syivie et Jean- Claude Bajeux
          auraicnt été attaqués en raison de icurs activités au seth du Centre cumethque des
          droits humains. Ils seraient reguiièremcnt victimes d'attaques et de menaces.
          282. Le S novembre 2002, la Représentante speciale a transmis une communication
          au sujet de Patrick Merisier, animateur radio et militant pour la Coalition nationaic
          des droits des Haltiens, qui aurait été biesse par baile a la poitrine et au bras gauche ic
          22 fevrier 2002. Scion ics informations reçues, Patrick Merisier attendait d'être servi
          dans un restaurant de Port- au-Prince vers 14 heures iorsque deux hommes auraient
          pénétré dans i'etabiissemcnt et tire dans sa direction avant de prendre la fuite sur une
          motocyciette. Ii sembicrait, scion ics informations reçues, que i'attentat contre Patrick
          Merisier serait ic resuitat de ses activités de defense des droits de la personne. Vers la
          fin decembre 2001, une bande d'individus non identifies auraient lance des pierres sur
          ic batiment abritant la station de radio oU travailie Patrick Merisier. En janvier 2002,
          des tracts anonymes iui ordonnant de cesser ses activités de surveillance des droits de
        
          
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          la personne ainsi que ses emissions de radio auraient etC dCposCs devant son domicile.
          Un autre observateur de la Coalition, Berthony Philippe, vivrait clans la clandestinitC
          après avoir reçu des menaces similaires. Par ailleurs, deux semaines avant l'attentat, la
          Coalition aurait diffuse un rapport dans lequel elle accusait des membres actifs du
          patti politique de Fanmi Lavalas d'être impliquCs clans des actes de violence commis
          dans le bidonville de La Saline. Ce rapport mentionnait, entre autres, que les
          responsables de ces actes n'avaient pas etC poursuivis en justice en raison de leurs
          liens avec le pa t ti au pouvoir. La ReprCsentante spCciale tient a souligner que
          l'attaque armCe contre Patrick Merisier fait suite a celle en mars 1999 contre Pierre
          EspCrance, ancien directeur de la Coalition, au suj et duquel un appel urgent a etC
          envoyC par la Rapporteuse spCciale sur les executions extrajudiciaires, sommaires ou
          arbitraires le 14 novembre 2001 (E/CN.4/2002/74/add.2, par. 274).
          Observations
          283. La ReprCsentante spCciale regrette qu'au moment de la finalisation de cc
          rapport, aucune rCponse du (I}ouvemement ne lui soit parvenue.
          Holy See
          Conunuthcation sent
          284. On 2 December 2002, the Special Representative transmitted an urgent appeal
          regathing Don Vitaliano Della Sala, a priest sewing in the parish of San (I}iacomo in
          the region of Sant' Angelo a Scala, who has reportedly been removed from his
          functions. It is alleged that the decision to remove him was taken by Bishop Tarcisio
          Giovanni Nazzaro and was motivated, in part, by the participation of Don Vitaliano
          Della Sala in a “gay pride” march in defence of the human rights of homosexuals.
          Observations
          285. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communication had been received.
          Hondums
          Comunicaciones enviadas
          Llamamientos urgentes
          286. El S de diciembre de 2001 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y el Relator Especial sobre la independencia de los magistrados y abogados en
          cuanto a las amenazas de muerte y frecuente hostigamiento en contra de Christian
          Callejas, actualmente coordinador regional en el Litoral Atlántico del ComitC para la
          Defensa de los Derechos Humanos en Honduras (CODEH). Se informa de que hasta junio
          de 2001 el Sr. Callejas era asesor jurIdico en la oficina Regional Norte del CODEH, con
          sede en la ciudad de San Pedro Sula, donde llevaba casos ante los tribunales de justicia
          por abusos contra los derechos humanos; se supone que estas amenazas estarlan
          relacionadas con las demandas pe el Sr. Callejas ha introducido contra agentes del Estado
          comprometidos en abusos y violaciones de los derechos humanos. Dc acuerdo con las
        
          
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          informaciones recibidas, a partir de los primeros dIas dcl mes de octubre, ci Sr. Cailejas,
          quien empezó a trabajar en las oficinas de CODEH en ci Litoral Atiántico, habrIa sido
          hostigado y amenazado de muerte, por parte de personas desconocidas quienes dispararlan
          un arma de fliego a! aire en frente de su cast Los informes agregan que ci 8 de noviembre
          de 2001 habrIa recibido una ilamada a su celular y a! contestaria, habrIa oIdo un disparo
          en las afueras de su casa. Ademas, ci 20 de noviembre, a las 16.30 horas, ci Sr. Cailejas
          habrIa recibido una ilamada de Mauricio MejIa, agente técnico de la Direccion General de
          Investigación Criminal (DGIC), amenazándoio de muerte con reiacion a la acción judicial
          que ci Sr. Cailejas está ilevando a cabo contra ci hermano dci Sr. MejIa, Juan Ramón
          MejIa, por ci delito de lesiones contra ci menor Edwin Pefla.
          Cartas de alegación
          287. El 3 de octubre de 2002 la Representante Especial y la Relatora Especial sobre las
          ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias enviaron una comunicacion en reiacion
          con los siguientes casos:
          288. La Representante Especial y la Relatora Especial fueron informadas de que ci 26
          de agosto de 2002 desconocidos habrIan asesinado a J. Santos Callejas, tesorero de una
          directiva regional dci CODEH y coordinador de la Oficina del Defensor de la Nifiez en
          la alcaldIa del municiplo de hi Másica, Atiántida. Segün informaciones proporcionadas,
          aigunos sujetos ic habrIan disparado utilizando fusiles AK-47, cuando saiIa de la escuela
          en la que prestaba sus servicios como aifabetizador. SegUn la información proporcionada
          ci Sr. Cailejas atendIa a las vIctimas de la violencia presuntamente perpetrada por redes
          cnmmales y terratenientes en la region.
          289. SegUn informaciones proporcionadas a la Representante Especial y la Relatora
          Especial, tras la visita de esta üitima a Honduras varios miembros de la organización
          Xibalba habrIan sido intimidados y amenazados por desconocidos que se despiazan en
          vehIcuios con vidrios poiarizados. En este contexto Sandra Isabel Romero Barahona,
          encargada de relaciones pübiicas en Xibaiba habrIa sido vIctima de un intento de asesinato
          y repetidas amenazas. SegUn las informaciones proporcionadas a raIz de estos incidentes,
          Sandra Isabel Romero Barahona se habrIa sentido en la obiigacion de salir de Honduras
          para pedir asilo en Mexico.
          Observaciones
          290. La Representante Especial lamenta no haber recibido respuestas a las
          comunicaciones enviadas al Gobierno de Honduras.
          India
          Conununications sent
          291. On 2 July 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, arbitrary or summary executions, transmitted an urgent
          appeal regarding Peer Noor ul Haq. Mr. ul Haq reportedly received death threats
          after he agreed to testify against police officers accused of being reponsibie for deaths
          in custody in Srinagar. According to the information received, Mr. ul Haq was
          arrested on 19 June 1999 after he lodged a complaint that certain police officers had
        
          
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          taken bribes. He was detained for 10 days during which he was allegedly tortured. On
          the night of 23 June 1999, (I}hulam Matto and Javid Shah, two men arrested by the
          police and put into the same cell as Mr. ul Haq, reportedly heard screaming from
          another cell which they believed to be the sound of a third man being tortured. Shortly
          after the screaming stopped, a senior police officer took (I}hulam Matto and Javid
          Shah away. It has been reported that neither man was seen alive again, and their
          bodies were found in a village 70 miles away. The body of the third man, Nazir
          C}ikar, was allegedly recovered from Dal Lake in Srinagar. A group of police officers
          have reportedly been charged with the killings. Since Mr. ul Haq came forward as a
          witness, he and his family have reportedly been threatened by the police. It was
          reported that on 25 June, members of the Criminal Investigation Department visited
          his home in order to threaten him and his family. It was reported that although the
          State Human Rights Commission and the High Court of Jammu and Kashmir ordered
          that he be given police protection in 1999, no such protection has ever been given.
          292. On 15 July 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the question of torture and the Special Rapporteur on the right to
          freedom of opinion and expression, transmitted an urgent appeal regarding four
          Nepalese nationals detained in India: Partha Chettri, Maheshwar Dahal, Aditi
          Shah (f) and Moti Prasad. The four were reportedly arrested by the Special Branch
          of the New Delhi Police at 5.30 p.m. on 11 July 2002. They have reportedly been
          taken close to the border in readiness for deportation to Nepal where it is feared that
          they may be at risk of torture and other forms of ill-treatment. It is believed that the
          four had been attending a meeting of the Akhil Bharatiya Nepali Ekta Samaj (India-
          Nepal People's Solidarity Organization), along with other human rights activists from
          India. The Akhil Bharatiya Nepali Ekta Samaj is a public forum which has been
          publicizing human rights violations committed by Nepalese security forces in the
          context of the ongoing Maoist “people's war”. According to the information received,
          the Indian and Nepalese authorities consider the organization to be sympathetic to the
          Communist Party of Nepal (CPN) (Maoist). A habeas corpus petition has reportedly
          been filed on the behalf of the four in the High Court in New Delhi. The High Court
          has reportedly ordered the Home Ministry and the Police Commissioner, Delhi, to
          stay the deportation until 15 July 2002. It is not known whether this order has been
          respected.
          293. On 24 October 2002, the Special Representative, jointly with the Special
          Rapporteur on the right to freedom of opinion and expression and the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, transmitted an urgent
          appeal regarding Lachit Bordoloi, journalist and Chairman of Manab Adhikar
          Sangram Samiti (MASS), a human rights organization working in a conflict situation
          in Assam. According to the information received, Mr. Bordoloi was reportedly the
          target of acts of intimidation and threats to his life as a result of the publication in
          September 2001 of a series of articles in the Asoniiya Protidin, an Assamese daily
          published fmm (I}uwahati, Assam. The articles allegedly highlighted the malpractices
          and corruption of Lungria Ding, the local Superintendent of Police of Nagaon.
          294. On 9 October 2002, the Special Representative transmitted a letter of
          allegation regarding the following cases.
        
          
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          295. On 17 March 2002, seven policemen from the Commercial Street Police
          Station in Bangalore reportedly entered and inspected the office of Sangama, a
          resource centre for sexual minorities, particularly khotis, hzlras and homosexual and
          bisexual men. While noting that Sangama was doing “good work”, the policemen
          reportedly warned the employees that they could not allow hzlras to meet in their
          office and insisted that hzlras could only meet outside Bangalore city. Representatives
          fmm diverse human rights organizations, including the Peoples' Union for Civil
          Liberties-Karnata, Vimochosa, Manasa and Sangama, reportedly held a meeting with
          the Deputy Commissionner of Police in Bangalore. The Commissioner allegedly
          called the local police station and ordered officials to stop harassing Sangama.
          However, according to sources, on 31 March 2002, the police barred various
          individuals, including human rights activists and hzlra and khoti community members,
          from entering the Sangama office. The police also initially restricted entry to
          employees. Arvind Narrain, a lawyer from the alternative Law Forum, and Elavarthi
          Manohar, an activist at Sangama, reportedly met an inspector, Mr. M. S. Hussein, to
          ask for an explanation but were simply told that hzlras could not meet in the Sangama
          office. He allegedly refused to answer any questions about the legality of the action
          and said that such queries should be directed to higher officials.
          296. Navleen Kumar (0' a human rights activist involved in the defence of
          Adivasis' land rights, was reportedly stabbed to death on the terrace of her flat at
          Nellasopara on 19 June 2002. According to the information received, Ms. Kumar was
          for the last three months before her death the target of grave threats and acts of
          intimidation by individuals alleged to belong to a netwoik of developers, builders,
          bureaucrats and politicians who have been illegally appropriating tribal land over the
          last 20-25 years. On 30 June, four men were reportedly arrested by officers of the
          crime branch of the Thane ruml police in connection with her killing. They were
          reportedly remanded in judicial custody on 8 July. It appears that since Ms. Kumar's
          death, several other activists have received death threats for speaking out on the
          killing and for their continued woik in favour of Adivasis' rights. One of them is
          Vivek Pandit, a member of Shramjeen Sanhathana, an organization closely connected
          with restoring Adivasis' land rights.
          297. Dr. Tushar Kant Joshi, an internationally recognized expert in occupational
          and environmental health, was reportedly not reappointed as the Director of the
          Centre for Occupational and Environmental Health at Lok Hospital in Delhi this year.
          According to the information received, the decision may be linked to Dr. Joshi' s
          refusal to stop calling public attention to the environmental and health hazards related
          to the use of asbestos. It has been reported that various actors who had been persistent
          in their efforts to silence Dr. Joshi intervened with the Ministry of Health, which is
          responsible for approving the annual renewal of Dr. Joshi's employment contract with
          the hospital.
          Conununication received
          298. By letter dated 22 October 2002, the Government replied to the urgent appeal
          sent on 19 January 2001 regarding 1mm Sharmila (see E/CN.4/2002/106, annex,
          para. 199). The Government informed the Special Representative that Ms. Sharmila
          was arrested on 24 November 2001 “while she was tying to commit suicide by
          fasting to death at PDA Complex at Porompat near J.N. Hospital, Imphal under
        
          
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          Porompat P.S. She was demanding the removal of Armed Forces Special Power Act
          (Assam and Manipur, 1958) from the State of Manipur”. With clearance from the
          medical officer from J.N. Hospital, Ms. Sharmila was formally arrested. The same
          day she was produced before the Court of Chief Judicial Magistrate, Imphal. While in
          police custody, Ms. Sharmila was interrogated. According to the authorities she
          disclosed that she had been convicted earlier for he same offence by the magistrate at
          Jmphal East. Thus it is apparent that from Sharmila was a habitual offender who had
          been frequently tying to commit suicide by fasting unto death. On 24 November
          2001 the Chief Magistrate of Jmphal ordered her remanded into judicial custody for
          15 thys. As per the instructions of the court, she was administered nasal feeding at
          J.N. Hospital before being taken to jail. She has since been held in custody in
          Manupur Central Jail, Sajiwa. On 5 March 2002 a medical officer found that her
          condition was stable.
          Observations
          299. The Special Representative thanks the Government for its reply. She regrets,
          however, that at the time of finalisation of the present report, no response had been
          received from the Government to her other more recent communications.
          Indonesia
          Conununications sent
          300. On 15 March 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture sent an urgent appeal regarding Nasrullah Ibrahim and
          Muhanunad and Riza Pahievi, all members of the human rights organization
          Solidarity for Victims of Human Rights Abuse (Solidaritas Persaudaraan Korban
          Pelanggaran Hak Asasi Manusia, or SPKP HAM). The three were believed to be held
          at the regional police headquarters (Markas Polisi Daerah, Mapolda) in Banda Aceh,
          Aceh Province. According to the information received, they were arrested by
          uniformed police officers at 9.30 p.m. on 12 March 2002 at Mr. Ibrahim's house in
          Seumet village, Montasik subdistrict, Aceh Besar district. The following thy, at
          around 1.30 p.m., the police reportedly returned to the house and confiscated a
          computer. The reason for their arrest is not known, but when the police returned, an
          officer reportedly asked Mr. Ibrahim's wife where weapons were stored in the house,
          to which she replied that there were no weapons. It is reported that human rights
          activists who went to the regional police headquarters to inquire about the three were
          told that they were not in police custody. hi view of the incommunicado nature of
          their detention a an unknown location, fears have been expressed that they may be at
          risk of torture and other forms of ill-treatment.
          301. On 22 March 2002, the Special Representative sent an urgent appeal regarding
          Koes Sofyan, head of the South Aceh branch SPKP HAM. According to the
          information received, Mr. Sofyan was arrested in Aceh on 14 March 2002 by two men
          believed to be members of the Special Forces Command (Kopassus) and detained in
          Blang Pidie subdistrict, South Aceh district. However, local human rights
          organizations were reportedly told by officials from the Blang Pidie subdistrict
          Military Command (Koramil) that Mr. Sofyan was not being held there. His arrest is
          allegedly connected with the arrest on 12 March 2002 of Mr. Ibrahim and Mr. and
        
          
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          Mrs. Pahlevi, who were reportedly released on 16 March 2002 after being held for
          four days at the regional police headquarters Mapolda, and on whose behalf an urgent
          appeal was sent on 15 March 2002. In view of the incommunicado nature of Mr.
          Sofyan's detention at an unknown location, fears have been expressed that he may be
          at risk of torture and other forms of ill-treatment.
          302. On 23 July 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture and the Chairman-Rapporteur of the Working Group on
          Arbitrary Detention transmitted an urgent appeal regarding Zikrillah and Nasnidin
          who are reportedly being held in military detention in Aceh Province. On 6 July 2002,
          Zikrillah, a volunteer with the People's Network for Human Rights Monitoring in
          Pidie District (Jaringan Rakyat Pemantau HAM (JRP HAM)), was reportedly taken
          from his home in Beuracan, Mereudu subdistrict, Pidie, during military operations to
          capture members of the armed opposition movement, the Free Aceh Movement
          (GAM). Accothing to the information received, Zikrillah was taken to Koramil where
          he was interrogated and forced to admit that he was a member of GAM. He is
          reportedly not a member of GAM and may have been detained solely because of his
          human rights activities. He was later moved, together with a man called Nasrudin and
          two others who had also been held at Koramil, to a temporary military post
          established by troops from the Army Strategic Command (Kostrad) in the village of
          Dayah Jambe, also in Mereudu subdistrict. The two unnamed men were subsequently
          released. It was reported that while in detention, Zikrillah was threatened because of
          the advocacy of a local human rights group on his behalf. Zikrillah and Nasrudin are
          still detained and fears have been expressed that they may be at risk of torture and
          other forms of ill-treatment.
          303. On 2 October 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions sent an urgent appeal
          regarding acts of intimidation and hamssment against activists working with the
          histitute for Human Rights Study and Advocacy (ELS-HAM) in Papua Province and
          Jakarta. According to the information received, on 28 September 2002, the Jakarta
          office of ELS - HAM received an anonymous telephone call warning staff members to
          “be careful.” In addition, staff in the office of Jayapura and Mimika, Papua Province,
          allegedly said that the office was under surveillance by unknown people. These
          threats appear to be connected to a press release issued by ELS-HAM on 25
          September in which the organization stated that there were indications that Kopassus
          may have been involved in an attack near the PT Freeport Indonesia gold and copper
          mine in Tembagapura, Mimika district, Papua, on 31 August 2002. The Indonesian
          military reportedly threatened to sue ELS - HAM for slander in connection and accused
          the organization in the local media of being a political pro- independence organization.
          304. On 14 October 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions sent an urgent appeal
          regathing Alberth Ruinbekwaw, head of ELS-HAM, who has reportedly received
          death threats as a result of his human rights activities. On 9 October, an unidentified
          person reportedly told him on the phone, “if you want to stay safe, don't make phone
          calls or send c-mails anywhere. if you want to stay safe, from now on don't get
          involved.” On 11 October, at around 12.30 p.m., two men armed with knives
          reportedly forced open the gate in front of the ELS - HAM office and broke open the
          main door. The two men reportedly entered every room and spent 30 minutes
        
          
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          destroying books, documents and other items in the office. They reportedly took
          computer disks and a number of ELS-HAM documents. ELS-HAM activists, who hid
          in the bathroom, reportedly heard the two men saying that the person they were
          looking for was not there. Fears have been expressed that they were looking for
          Alberth Rumbekwan.
          305. On 4 December 2002, the Special Representative sent an allegation letter
          regaitling the following cases.
          306. On 29 March 2001, Teungku Al-Kamal, a member of the Coalition for
          Human Rights (Koalisi NGO-HAM Aceh), was reportedly shot dead in Sawang
          subdistrict, South Aceh, together with his lawyer, Sufrin Sulaiman, and their driver,
          Amiruddin. Accothing to the information received, the killings occurred as the three
          were returning from the South Aceh Police Resort (Pofres) where Mr. Al-Kamal had
          been summoned as a suspect in a case of criminal defamation of the police. In
          February 2001, Mr. Al- Kamal had reportedly helped human rights organizations
          rescue five women who had allegedly been raped by members of Police Mobile
          Brigade (Brimob). After the case was made public, the police reportedly launched an
          investigation targeting all human rights woikers and journalists involved in the initial
          rescue efforts. According to sources, there has been no full investigation into the
          killings of Mr. Al-Kamal, Mr. Sulaiman and Amiruddin and no one has been charged.
          307. During Brimob led operations in Wasior subdistrict, which started in June
          2001, human rights monitors were reportedly prevented from travelling to the area A
          joint team, consisting of Church representatives and Manokwari-based NC}Os,
          reportedly attempted to visit the area in early July 2001, but was reportedly told by the
          local police chief (Kapofres) that ‘Their security could not be guaranteed” - a phrase
          alleged by sources to be an implicit threat. Another team reportedly managed to
          negotiate permission for a two - day visit to Wasior in October 2001, but was
          reportedly confronted on their arrival by some 20 members of Brimob firing shots into
          the air.
          308. In June 2001, Yan CIIIiStiaII Warinussy, the Director of the legal aid
          organization Legal Aid, Research, Investigation and Development (Penelitian,
          Pengkajian dan Pengembangan Bantuan Hukum - LP3BH), was reportedly threatened
          with death after he wrote a letter of complaint to the chief of police in Manokwari to
          pmtest against the beating of his clients while in detention. According to the
          information received, on or about 22 June 2001 in Manokwari Pofres, after a visit to
          six detainees, Mr. Warinussy was reportedly called back to the compound by a police
          official. Upon his return, he reportedly found the six detainees lined up outside their
          cell with some seven police officers, including Brimob members. At that point, Mr.
          Warinussy was reportedly asked by a Brimob officer why he had written the letter and
          where he had got the information. The detainees were then reportedly asked who had
          been beaten. After one of them reportedly answered that he had been hit on the back
          of the head, the Brimob officer reportedly took out his pistol and said, “if you make
          false reports I will shoot you and your lawyer”. He reportedly threw the letter of
          protest on the ground, stepped on it and said, “The legal aid foundation is talking
          nonsense. if you want to report to international organizations or to journalists, I am
          not afraid”.
        
          
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          309. On 24 August 2001, Dayan Dawood, chancellor of Syiah Kuala University in
          Banda Aceh, was reportedly shot dead after he made an offer to mediate in the
          conflict between the Government and separatists of the Free Aceh Movement.
          According to the information received, Professor Dawood was a leading Acehnese
          intellectual who opposed violence and believed in forging peace through
          reconciliation between the separatist movement and the government.
          310. On or about 8 September 2001, Ynsuf Usmaw, volunteer for the Human
          Rights NGO Coalition, was reportedly shot dead by aimed men near his house in
          Leungpeut village in Simpang Ulim district in Aceh. According to the information
          received, Mr. Usman was dragged out of his house and shot dead about 25 metres
          from his home. The perpetrators are alleged to be Indonesian soldiers.
          311. On 13 March 2002, at around 1.30 p.m., the Jakarta Office of the Commission
          for Missing Persons and Victims of Violence (Kontras) was reportedly ransacked by
          an estimated 100 persons calling themselves the “Solidarity Group for the Families of
          the Victims of Bloody Cawang” (Kelompok Solidaritas Keluarga Korban Cawang).
          According to the information received, several staff members were beaten, kicked and
          attacked with broken glass. Munir, the founder of Kontras, was reportedly personally
          attacked in his office by five or six persons. He reportedly managed to escape with
          minor injuries. Many of the computers were also reportedly destroyed and vital
          documents relating to human rights abuses around Indonesia stolen. According to the
          information received, the attackers arrived at the Kontras office in nine minibuses and
          12 private cars, armed with stones, hammers, rocks and cudgels. They reportedly
          shouted abuse against Munir and Kontras staff member Usman Hamid, both of whom
          were reportedly members of the Commission of Inquiry into human rights violations
          in Trisakti and Semanggi (KPP HAM Trisakti Semanggi). Three police officers
          reportedly arrived at the office but took no action to end the attack, although Kontras
          had reportedly asked for police protection the day before. Fears hive been expressed
          that the purpose of the attack may have been to intimidate Kontras into abandoning its
          investigation into the deaths of student activists who were killed during the Trisakti
          and Semanggi incidents. On 11 March, two days prior to the attack, Kontras, together
          with families of the student activists, had staged a peaceful demonstration outside the
          home of General Wiranto, the former Chief of the Indonesian Armed Forces, to
          pmtest against the refusal of senior military figures to face questioning by the
          Commission of Inquiry. According to the information received, seven people charged
          in connection with the attack on the Kontras office reportedly went on trial on 17
          April 2002.
          312. Members of the Urban Poor Consortium (UPC), an organization that
          campaigns for the rights of the urban poor, including against the forcible eviction and
          the confiscation of their means of livelihood such as pedi cabs, were reportedly
          attacked on two separate occasions in March 2002. The first attack occurred on 13
          March while the UPC was demonstrating in front of the city hall in central Jakath to
          protest against the failure of the city governor to prevent severe flooding earlier in the
          year and to demand compensation for those made homeless by the floods. According
          to sources, supporters of the governor, calling themselves the Betawi Brotherhood
          Forum (FBR), arrived on dozens of motorcycles and cars and forced the protestors to
          disperse. They reportedly pointed a sword at Wardah Hafidz, the UPC Chairperson,
          and beat one of the protestors who was trying to protect her. The second attack
        
          
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          reportedly took place on 28 March 2002 at the premises of the National Commission
          for Human Rights (Komisis Nasional Hak Asasi Manusia, Komnas HAM), where
          UPC members had reportedly gathered to ask for Komnas HAM's support for pedi
          cab drivers in Jakarta. While Ms. Hafidz was delivering a speech to around 100
          protestors who had gathered outside Komnas HAM's office, members of FBR
          reportedly arrived with wooden sticks and knives. UPC members were reportedly
          kicked and trampled. One of the attackers reportedly threatened Ms. Hafidz by
          holding a knife to her throat. According to sources, 47 people were reportedly
          injured, 15 of whom were taken to hospital. On 29 March 2002, the police reportedly
          detained seven members of the FBR in connection with the attacks on the UPC.
          313. Since July 2002, Raihana Diani, the head of the Acehnese Democratic
          Womens' Organization (Organisani Perempuan Aceh Demokratik, ORPAD), a
          women's rights organization which carries out advocacy for the political, social and
          economic empowerment of women, has reportedly been detained in Banda Aceh
          Police Resort (Polres). According to the information received, Raihana Diani was
          arrested with six other members of the organization during a peaceful protest in which
          the group demanded political reform and the resignation of the president and vice-
          president. The six others were reportedly released the following thy but three of them
          were reportedly summoned as witnesses against Raihana Diani. According to the
          information received, Raihana Diani is facing charges of insulting the president under
          articles 134 and 137 of the Indonesian Criminal Code (KUHP) which cany maximum
          prison sentences of six years and one year and four months respectively. Sources
          allege that these charges have been often used to detain and imprison human rights
          defenders in Indonesia .
          Conummications received
          314. In a reply dated 11 October 2002, the Government informed the Special
          Representative that Zikrillah and Nasruddin were both taken for questioning on 26
          June 2002 in the course of security measures carried out to guarantee the day-to-day
          security of the community against sporadic criminal acts committed by members of
          the Free Aceh Movemnent (GAM). In the absence of any conclusive evidence as to
          their involvement in any criminal activity and in view of their young age, both were
          released within a few days. Nasrudin was released on 29 June 2002. However, at the
          request of his father who feared for his safety, the security authorities took him under
          their protection. The Government indicated that Zikrillah, was released on 7 July
          2002. On 9 August 2002, however, following complaints by Zikrillah and his family
          that he had received death threats from GAM, the security authorities placed him
          under their protection. The Government response goes on to indicate that since that
          time, at their families' insistence, both Zikrillah and Nasrudin have voluntary
          remained under the protection of the security authorities. They are not considered as
          detainees. Moreover, at no time during their detention were they subjected to any
          form of torture, or to cruel, inhuman or degrading treatment.
          Observations
          315. The Special Representative thanks the Government for its reply. She remains
          concerned, however, by apparent inconsistencies in the details provided which
          suggest that Zikrillah and Nasruddin were initially detained on suspicion of being
        
          
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          affiliated with GAM but that they subsequently remained in the hands of the
          authorities so as to be protected from GAM. In addition, the Special Representative
          regrets that at the time of finalization of the present report she has yet to receive a
          response to her other communications.
          Iran (Islamic Republic of)
          Conunuthcation sent
          316. On 20 August 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on the independence of judges and lawyers and the Special Rapporteur on
          torture transmitted an urgent appeal concerning the lawyer Nasser Zarafchaw, on
          behaW of whom urgent appeals had been sent on 11 January 2001 and 18 October
          2001 by the Special Representative, the Special Rapporteur on the independence of
          judges and lawyers and the Special Representative on the situation of human rights in
          the Islamic Republic of Iran, and a communication was sent on 30 April 2002 by the
          Special Rapporteur on the independence of judges and lawyers. According to the
          information received, Mr. Zarafchan was detained on 8 August 2002 pending the
          hearing of his appeal against a decision of the Military Court of Tehran on 16 July
          2002. This decision reportedly confirmed the sentence of five years of imprisonment
          and 70 lashes and a five-year suspension from legal practice, which had been imposed
          by the Military Tribunal of Tehran on 19 March 2002. According to the information
          received, this sentence was based upon the charges of “possession of firearms and
          alcohol” and the “dissentation of confidential information,” the latter charge being
          related to statements made by Mr. Zarafchan regarding the trial of several Iranian
          writers and activists who were murdered in 1998 (known as the “serial murders”
          case). It is alleged that his suspension from practice is contrary to Iranian law which
          gives that power to the Lawyers' Disciplinary Courts. Although Mr. Zarafchan is
          suffering from liver cancer, he has reportedly been subjected to medical tests to
          determine whether he could undergo the carrying out of the flogging sentence.
          Observations
          317. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communication had been received from the
          Government.
          Iraq
          Conunuthcation sent
          318. On 7 May 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, the Special Rapporteur
          on the right to freedom of opinion and expression and the Special Rapporteur on the
          situation of human rights in Iraq, sent an urgent appeal concerning Safia Taleb Al
          Souhail (I), publisher of the Al Manar Al Arabi newspaper and Advocacy Director for
          the Arab and Islamic World at the hiternational Alliance for Justice. According to the
          information received, in late April 2002, a special messenger brought documents
        
          
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          containing threats to Ms. Al Souhail in Jonlan, warning her that she would suffer the
          same fate as her father, Sheikh Taleb Al Souhail, former leader of the Bani Tamim
          tribe who was assassinated by Iraqi diplomats in 1994. Ms. Al Souhail's family in
          Beirut and Amman also reportedly received death threats by telephone. It is alleged
          that these threats emanated from Iraqi Government Intelligence “Al Moukhabart” in
          retaliation for Ms. Al Souhail's denunciation of the human rights violations
          committed by the Iraqi Government as well as her request to the Lebanese authorities
          to reopen her father's file, closed after the Iraqi perpetrators who admitted having
          committed the crime received diplomatic immunity. The threats could also be an act
          of reprisal for a conference organized by Ms. Al Souhail on 9 March 2002 in Jordan
          during which she reportedly called for the impeachment of the Iraqi Vice- President,
          Ibrahim Al Douri, and the Iraqi leadership. According to the information received, the
          Iraqi Government offered to return to Ms. Al Souhail's family confiscated money and
          land in Baghdad in exchange for her silence, threatening that a refusal would have
          serious consequences for her and her family. Further, following Ms. Al Souhail's
          contribution to a series of articles on her father's assassination published on 12 April
          2002 in Azzanian, a London-based Arabic newspaper, a letter of intimidation
          allegedly sent by Jmqi intelligence under the name of the Bath Tamim tribe was
          reportedly published in Azzanian on 24 April 2002 and on the Al Nahrain web site
          two days later. The letter reportedly threatened that if anything happened to leaders of
          the Beth Tamim tribe and, in particular, to the Al Souhail family, it would be the fault
          of the author of the articles.
          Commuthcation reçue
          319. Par lettre datée du 4 juin 2002, le Gouvernement a informé la Représentante
          spéciale que les autorités iraquiennes compétentes avaient établi, après verification et
          enquête, que les allegations concernant Sofia Taleb Al- Souhail Ctaient sans
          fondement. Le Gouvernement a ajoutC que Sofia Taleb Al- Souhail avait apparemment
          voulu exploiter les mCcathsmes des droits de l'homme a des fins politiques. Enfin, le
          Gouvernement a dit espCrer que les rapporteurs spCciaux ne permettaient pas a
          quiconque d'utiliser leurs mandats a des fins politiques et de propagation d'allCgations
          de nature a pouvoir nuire aux relations entre les rapporteurs spCciaux et l'Iraq.
          Observations
          320. La ReprCsentante spCciale remercie le Gouvernement pour sa rCponse.
          Israel
          Conununications sent
          321. On 5 April 2002, the Special Representative together with the Chairman-
          Rapporteur of the Working Group on Arbitrary Detention sent an urgent appeal
          regarding a raid in the offices of Al-Haq, a Palestinian human rights organization.
          According to the information received, on 30 March 2002, Israeli forces entered and
          searched the premises of Al-Haq, located in the city of Ramallah, as well as those of
          the Health, Development, Information and Policy Institute located next door.
          Computer and technical equipment as well as sensitive materials, including
          confidential legal files, sworn affidavits and reports from victims of abuse, were
        
          
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          reportedly damaged, destroyed or stolen. According to reports, an appeal has been
          brought by Al- Haq before the Israeli authorities requesting permission to inspect and
          close the office, which remains open. Fears have been expressed for the safety of
          Yasser Al-Dissi, an Al-Haq employee, who has reportedly been arrested by the Israeli
          military forces and detained at Ofra Camp in the West Bank.
          322. On 15 July 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture and the Chairman-Rapporteur of the Working Group on
          Arbitrary Detention transmitted an urgent appeal regarding the alleged arrest of
          Yonsef Mahinoud Towreeg by the Israeli military forces on 14 July 2002. According
          to the information received, Mr. Towreeg, an Al- Haq fieldworker and 32 years of age,
          was returning home to Nablus after visiting A1-Haq's offices in Ramallah when the
          taxi in which he was travelling was stopped at the Doma checkpoint, near the villages
          of Doma and Kusrine between Ramallah and Nablus. After checking the
          identification cards of all passengers, the soldiers at the checkpoint reportedly ordered
          Mr. Towreeg to get out of the car. They then reportedly tied his hands and put him in
          a militaiy jeep. The car was reportedly allowed to continue its way soon thereafter.
          Fears have been expressed for the safety of Mr. Towreeg as no information regarding
          his whereabouts is reportedly available. It is believed that he may have been arrested
          in connection with his human rights work.
          323. On 13 September 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture sent an allegation letter regarding Dr. Mustafa Barghouti,
          President of the Union of Palestinian Medical Relief Committees (PRCS). Dr.
          Barghouti was reportedly arrested on 2 January 2002 after a press conference to which
          an international delegation, including members of the European Parliament (MEP 5)
          and delegates from the United States and European countries, participated. According
          to the information received, Dr. Barghouti was arrested on the grounds that he had no
          Israeli pass to enter Jesuralem. He was reportedly detained for several hours at the
          Moscobiyeh Detention Centre in Jesuralem before being released at al-Ram
          checkpoint between Jesuralem and Ramallah. Dr. Barghouti was reportedly beaten at
          al-Ram checkpoint, as a result of which he reportedly suffered a fractured kneecap
          and various lacerations and bruises on his face and body. Some international
          delegates, including MEP Luisa Morgantini, who protested against new attempts to
          arrest Dr. Barghouti, also reportedly suffered bruises and other injuries.
          324. On 2 December 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture and the Chairman- Rapporteur of the Working Group on
          Arbitrary Detention sent an urgent appeal regarding the arrest and detention of Abed
          Rahinan al-Ahmar, a field researcher with the Palestinian Human Rights Monitoring
          Group. According to the information received, at 4 am. on 22 November 2002,
          members of the Israeli security forces entered Mr. al- Ahmar's house in the Daheishe
          refugee camp, proceeded to shoot in the air and ordered everyone to leave the house
          before searching it for several hours. Approximately 30 persons, including women
          and children, were reportedly kept outside in the cold at gunpoint for about three
          hours. According to the information received, Allegra Pacheco, Mr. al-Ahmar's wife
          and an attorney who works for the United Nations Relief and Works Agency for
          Palestine Refugees in the Near East (UNWRA), identified herseW to the security
          forces and was allowed into the house. It is reported that the security forces stated that
          they were looking for a relative of Mr. al- Ahmar, but as they did not find him, they
        
          
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          were going to arrest Mr. a!- Ahmar instead, explaining that they wanted to question
          him for a short time. Mr. al-Ahmar was then reportedly taken to the Etzion Detention
          Centre, where his detention was been extended for 11 days and set to end on 3
          December 2002. According to the information received, Mr. al-Ahmar was being held
          in harsh conditions, was not allowed a daily walk outside and that both he and some
          other detainees are forced to sleep on the floor in the cold. According to the
          information received, Mr. al- Ahmar has not been questioned so far on anything other
          than his marriage to Ms. Pacheco. Furthermore, Mr. al- Ahmar was reportedly not
          given food during the thy, although he explained that he was not fasting during
          Ramadan. Furthermore, he was reportedly not receiving proper medical care or the
          medication he has to take on a regular basis despite reports that he is suffering from
          severe back and stomach pain. His fragile health reportedly results from the torture to
          which he was reportedly subjected by the General Security Services (055) while he
          was in detention during the first intifada. According to the information received, Ms.
          Pacheco visited Mr. al- Ahmar at the Etzion Detention Centre and Attorney Lea
          Tsemel was appointed to represent him and filed a request on 27 November 2002 with
          the Beit El Militaiy Court demanding that he be released on bail.
          325. On 8 November 2002, the Special Representative sent an allegation letter
          regarding an alleged policy of obstructing internationals, as well as Israelis and
          Palestinians, from witnessing and protesting against human rights violations allegedly
          committed during actions by Israeli security forces in the occupied territories, or from
          pmviding assistance to the victims of such violations. In particular, she has received
          information according to which the ability of medical personnel to provide emergency
          medical services was reportedly significantly curtailed by the Israeli authorities during
          and following Operation Defensive Shield. On many occasions, ambulance teams
          have reportedly been obliged to negotiate their way through Israeli checkpoints or to
          wait several hours for a clearance order from authorities. In some instances, Israeli
          soldiers reportedly ignored the clearance orders and simply denied access to
          ambulances. Moreover, in major cities such as Ramallah, Bethlehem, Jenin, Nablus
          and Tulkarem, emergency operations were reportedly blocked for hours or for days on
          numerous occasions, thereby denying the population access to medical services. The
          Special Representative has also received information according to which the
          Palestinian Red Crescent society was subjected to systematic interference in its
          functions by Israeli authorities. According to the information received, obstructive
          measures included denial of access to ambulances, undue delaying of ambulances,
          detention and ill-treatment of ambulance teams and armed attacks on ambulances. The
          following cases involving medical personnel or other human right defenders were
          brought to the attention of the Government of Israel.
          326. On 18 January 2002 around noon, Thoniya Alayaw, human rights defender for
          the Palestinian Society for the Protection of Human Rights and the Environment
          (LAW), was reportedly hit in the chin by a rubber- coated metal bullet while she was
          demonstmting against the incursion of Israeli forces into Ramallah. According to the
          infoimation received, it was not the first time that Ms. Mayan was a victim in an
          incident involving Israeli forces. On 3 November 2000, she and Hosam Rajab, another
          field researcher for LAW, were reportedly hit by rubber- coated metal bullets while
          they were monitoring a demonstration in Ramallah. Further, on 11 December 2000,
          Ms. Mayan and Amer al- Arouri were reportedly attacked by Israeli soldiers while
          they were filming a Palestinian vehicle that had reportedly been stoned by settlers
        
          
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          from the Ofra colony near Ramallah. Both were reportedly injured and their
          videotapes were confiscated. Again, on 8 January 2001, while investigating the killing
          of 1 1-year-old Omar Faruq Khaled in the Balou' area in Ramallah, Ms. Mayan was
          reportedly shot at from an Israeli army watchover 200 metres away from the spot
          where Omar Faruq Khaled was killed.
          327. On 7 March 2002, the house of Khader Shkirat, General Director of LAW,
          was reportedly besieged by Israeli security forces. According to the information
          received, at around 6.15 p.m. on that day, an estimated 150 members of the Israeli
          security forces, including members of a special Israeli intelligence unit, border police
          and army troops, sealed off the Palestinian neighbourhood of Jabel Mukaber, placed
          the residents under a military curfew and surrounded Mr. Shkirat's house. The
          officers of the intelligence unit reportedly ordered Mr. Shkirat to find and bring out a
          fugitive alleged by them to be hiding in his basement, or to evacuate the house with
          his family before it was bombed. Mr. Shkirat reportedly refused to move and took his
          family to one of the rooms in the back of the house. The officers of the intelligence
          unit then reportedly gave him an ultimatum to come with them for interrogation or the
          unit would move into the house. Mr. Shkirat reportedly gave himseW up and was
          brought to the Israeli police station in Jabel Mukaber. During the interrogation, the
          Israeli forces reportedly claimed that they had found a fugitive in the basement of the
          house, although none of the members of Palestinian and Israeli human rights NOOs
          and representatives of diplomatic consulates reportedly present at the scene witnessed
          the presence of the alleged fugitive. When Mr. Shkirat was returned to his house,
          Israeli forces reportedly brought dogs into the house, purportedly for further security
          checks. Shortly thereafter, Mr. Shkirat and his brother, who were accompanied by
          Israeli lawyer Lea Tsemel, were reportedly taken for questioning. They were
          reportedly released some time later. According to sources, Israeli forces withdrew
          from Jabel Mukaber at around 10.30 p.m. but returned to the area after officials of
          European Union consulates had left the scene. They reportedly surrounded the house
          once again, preventing anyone from entering, before finally leaving the scene for
          good in the early morning hours.
          328. On 31 March 2002, the Minister of the Interior reportedly ordered border
          officers to bar entry into Israel of all foreign nationals who were affiliated with
          Palestinian NOOs and solidarity organizations. In particular, it was reported that on 6
          April 2002, authorities at Ben Gurion airport in Tel Aviv reportedly detained and
          threatened to deport Sadiki Kaba and Driss el Yazami, respectively the President
          and Secretary-General of the Fédération internationale des ligues des droits de
          1 ‘honinie, as well as Henri Leclere, the former President of the Ligue des droits de
          1 ‘honinie. According to the information received, the three were due to take part in a
          press conference in Jerusalem on human rights violations resulting from Israeli
          incursions into the occupied Palestinian territories. They were reportedly detained for
          four hours before several Palestinian and Israeli human rights organizations succeeded
          in securing their release. According to the information received, the three had all the
          necessary documentation, including valid visas.
          329. On 4 March 2002, Dr. Khalil Suliemai head of the PRCS emergency
          medical service in Jenin, was reportedly killed in an attack on his ambulance while he
          was attempting to rescue a nine-year-old girl. Three other PRCS paramedics, Taher
        
          
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          Samuri, Mohammed Alaweh and Mahinoud Al Saadi, were also reportedly injured
          in the attack.
          330. On 7 March 2002, Israeli soldiers reportedly fired on two PRCS ambulances
          that were tmveling to Tulkarem refugee camp to evacuate wounded individuals.
          According to the information received, Ibrahim Mohanunad Assad, the driver of the
          first ambulance, had received permission from the Israeli authorities to drive the
          ambulance into the area. After driving about 750 metres, the ambulances reportedly
          came under heavy fire from a tank and Mr. Assad was reportedly shot in the shoulder.
          According to the information available, as he exited the ambulance and attempted to
          take cover from gunfire in the other ambulance, an Israeli tank commander reportedly
          ran after him and shot him in the forehead. Three other medics, Safiyah Balbisi,
          Ra'ed Ghaleb Yasin and Malunoud Hussein Bijawi, were reportedly severely
          injured by shrapnel during the attack.
          331. On 2 April 2002, the PRCS was reportedly forced to suspend its ambulance
          services in Ramallah after nine of its staff members, including the PRCS President,
          Younis A1-Khatib, were reportedly detained for seven hours by the Israeli army.
          According to the information received, three PRCS ambulances were responding to
          urgent calls in Ramallah at around 8 am. when five tanks and personnel carriers
          reportedly blocked their way, one of them reportedly positioning itseW behind the
          ambulances to prevent a possible retreat. Several soldiers then reportedly surrounded
          the ambulances with their weapons pointed at the PRCS team members, confiscated
          the batteries from their radios and phones and ordered them to get out of the vehicles.
          Soldiers then reportedly ordered the teams members to lie on the ground and to lift
          their clothing one by one to prove that they were not carrying weapons or explosives.
          Mr. Al- Khatib, was allegedly ordered to go with the soldiers to inspect the
          ambulances, which were reportedly found to be in full compliance with regulations.
          At this stage, two additional PRCS staff members accompanied by two ICRC
          delegates reportedly arrived on the scene. Like their colleagues, they were reportedly
          ordered out of their vehicles and their phones were reportedly disabled. One ICRC
          delegate reportedly tried to negotiate with the soldiers but was allegedly told to keep
          quiet and to leave the scene with his companion. Following their departure, the two
          PRCS staff members were reportedly searched and forced to crawl along the ground
          to join the other PRCS members. Once all together, the nine PRCS members were
          reportedly ordered to crawl approximately 50 metres and to sit on the wet road
          between the tanks. While crawling, soldiers reportedly shot over their heads,
          threatening to kill them. Soldiers then reportedly collected all identity cards and
          handcuffed them with plastic straps. The PRCS members reportedly remained sitting
          in the rain for 2 1/2 hours during which the soldiers reportedly used them as human
          shields while bombarding an occupied Palestinian building. Explosions in the building
          reportedly resulted in flying glass and debris which reportedly hit the PRCS team.
          After the explosion, the PRCS personnel were reportedly transported in three tanks in
          which several of them were abused and physically assaulted. Soldiers in two of the
          three tanks reportedly pointed their weapons at the PRCS members' head and
          threatened to kill them. In the third tank, blankets were reportedly put around the
          detainees. Shortly thereafter, still handcuffed and blindfolded, all the PRCS members
          were reportedly made to walk outside in the rain and mud for haW an hour. They were
          then reportedly ordered to sit down on their knees with their heads down and their
          hands still tied behind their backs. According to the information received, the PRCS
        
          
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          members reportedly remained in this position for nearly two hours before being led in
          two groups to an unidentified office where they were reportedly interrogated by an
          intelligence officer. Some of them were then reportedly released and transported by
          taxi to the Kalandia checkpoint where they were reportedly allowed to pass through
          one at a time after intense negotiations with the ICRC. According to sources, three
          PRCS members reportedly required hospitalization for hypothermia after the events.
          Three others have reportedly remained in custody. As of June 2002, their whereabouts
          and conditions were still unkno m to the PRCS and ICRC.
          332. Ziad Mahinoud Al Tarafi, a PRCS first aid volunteer, was reportedly
          detained for 16 days in Ofra camp near Beitunia. According to the information
          received, on 16 April 2002, Mr. Al Tarafi and a colleague were driving an ambulance
          back to a station when Israeli soldiers pointed their weapons at the ambulance and
          ordered them out. After having checked their identity cards and released his
          colleague, the soldiers reportedly ordered Mr. Al Tarafi to take off his PRCS uniform
          and attached his hands with plastic handcuffs. The soldiers then reportedly took Mr.
          Al Tarafi in an armoured personal carrier to a place beside the nursing college in the
          Em Al Sharayet area of Al Birch. There, the soldiers reportedly blindfolded Mr. Al
          Tarafi and two other civilians and took them to a room inside the college where they
          reportedly beat them for haW an hour. The soldiers then reportedly took the three to
          the outside of Ofra camp which they were reportedly held blindfolded for several
          hours before being admitted by the guards. Three days after his arrival at the camp,
          soldiers reportedly blindfolded and handcuffed Mr. Al Tarafi again and took him by
          bus together with other prisoners to an unidentified place for interrogation. Mr. Al
          Tarafi was then reportedly returned to the camp. Several days later, Mr. Al Tarafi was
          reportedly taken again to the same unidentified place where he was reportedly
          interrogated a second time. He was reportedly released two days later.
          333. On 21 April 2002, Israeli troops stationed at Qalandia checkpoint, north
          Jerusalem, reportedly opened fire at an ambulance belonging to Khaled Maternity
          Hospital in Ramallah. According to sources, the ambulance driver Shaher Saleh was
          driving a patient to Al Maqased Hospital in Jerusalem. One hundred metres before
          reaching Qalandia checkpoint, Israeli troops reportedly opened fire at the ambulance,
          hitting the windscreen with several bullets. Mr. Saleh was reportedly injured by
          shrapnel in the eyes and the patient in the hands.
          334. On 27 June 2002 at around 4 p.m., a PRCS team that was transporting by
          ambulance two patients from Ramallah Hospital to their homes in Jenin was
          reportedly detained and assaulted by Israeli soldiers. According to the information
          received, emergency medical technicians (EMT5) Mahmoud Al-Kanmi, Mahinoud
          Rabailah and Fadi Jan were on route to pick up another patient at Al-Maqassed
          Hospital when they were reportedly stopped by Israeli soldiers in Jerusalem and
          ordered out of the vehicle with their patients. One of the patients, recovering from
          heart surgery, was reportedly placed in the street under the sun, causing him severe
          discomfort. The soldiers then reportedly grabbed the EMTs by the necks and shook
          them. They also reportedly hit them with their rifles on the legs and in the stomach.
          Then, the soldiers, joined by police and border guards, reportedly ordered the EMTs
          to stand facing a wall and proceeded to search the ambulance and to remove the
          medicine and supplies. An Israeli bomb expert who was brought to the scene
          reportedly took everything apart in the ambulance. According to the information
        
          
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          received, the soldiers reportedly continued to harass the EMTs for over three hours,
          allegedly taking turns at hitting and swearing at them. At one point, Mr. Jara
          reportedly tried to intervene on behalf of one of the patients, but the soldier allegedly
          replied “I want you all dead, so I don't care about you.” A patient who had had leg
          surgery was reportedly hit on the leg by the soldiers causing some of the sutures to
          tear and bleed. He was reportedly forced to remain standing for three hours after
          which the soldiers and the police reportedly took him, the other patient and the EMTs
          to Mesqubia Prison (Russian Compound) in Jerusalem. While in detention, a Magen
          David Adom 1mbulance reportedly arrived at the compound for an unrelated case and
          Israeli soldiers reportedly asked the medics to examine the Palestinian patients. The
          Magen David Adom medics reportedly confirmed the patients' medical status. After
          intervention by the ICRC, the team and their patients were reportedly released at 9
          p.m.
          335. On the evening of 1 July 2002, Israeli tanks reportedly fired at two PRCS
          ambulances and rolled over one of them, completely destroying it. Both ambulances
          were reportedly parked in a lot of the Khalil Sulieman Hospital in Jenin. According to
          the information received, no one was in the ambulances at the time of the attack.
          336. On 11 August 2002, “Adalah”, the Legal Centre for Arab Minority Rights in
          Israel, reportedly learned through the media that an investigation into the activities of
          the organization was to be initiated by the Registrar of Associations. According to the
          information received, Athlah was reportedly not given any official notification of
          such a decision until 22 August 2002. Further, the Registrar of Associations
          reportedly did not approach Adalah to request information or documents before
          announcing its decision to the media. A letter of protest sent on the same thy by
          Adalah to the Attorney General and other State authorities has reportedly not been
          answered. According to the information received, the investigation was to be carried
          out into the alleged undertaking of activities beyond the scope of Adalah's mandate
          and alleged concerns related to financial mismanagement and Athlah's affiliation
          with a political party. Fears have been expressed that the decision of the Registrar of
          Associations may in fact be linked to Adalah's involvement in many recent high-
          profile litigation cases on behalf of the Arab minority. According to sources, the
          decision followed a break-in into Adalah's offices in Shefa'amr on 20 July 2002
          during which computer hard disks, laptop computers, a digital camera, tape recorders,
          videotapes, cash and checks were reportedly stolen but other valuable equipment left
          behind.
          Conummications received
          337. By letter dated 5 August 2002, the Government replied to the allegation letter
          sent on 26 September 2001 regarding Dr. Eyad El-Sarraj (E/CN.4/2002/106, annex,
          para. 222). The Government informed the Special Representative that the relevant
          Israeli authorities had found that no request for a permit to exit Israel in order to
          attend the workshop in Rome had been submitted by Dr. El- Sarraj. The Government
          added that at the request of the High Court of Justice Division of the State Attorney's
          Office, Dr. El- Sarraj ‘s departure from Israel in order to travel to London during the
          month of July 2001 had been approved. Dr. El-Sarraj had left Israel on 18 May 2001
          and returned on 12 June 2001 and left once again for London on 3 July 2001 and
          returned on 15 July 2001. With regard to the allegation that Dr. El- Sarraj was
        
          
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          prevented from leaving Gaza to be interviewed by the BBC, the Government
          indicated that no request to leave Gaza had been found. The Government noted,
          however, that between the months of May and July, Dr. El- Sarraj had visited London
          twice during which time the BBC could easily have interviewed him.
          Observations
          338. The Special Rapporteur thanks the Government for its reply. She regrets,
          however, that at the time of finalization of the present report she has yet to receive a
          response to her other communications.
          Kazakhstan
          Conunuthcation sent
          339. On 11 November 2002, following up on an urgent appeal sent on 18 July 2002,
          the Special Representative together with the Special Rapporteur on freedom of
          opinion and expression transmitted an urgent appeal regarding Sergei Duvanov, the
          chief editor of the news bulletin “Human rights in Kazakhstan and in the world”
          published by the Kazakhstan-based International Bureau for Human Rights and the
          Rule of Law. According to the information received, Mr. Duvanov was taken into
          custody on 28 October 2002 and officially charged with rape on 6 November 2002.
          His arrest reportedly occurred just before he was supposed to travel abroad to discuss
          publicly the human rights situation in Kazakhstan. It is alleged that the charges
          brought against him are arbitraiy and aimed at dissuading him fmm undertaking his
          activities in defence of human rights. Since 29 October, Mr. Duvanov has reportedly
          been on hunger strike to protest against his detention. His health condition has
          reportedly deteriorated drastically. According to the information received, the arrest
          and detention of Mr. Duvanov followed a series of acts of intimidation. On 28 August
          2002, he was reportedly attacked and severely beaten by three unidentified persons in
          front of his home in Almaty. The attack reportedly took place shortly before he was
          scheduled to travel to Warsaw to attend the annual human rights conference of the
          Organization for Security and Cooperation in Europe. A judicial investigation has
          reportedly been opened into the assault. Further, on 9 July 2001, Mr. Duvanov was
          reportedly summoned to the Almaty office of the National Security Committee and
          told that a criminal case had been brought against him by the General Prosecutor's
          office for “infringing the honour and dignity of the President.”
          Conununication received
          340. By letter dated 22 November 2002, the Government informed the Special
          Representative that on 29 August 2002, law enforcement bodies instituted criminal
          proceedings in connection with the beating of Sergei Duvanov by unknown persons.
          The Government stated that an inquiry team was set up to conduct the investigation
          and that a range of investigative measures were being taken in order to throw light on
          this offence. The Government noted that a medical examination showed that the
          journalist had suffered slight bodily harm which did not prevent him from taking part
          in a Human Dimension Implementation Meeting in Warsaw in September. Secondly,
          the Government also informed the Special Representative that the proceedings that
          were instituted in June in connection with the publication on the Internet of an article
          containing material insulting the Head of State were dropped on 3 October 2002.
        
          
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          Thirdly, the Government confwmed that Mr. Duvanov was taken into custody for 10
          days on 31 October and officially charged with rape on 6 November 2002 under
          article 120 of the Criminal Code. The Government informed the Special
          Representative that the criminal proceedings were instituted on the basis of a
          statement made by the victim and her mother as well as preliminaiy inquiries.
          Although Mr. Duvanov denied the charges, the Government noted that the testimony
          of the victim and of the witnesses, material evidence gathered and the findings of
          biological forensic tests proved that the accused was guilty as charged. The
          Government added that the accusations to the effect that the measures taken against
          Mr. Duvanov were politically motivated were gmundless and aimed at influencing the
          proceedings. In this regard, the Government referred to a statement made by the
          public defense committee on 1 November in which supporters of the journalist
          disavowed the suggestions that the case was political in nature and officially
          acknowledged that the Kazakh authorities were not involved in the institution of
          criminal proceedings. Finally, the Government declared itseW ready to receive experts
          fmm international organizations, including the United Nations, who wish to
          familiarize themselves with the files of the investigation and the findings of the
          biological forensic tests carried out in the case of Sergei Duvanov. At the request of
          the United States, consideration is currently being given to the possibility of releasing
          Mr. Duvanov subject to an undertaking not to leave the area while the investigation is
          continuing.
          Observations
          341. The Special Representative thanks the Government for its reply.
          Kenya
          Conununications sent
          342. On 24 May 2002, the Special Representative and the Special Rapporteur on
          torture sent an urgent appeal regarding Dr. Moses Njue, the Central Provincial
          Pathologist in Nyeriand, and Dr. Andrew K. Gachie, a pathologist for the
          Independent Medico- Legal Unit (IMLU), a non- governmental partner of the
          International Rehabilitation Centre for Victims of Torture. Both have reportedly been
          threatened for making a finding of torture in a post mortem report concerning Paul
          Kimani Wambiru. Mr. Wambiru was reportedly found dead on 25 March 2002 in
          Nyeri, shortly after police allege having released him from the Nyeri police station.
          On 4 April 2002, the post mortem inquiry conducted by the two above-mentioned
          doctors concluded that Mr. Wambiru had suffered serious injuries inflicted upon him
          by blunt objects while in police custody. As a result, five policemen were reportedly
          arrested and charged with murder. On 24 April 2002, the accused persons allegedly
          requested a second post mortem examination which was reportedly conducted by Dr.
          Olumbe, the Chief Government Pathologist. Acting in his private capacity, Dr.
          Olumbe reportedly concluded that the cause of death was brain inflammation. On 2
          May 2002, the Director of Medical Services, Dr. Richard Muga, and the Permanent
          Secretary, Ministry of Health, Professor Julius Meme, called a press conference
          during which they reportedly threatened to de- register Dr. Moses Njue and Dr. Gachie
          for lying about the cause of Mr. Wambiru's death. The following day, Dr. Njue and
          Dr. Gachie were reportedly summoned to the Ministry of Health and asked to
        
          
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          harmonize their report with Dr. Olumbe's findings. Upon their refusal, the two were
          again reportedly threatened with dc-registration and Dr. Njue was threatened with
          dismissal as Central Pmvincial Pathologist. On 8 May 2002, a third post mortem
          examination ordered by the Attorney General reportedly confirmed the torture-related
          injuries. On 19 May 2002, Dr. Njue reportedly complained publicly of having been
          threatened by the Central Investigating Department and of having received death
          threats. Shortly afterwards, the Director of Medical Services reportedly announced
          that doctors working in the civil service or in universities could no longer cany out
          post mortem examinations for the IMLU. This decision, which interferes with the
          professional independence of doctors in Kenya, is believed to be a threat to the
          administration of justice in the case of Paul Kimani Wambiru and other cases of
          suspected torture.
          343. On 5 November 2002, the Special Representative and the Special Rapporteur
          on torture transmitted an urgent appeal according to which on 26 October 2002, in
          Nakuru, five officers of the Criminal hivestigation Department (CID) raided the
          offices of the HUREDICA Violence Victims Organizatior a non-governmental
          organization that documents and files claims on behaW of victims of acts of violence.
          According to the information received, the squad broke into the offices alleging that
          the premises were being used to print counterfeit Kenyan currency, but no evideite
          was reportedly found to support this allegation. The officers reportedly confiscated
          documents and files containing evidence on the ethnic violence reported by the
          organization. Although the CID reportedly committed itseW to returning the
          documents on 4 November 2002, concerns have been expressed about the use that can
          be made of the information they contain. Moreover, the CID officers reportedly
          arrested three HUREDICA officials: the acting Chairman, Kinuthia, the organizing
          secretaiy, Joseph Kairo Mbugua, and the Njoro area representative, Joim iliuma
          KaI4UkI. The three were reportedly interrogated for over six hours during which it is
          alleged that they were intimidated into abandoning any claims filed against the
          Government and individuals involved in acts of violence. It is reported that they were
          released soon after. Further, on 1 November 2002, at around 7 p.m., a contingent of
          16 police officers reportedly raided the offices of Muslims for Human Rights in
          Mombasa. After attempts to access computers, police officers reportedly confiscated
          sensitive documents and files containing information on the Likoni/Kaa Ya Bombo
          clashes in 1997. The offices reportedly remained under armed surveillance until the
          following day. According to the information received, the two incidents followed the
          release on 18 October 2002 of the Akiwumi Commission of Inquiry report on
          politically instigated violence. This report reportedly holds militaiy, government and
          law enforcement officers responsible for numerous human rights violations that took
          place in the country between 1991 and 1998. Fears have been expressed that other
          incidents of harassment against human rights defenders might occur in the friture.
          Observations
          344. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communications had been received from the
          Government.
          Kyrgyzstan
        
          
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          Conununications sent
          345. On 4 April 2002, the Special Representative transmitted an urgent appeal
          concerning the Kyrg Committee for Human Rights (KCHR) in Bishkek. According
          to the information received, on 20 March 2002, the KCHR office was broken into by
          alleged employees of the Ministry of Agriculture and Water Farming under pressure
          from the President's Office and the National Security Services. The equipment was
          reportedly thrown on the floor in front of the office door, thus preventing staff from
          entering their offices to pursue their human rights activities. About two weeks earlier,
          on 12 and 13 March 2002, the KCHR in Bishkek had reportedly been visited by
          representatives from the Ministry of Agriculture and Water Farming who informed
          staff without any written instruction that they should vacate their office before 19
          March. On 14 February 2002, another order to the same effect wis reportedly sent by
          the Ministry to the KCHR. These orders are reportedly connected to the free legal
          consultations offered by KCHR lawyers, as well as to the complaints and petitions
          received by them concerning alleged violations of human rights. In this regard,
          reference should be made to the urgent appeal sent on 25 January 2001 regarding the
          alleged sealing of the KCHR office and the seizure of its bank accounts.
          346. On 4 October 2002, the Special Representative sent an allegation letter
          regarding the following cases.
          347. On 17 September 2001, Adymamat Kadyrbekov, KCHR member in the
          Jalal-Abad region, was reportedly arrested on 12 June 2001 and given a three-year
          suspended prison sentence for “use of violence in resistance to the representative of
          authority'. An urgent appeal regarding this arrest was sent jointly by the Special
          Representative and the Special Rapporteur on torture on 18 June 2001. According to
          the information received, Mr. Kadyrbekov's trial was unfair. The senior official who
          conducted the investigation allegedly falsified evidence and exerted pressure on
          witnesses in order to obtain false statements. The judge further allegedly disregarded
          evidence adduced by the defence. According to the information received, Mr.
          Kadyrbekov continued to be under surveillance by militia following his trial. Three
          weeks after the judgement, on 7 October 2001, masked men believed to be members
          of the militia reportedly burst into Mr. Kadyrbekov's house in Susak and beat him,
          warning him not to file a complaint about his sentence.
          348. On 24 October 2001, Ravshan Gapirov, Director of the Kara-Suu Human
          Rights Centre “Justice and Truth”, was reportedly sentenced to 13 years'
          imprisonment for “hooliganism”, “insulting representatives of State authorities” and
          drug possession. According to the information received, the charges against Mr.
          (I}apirov were fabricated in reprisal for his human rights activities. The thy on which
          the charges were laid against him, Mr. (I}apirov is reported to have had a dispute
          concerning his human rights activities with the vice-prosecutor, Abdrash uulu Kamil,
          in the Karasui Prosecutor's Office. Sources allege that police officials planted drugs in
          Mr. (I}apirov's bag on this occasion. It has been reported that hiding drugs on
          individuals is frequently used as a pretext to bring serious charges against them. On
          25 January 2001, the Special Representative sent an urgent appeal regarding charges
          of “hooliganism” against Mr. (I}apirov for having protested against the arrest of
          several human rights activists during a conference in September 2001 in Kara- Suu.
        
          
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          349. It is alleged that in January 2002, authorities attempted to cover up the
          circumstances surrounding the death of Sheraldy Nazarkulov, an economist and
          human rights defender. According to the information received, Mr. Nazarkulov died
          on 6 February 2002 in municipal hospital No. 4 in Bishkek after a 21-thy hunger
          strike in support of Deputy Azimbek Beknazarov who was arrested on 5 January
          2002. Once his death became publicly known, the hospital was ieportedly surrounded
          by members of the National Security Service, the Prosecutor's Office and the Ministry
          of Internal Affairs, who did not allow anyone to enter the hospital, including Mr.
          Nazarkulov's relatives, human rights defenders and the press. The relatives who tried
          to enter the hospital were reportedly arrested and brought to the Department of
          Internal Affairs in Bishkek where they were allegedly threatened into keeping silent
          about these events. According to the information received, the authorities reportedly
          exerted pressure on the doctors in the hospital to provide a certificate showing that
          Mr. Nazarkulov's death was not a result of his hunger strike. According to the
          information received, on 5 February 2002, in a separate incident, a collection of
          petitions containing over 17,600 signatures in support of the release of Deputy
          Beknazarov was stolen from a car on its way to Bishkek by the police.
          350. On 17 March 2002, the Kyrgyz special police forces reportedly opened fire on
          a crowd of demonstrators who had gathered to call for the release of Deputy
          Beknazarov, then in custody awaiting the verdict in his trial on charges alleged to be
          politically motivated. According to the information received, an estimated 500-2,000
          protesters were on their way to the village of Kerben, in Aksy district in southern Jalal
          Abad province, when the district prosecutor, the head of the district administration
          and the head of the district police department blocked their route in near Boz- Pick at
          around 4 p.m. The police reportedly began beating some demonstrators and seized
          Tursunbek Akunov, Chairman of the Human Rights Defence Movement of
          Kyrgyzstan. Demonstrators allegedly demanded for his immediate release and started
          throwing stones. The police then reportedly opened fire, killing five persons and
          wounding several others. According to the information received, a governmental
          commission was set up to inquire into the events.
          351. On 16 May 2002, Ramazan Dyryldaev, Chairman of KCHR, Alexandr
          Fomenko and Mamasadyk Jakyshev, KCHR lawyers, Kachklyn Bulatov (I),
          KCHR coordinator for the Naryn region, and Tursunbek Akunov were reportedly
          arrested together with more than 90 people as they gathered for a demonstration in
          front of the Parliament in Bishkek. Accothing to the information received, police
          began to detain dozens of people as they peacefully assembled at about 8.30 a.m. to
          express their opposition to the decision to cede disputed territory to China and to ask
          for the truth regarding the persons responsible for the violent repression of the
          demonstration that had taken place on 17 March 2002. According to the information
          received, police took the detainees to the Pervomai district police department where
          they were charged with “violating public other”. During the night following their
          arrest, many detainees were allegedly beaten. As a result, some of them had to be
          hospitalized, including Mamasadyk Jakishev. According to the information
          received, the demonstrators were released on 17 May 2002.
          352. On 20 November 2002, the Special Representative and the Special Rapporteur
          on freedom of opinion and expression sent an urgent appeal regarding Tursunbek
          Akunov, Chairman of the Human Rights Defense Movement of Kyrgyzstan.
        
          
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          According to the information received, Mr. Akunov was arrested on 16 November
          2002 and sentenced by the Lenin district court of Bishkek to 10 days imprisonment
          for having taking part in a march of protest. Approximately 1000 protesters from
          Aksy, Kara- Kuidja, Uzgen, Nooken, Suzak and Tash- Komur of Jalal- Abad provinces
          reportedly decided to gather in Bishkek on that day to ask for the identification and
          sanctioning of the persons responsible for the events committed on 17 March 2002 in
          the village of Aksy. They also reportedly wanted to protest against the barring of
          former deputy Prime Minister Usen Sydykov fmm taking part in the Parliamentary
          elections. It is reported that the police decided to hinder the protestors to access
          Bishkek and arrested 130 people. They were all but Mr. Akunov released on the same
          day and left in the Suusamyr Valley. Concerns have been expressed that the arrest of
          Tursunbek Akunov might be related to his human rights activities.
          Observations
          353. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communications had been received from the
          Government.
          Liberia
          Conununications sent
          354. On 29 April 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, the Special Rapporteur
          on torture, the Special Rapporteur on freedom of opinion and expression, the Special
          Rapporteur on the independence of judges and lawyers and the Chairman- Rapporteur
          of the Working Group on Arbitrary Detention transmitted an urgent appeal regarding
          Tiawan Gongloe, a human rights lawyer. According to the information received, on
          21 April 2002, Mr. Gongloe was stopped in his car by police and taken to police
          headquarters. After briefly being questioned and threatened with death, he was
          allegedly stripped naked and severely beaten throughout the night. In the morning, he
          was reportedly unable to stand or sit. As a result of the treatment he received, Mr.
          Gongloe reportedly had difficulty hearing from one ear, his left eye was swollen and
          bloodied and his head and body were said to be badly bruised. After pressure was
          exerted by lawyers, the police reportedly brought him to Cooper Hospital. Although
          no charges have been brought against him, Mr. Gongloe appears to have been arrested
          in connection with a speech he gave in March 2002 at a conference in Guinea on
          peace in the Mano River Union, which was printed in The Analyst newspaper. Mr.
          Gongloe's speech reportedly dealt with ways in which civil society groups could play
          a role in attaining peace in the Mano River Union. It also reportedly condemned the
          use of violence by the State. On the day of Mr. Gongloe's arrest, the Government
          reportedly ordered The Analyst closed down. Fears have been expressed that Mr.
          Gongloe may be at risk of further torture or other forms of ill-treatment.
          355. On 30 September 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture, the Special Rapporteur on freedom of opinion and expression
          and the Chairman-Rapporteur of the Working Group on Arbitrary Detention sent an
          urgent appeal regarding Sheilili K. M. Sackor, Hassan Biity, Mohammad Kamara
          and Ansumana Kamara. According to the information received, Sheikh Sackor, the
        
          
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          Executive Director of Humanist Watch, was reportedly arrested on 25 July 2002 and
          his whereabouts have since then remained undisclosed. Mr. Bility, a journalist and
          human rights defender on behaW of whom the Special Rapporteurs on torture and on
          freedom of opinion and expression had intervened on 27 June and 12 July 2002, has
          reportedly been detained incommunicado for more than three months. While reports
          suggest that he has been moved between various places of detention, the authorities
          have allegedly consistently failed to make public where he was being held. Mr. Bility,
          who suffers fmm malaria, is allegedly denied access to medical care. Mr. Kamara and
          Mr. Kamara, who were reportedly arrested together with Mr. Bility on 24 June 2002
          by two men in plain clothes believed to be members of the Criminal Investigation
          Division of the National Police, are believed to be held at the National Security
          Agency. All four men have reportedly been accused of belonging to the armed
          opposition group Liberians United for Reconciliation and Democracy. None of them
          has, however, reportedly been charged with any offence. Writs of habeas corpus filed
          by lawyers on their behaW have reportedly been blatantly disregarded. All four are
          now said to be on trial under military jurisdiction.
          Observations
          356. The Special Representative regrets that at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communications had been received from the
          Government.
          Maroc
          Conununications reçues
          357. Par lettre datée du 4 avril 2002, le Gouvernement a répondu a l'appel urgent
          envoyé le 3 avril 2001 concernant Nounni Brahim et Malunoud Elhamed
          (E/CN.4/2002/106, annexe, par. 295). Le Gouvernement a confirmé que Noumri
          Brahim et Mahmoud Elhamed avaient été interpellés par la police des frontières le 24
          mars 2001 a l'aéroport de Casablanca. Le Gouvernement a informé la Représentante
          spéciale que la police avait trouvé en possession des intéressés des documents a
          caractère subversif contenant des informations propagandistes dénigrant l'image du
          Maroc et destinées a des commanditaires installés a l'étranger pour porter prejudice a
          l'ordre et a la sécurité du Royaume. Le Gouvernement a ajouté que les enquêtes
          avaient révélé que Noumri Brahim et Mahmoud Elhamed avaient déjà fait l'objet
          d'une condamnation pour activité subversive et que les mesures prises a leur encontre
          étaient motivées juridiquement. Le Gouvemement a enfin précisé que Noumri Brahim
          et Mahmoud Elhamed jouissaient de leur liberté de circulation et que Noumri Brahim
          avait vraisemblablement participé a la cinquante-huitième session de la Commission
          des droits de l'homme a Genève.
          358. Par lettre datée du 21 mai 2002, le Gouvernement a fourth des renseignements
          supplémentaires concernant les membres de l'Association marocaine des droits de
          l'homme et les autres personnes ayant été poursuivies devant le tribunal de premiere
          instance de Rabat pour organisation d'une manifestation non autorisée et
          attroupement sur la voie publique susceptible de menacer la sécurité publique (voir
          l'appel urgent envoyé le 3 avril 2001 par la Représentante spéciale). Le
          Gouvernement a informé la Représentante spéciale que les personnes susmentionnées
        
          
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          ont été condanmées a une peine de trois mois de prison ferme et une amende de 3000
          dirhams chacun. Le 21 novembre 2001, cc jugement a cependant été annulé par la
          cour d'appel de Rabat et les intéressés acquittés.
          Observations
          359. La Représentante spéciale remercie le Gouvemement pour ses réponses. Elle
          accueille favorablement l'acquittement des membres de l'Association marocaine des
          droits de 1 ‘homme.
          Mexico
          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          360. El 3 de diciembre de 2001 la Representante Especial envió un liamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y el Relator Especial sobre la situación de los derechos humanos y las
          libertades fundamentales de los indIgenas en cuanto a los defensores de los derechos
          humanos Manuel Gómez Hernández y Juan Gómez Hemánde miembros de la
          familia Gómez Hemández asI como miembros de la comunidad indIgena de la Colonia
          Los Angeles de Chiapas. Se informa de que Manuel y Juan Gómez Hemández habrIan
          trabajado con el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de las Casas, que habrIa
          denunciado el desplazamiento forzado de los miembros de las comunidades indIgenas en
          los Altos de Chiapas. El 16 de noviembre de 2001, los hermanos Hemández habrIan
          indagado ante la Comisión Estatal de los Derechos Humanos por un miembro de la
          Colonia Los Angeles, Salvador DIaz, quien habrIa sido detenido ese dIa por la PolicIa
          Judicial del Estado (PJE). Al dIa siguiente, la PJE habrIa ido al domicilio de Manuel
          Gómez Hemández a interrogarle. El Sr. Hemández habrIa decidido esconderse mientras su
          familia seguirla siendo vigilada por caciques locales supuestamente asociados a la PJE.
          Asimismo, miembros de la comunidad Colonia Los Angeles habrIan sido amenazados por
          caciques locales quienes habrIan declarado que iban a matar a los hermanos Hemández. El
          Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de las Casas habrIa solicitado a la
          Comisión Nacional de Derechos Humanos y a la Procuradurla General de Justicia del
          Estado que tomara medidas para garantizar la seguridad de los hermanos Hemández, de su
          familia y de la comunidad indIgena de la Colonia Los Mgeles de Chiapas.
          361. El 20 de diciembre de 2001 la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias y el Relator Especial sobre la situación de los derechos humanos y
          las libertades fundamentales de los indIgenas en relacion con el caso de Ramón Perez
          Peflate, defensor de los derechos humanos de los pueblos indIgenas y miembro de la Red
          de Defensores Comunitarios, en Tila, Estado de Chiapas. Dc acuerdo con las
          informaciones recibidas, el 8 de diciembre, en el municipio de Tila, hacia la medianoche,
          el Sr. Perez estaba durmiendo cuando presuntos paramilitares del grupo Paz y Justicia,
          habrIan encendido su casa. A pesar de los graves dafios materiales, se informa de que el
          Sr. Perez Peflate pudo salir ileso. El ataque al Sr. Perez Peflate estarla relacionado con su
          trabajo como defensor comunitario y especificamente con las acciones que se encuentra
          realizando para la localizacion de personas que desaparecieron en la zona norte de la
          entidad chiapaneca durante las confrontaciones entre integrantes del grupo Paz y Justicia y
        
          
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          bases de apoyo del Ejército Zapatista de Liberacion Nacional (EZLN). Cabe seflalar que
          este ataque se realiza en ci contexto dentro de una serie de amenazas, ataques y
          hostigamiento que desde hace seis meses habrIan recibido miembros de la Red de
          Defensores Comunitarios, incluso ci Sr. Perez, a! parecer debido a su labor en la denuncia
          y defensa de violaciones a los derechos humanos en distintas comunidades indIgenas del
          Estado de Chiapas.
          362. El 17 de enero de 2002, Ii Representante Especial cnvio un liamamiento urgente en
          reiacion con Pedro Rail! Lopez Hemánde presidente de la Comisión de Derechos
          Humanos dci Estado de Chiapas, quien seguirla siendo vIctima de amenazas y
          hostigamiento. En este sentido, ci 18 de diciembre de 2001 ci Sr. Lopez Hernández habrIa
          sido amenazado en la carretera de Tuxtia GutiCrrez a San Cristobai de Las Casas por
          cuatro personas desconocidas que viajaban en una camioneta. Ademas, se informo de que
          ci 14 de enero de 2002 su domiciiio particular asI como la camioneta que es propiedad de
          la Comisión habrIan sido obj eto de disparos, siete de los cuales habrIan impactado en los
          cristaics de la recámara de su hija menor. Dc acuerdo con la información recibida,
          personas extrafias habrIan vigilando constantemente ci domiciiio dci Sr. LOpez Hemández
          quien habrIa recibido ilamada anonimas por telCfono. Estos hechos podrIan estar
          relacionados con su oposición a que se consuite forzosamente a! Gobemador
          constitucional de la provincia Estado de Chiapas antes de que la Comisión emita
          recomendaciones pübiicas. Asimismo, se alega que existirla en su contra una campafia de
          difamacion a travCs de los medios masivos de comunicación por parte de Pablo Salazar
          Mediguchia, Gobemador constitucional de la provincia Estado de Chiapas y de Cesar
          Chavez Castillo.
          363. El 25 febrero de 2002, la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias con respecto a las presuntas amenazas y hostigamiento contra Fernando Ruiz
          Cana!es, presidente dci Consejo para la Ley y los Derechos Humanos. SegUn la
          información recibida, ci 15 de febrero, ci Sr. Ruiz Canaics habrIa sido obj eto de
          seguimiento por parte de una patruila de poiicIa en la cual se encontraba Humberto TCiiez
          Rivera, comandante de la PoiicIa Preventiva dci Distrito Federal. Despu Cs de seguirlo
          hasta un Banco, ci comandante habrIa procedido a interrogar a la escoita dci Sr. Ruiz
          Canaics, constituida de miembros de la Procuradurla General de la Repübiica (PGR). Sc
          informa tambiCn que los dIas 16 y 17 de febrero ci Sr. Ruiz Canaics habrIa recibido
          amenazas de muerte por telCfono. Asimismo, ci 19 de febrero, ci Sr. Ruiz Canaics y sus
          escoitas habrIan sido cercados en una sucursal de Banco Banamex por varias patruilas de
          la Secretarla de Seguridad Pübiica dci Distrito Federal bajo ci pretexto que se encontraban
          personas armadas en ci banco. SegUn los informes, estos hechos estarIan relacionados con
          ci trabajo di Sr. Ruiz Canaics, que consiste en acudir a los lugares donde la poiicIa habrIa
          cometido presuntas detenciones ilegaics y otras violaciones de derechos humanos para
          investigar las circunstancias de lo sucedido y proporcionar asesoramiento legal a las
          vIctimas. En este sentido cabe recordar ci ilamamiento urgente enviado ci 7 noviembre de
          2001 por la Representante Especial junto con la Relatora Especial respecto a las amenazas
          de muerte que recibieron ci Sr. Ruiz Canaics y otros defensores de los derechos humanos
          tras ci asesinato de la abogada de derechos humanos Digna Ochoa. Por carta fechada ci 1.0
          de noviembre de 2001, ci Gobiemo de Mexico informo que la PGR brindo protección con
          escoitas para las vIctimas y que se inició una investigación sobre los hechos.
        
          
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          364. El 27 de febrero de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias. SegUn las informaciones recibidas, el 19 de febrero, Reyna Perez Hemánde
          miembro del Centro de Apoyo al Movimiento Popular Oaxaqueflo e integrante del
          Consejo Popular IndIgena de Oaxaca Ricardo Flores Magon (CIPO-RFM), habrIa llegado
          a su casa y encontrado que alguien habrIa entrado en ella y la habrIa destrozado. Los
          asaltantes habrIan dejado una nota en la que se proferla una amenaza de muerte y que la
          tendrIan bajo estrecha vigilancia en relacion con la labor que desempefla en la CIPO.
          Asimismo Rail! Gatica, lIder de CIPO- RFM, también habrIa recibido amenazas de
          muerte. SegUn los informes, el Sr. Gatica habrIa recibido una carta supuestamente firmada
          por las autoridades municipales y conteniendo amenazas contra su vida. El Sr. Gatica ya
          habrIa sido amenazado, en enero de 2001, por el presidente municipal de Tenetze de
          Zaragoza. Tal amenaza habrIa venido precedida de la detencion ilegal, por parte de las
          autoridades municipales, de 46 miembros y simpatizantes del CIPO- RFM que habrIan
          sido torturados para obligarlos a firmar un acuerdo comunitario.
          365. El 25 de marzo de 2002 la Representante Especial envio un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias a propósito de las presuntas amenazas de las que habrIan sido vIctimas
          Barbara Zamora y Pilar Noriega, abogadas de derechos humanos y estrechas
          colaboradoras de Digna Ochoa, destacada abogada de derechos humanos asesinada el aim
          pasado en la ciudad de Mexico. D c acuerdo con las informaciones recibidas, el 18 de
          marzo, la Sra. Zamora habrIa recibido un mensaje de correo electronico amenazador cuyo
          tono y estilo habrIan sido similares a unos mensajes recibidos desde 1996 por la difunta
          Digna Ochoa. Ademas, se informa de que habrIa recibido llamadas telefonicas
          amenazadoras en 2001 en las cuales se escuchaban sonidos de disparos, gritos y mUsica de
          requiem. A pesar de que la Sra. Zamora habrIa denunciado ante la Procuradurla General
          de Justicia del Distrito Federal (PGJDF) estas ültimas amenazas, no se habrIa identificado
          a los responsables. Sin embargo, las autoridades se habrIan ofrecido a asignarle un
          guardaespaldas. SegUn las informaciones recibidas, en octubre de 2001, tras la muerte de
          Digna Ochoa en las oficinas que compartIa con la Sra. Zamora, la Corte Interamericana de
          Derechos Humanos habrIa pedido al Gobierno mexicano que tomara medidas de
          protección para garantizar la seguridad de varios defensores de los derechos humanos en
          peligro, incluida Barbara Zamora y Pilar Noriega, quien trabajó con Digna Ochoa en casos
          muy destacados. Por fin, se alega que la Sra. Zamora y otros destacados defensores de los
          derechos humanos habrIan criticado enCrgicamente a las autoridades, despu Cs de que
          llegaron a los medios de comunicacion nacionales filtraciones que parecIan indicar que la
          investigación iba a concluir que Digna Ochoa se habla suicidado, y que no habrIa sido
          asesinada. En este contexto, la Representante Especial y la Relatora Especial sobre las
          ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias agradecen al Gobiemo de Mexico su
          respuesta al llamamiento urgente enviado el 23 de octubre de 2001 juntamente con el
          Relator Especial sobre la cuestión de la tortura pidiendo protección para Barbara Zamora
          y Pilar Noriega (E/CN.4/2002/106). Sin embargo, expresan de nuevo su profunda
          preocupación por su seguridad e instan al Gobiemo & Mexico a que adopte medidas de
          protección adicionales para garantizar la integridad y la vida de ambas mujeres.
          366. El 10 de abril de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias a propósito de la situación de Leone! Guada!upe Rivero, abogado de derechos
          humanos miembro del grupo Tierra y Libertad, quien habrIa escapado por poco de ser
        
          
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          agredido ci 6 de abril de 2002. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, los dos
          guardaespaidas aguardaban a! Sr. Guadalupe Rivero delante de su casa en la Ciuthd de
          Mexico, a las 06.10 horas, cuando tres hombres se habrlan aproximado a elios, fingiendo
          estar borrachos. Los tres hombres habrIan agredido a los guardaespaidas, los habrIan
          goipeado y les habrlan quitado sus armas. Segün los informes, habrlan preguntado a los
          guardacspaidas a quiCn estaban esperando y les habrlan dicho que, cuando ilegara, iban a
          matarlo. En marzo de 2000, la casa del Sr. Guadalupe Rivero habrla sido asaitada, y en
          mayo de ese mismo aim aiguien habrla arrojado piedras contra sus ventanas. SegUn los
          informes, esos actos de intimidacion estarlan relacionados con ci trabajo dci abogado en
          defensa de los estudiantes universitarios en huelga asi como con varios casos destacados
          de derechos humanos, en aigunos de los cuales trabajaba la dif'unta abogath de derechos
          humanos Digna Ochoa. Sc recibio información de que ci Gobierno mexicano asignó los
          guardaespaidas para proteger al Sr. Guathiupe Rivero tras ci asesinato de Digna Ochoa, a
          petición de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. La asociación de abogados
          de derechos humanos, Centro por la Justicia y ci Derecho Internacional (CEJTL) habrIa
          solicitado a la Corte Interamericana de Derechos Humanos que pith al Gobierno que
          reflierce la protección que se está brindando a este abogado.
          367. El 7 de junio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en cuanto a las presuntas amenazas de muerte e intimithciones en contra de
          Joaquin Flores Felix, miembro de la organización Centro de Derechos Humanos de la
          Montafia Tiachinoilan A. C., en ci Estado de Guerrero. El 27 de marzo, ci Sr. Fiores Felix
          habrla recibido una ilamada teiefonica amenazando a su hija y a su cx esposa. Dc acuerdo
          con las informaciones recibidas, ci 2 de mayo se habrla producido un incendio en ci
          apartamento de su cx esposa; sin embargo, no se pudieron esciarecer hs circunstancias de
          este inccndio. Al recibir los dIas siguientes varias amenazas teiefonicas, ci Sr. Fiores Felix
          decidio denunciarias ante la Procuradurla General dci Distrito Federal. Sc teme por la
          seguridad dci Sr. Fiores Felix Estas ya que estas amenazas estarlan relacionadas con sus
          actividades para la defensa de los pueblos indigenas dci Estado de Guerrero.
          368. El 11 de junio de 2002 la Representante Especial envió otro ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias sobre las amenazas de muerte y hostigamiento en contra de Fernando Ruiz
          Canaics. SegUn la información recibida, Fernando Ruiz Canales habr la salido dci pals ci
          8 de marzo de 2002 para garantizar su segurithd ya que habr la recibido amenazas, y
          habrIa regresado a Mexico ci 8 de mayo tras haber sido informado de que existia una
          investigación de la PGR y dci Centro de Investigación y Seguridad Nacional (CISEN)
          sobre sus actividades, ya que se consideraba “sospechoso” por haber salido dci pals. Sin
          embargo, segün un correo eiectronico enviado ci 13 de mayo por la Comisión Nacional de
          Derechos Humanos, no existirla tal investigación ni por parte de la Procuradurla, ni por
          parte dci CISEN. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, este rumor habr la sido
          generado por policias de la Procuraduria, en particular los que integraron la escoita que
          habria sido asignada al Sr. Ruiz Canaics cuando se habr la encontrado amenazado de
          muerte, al igual que otros cuatro defensores en un mensaje anónimo enviado a los medios
          de comunicación nacionaics ci 27 de octubre de 2001. SegUn los informes, desde su
          regreso a Mexico, ci Sr. Ruiz Canaics serla objeto de graves amenazas y hostigamiento. El
          11 de mayo, al salir de su domiciiio, un auto sin piacas de circuiacion con dos personas a
          bordo ic habr la seguido a distancia. Al dia siguiente, afrededor de las 23.00 horas, una
          camioneta ic habr la seguido nuevamente a distancia, y al ilegar a un cruce, ci conductor
        
          
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          habrIa intentado bioquear su paso. Tres hombres habrIan bajado entonces de la camioneta,
          dos de los cuales ilevaban uniforme de poiicIas preventivos dcl Distrito Federal. Al
          parecer, uno de elios ilevaba una pistola, lo cual habrIa motivado la huida del Sr. Ruiz
          Canales. Por fin, los informes afiaden que ci 4 de junio de 2002, éste habrIa encontrado en
          ci buzon de su domiciiio una cruz hecha con papel rojo y en la cual estaba escrito ci
          siguiente mensaje: “Fernando Ruiz descansa en paz (1970-agosto de 2002)”. Estas
          amenazas estarIan relacionadas con un editorial del Sr. Ruiz Canales del dIa 15 de mayo
          de 2002 publicado en una página web sobre ci caso de Guiliermo Véiez, quien faiiecio tras
          ser torturado por poiicIas judiciales federales.
          369. El 21 de junio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y ci Relator Especial sobre la situación de los derechos humanos y las
          libertades fundamentaics de los indIgcnas en reiacion con las presuntas amenazas contra
          Juan Anzaldo Meneses, miembro de Ce-Acati, grupo de defensa de los derechos de los
          indIgenas. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, ci 12 de junio de 2002, ci Sr.
          Meneses regresaba en su coche de una manifestacion pacifica que Ce-Acati habIa ayudado
          a organizar ante la Suprema Corte de Justicia de la Nación cuando habrIa sido
          interceptado por unos hombres que viaj aban en una camioneta. Sc informa de que ci Sr.
          Meneses ics habrIa preguntado si eran agentes de la poiicIa municipal o de la dci Estado y,
          al parecer, elios ic habrIan respondido que eran poiicIas dci Estado. Estos hombres ic
          habrIan pedido que ics mostrara sus documentos de identidad y habrIan registrado su
          automovii. Luego, ic habrIan ilevado a un lugar desconocido, mientras uno de elios ic
          habrIa mantenido sujeto con una Have de cabeza y ic habrIa cubierto los ojos. SegUn los
          informes, durante ci breve trayecto, ci hombre que conducIa habrIa afirmado que no era
          poiicIa. Los informes indican que también habrIan preguntado al Sr. Meneses sobre su
          trabajo y su familia. Por fin, ic habrIan dejado en libertad robándoie su tarjeta de crédito y
          ordenándoie que condujera todo recto y que se cailara o, de lo contrario, ic dispararlan. El
          Sr. Meneses habrIa denunciado ci incidente al Ministerio Pübiico en La Paz al dIa
          siguiente. El grupo Ce- Acati habrIa denunciado ataques contra sus vebiculos en tres
          ocasiones diferentes en ci pasado.
          370. El 23 de Julio de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias y ci Relator Especial sobre la independencia de magistrados y abogados en
          reiacion con Arturo Requensens Galnares, miembro de la organización Acción de
          Cristianos para la Aboiicion de la Tortura (ACAT-México), quien habrIa sido objeto de
          amenazas y actos de hostigamiento por su trabajo de defensa en casos de tortura,
          desapariciones forzadas y ejecuciones extrajudiciales. Dc acuerdo con la información
          recibida, ci Sr. Requenses se encuentra actualmente trabajando en ci caso de Jesus Angel
          Gutiérrez Olivera, quien ci 14 de marzo de 2002 fuera detenido y posteriormente
          desaparecido, segUn se afirma, por poiicIas judiciales, sin que hasta la fecha se tengan
          noticias de su paradero. Sc indica ademas que ci 16 de julio, ci Sr. Requensens habrIa
          notado la presencia, en frente de su casa, de una camioneta con vidrios polarizados sin
          piacas, al interior de la cual se encontraban seis personas. Asimismo, ci 17 de julio, habrIa
          recibido en su teléfono celular un mensaje en ci que se escucharla ciaramente ci accionar
          de un arma de cartucho.
          371. El 13 de septiembre de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
        
          
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          sumarias o arbitrarias sobre la situación de peligro en la cual se encontrarlan Francisco
          Cortez Pastenes, ex agente de la PolicIa Judicial del Estado, y su familia. Dc acuerdo
          con las informaciones recibidas, ci 14 de agosto de 2002, unos hombres presuntamente
          pertenecientes a la PoiicIa Judicial del Estado y cx colegas del Sr. Cortez, le habrIan
          esperado delante de su casa, y le habrIan apuntado con un arma en un intento de detenerlo.
          El Sr. Cortez habrIa conseguido escapar en su automovii seguido por los poiicIas. Sc
          habrIa dirigido al centro de Chilpancingo, donde habrIa buscado refugio en la Comisión de
          Defensa de los Derechos Humanos (CODDEHUM) del Estado de Guerrero. Estas
          amenazas estarlan relacionadas con ci hecho que habrIa hecho pübiicos datos importantes
          que presuntamente implicaban a cx colegas y a otros altos funcionarios dci Estado en
          delitos graves, como la “desaparicion” de Faustino Jiménez. Dicha información facilitada
          habrIa permitido a la CODDEHUM emitir una recomendacion a las autoridades en
          reiacion con nueve presuntos casos de “desaparicion” ocurridos en ci Estado, entre elios ci
          de Faustino Jiménez. La presión nacional e intemacional ejercida en tomo a estos casos
          habrIa dado lugar finalmente a que se emiticran ordcnes de detencion contra dos agentes
          de la PJE en reiacion con la “desaparicion” de Faustino Jiménez. Sin embargo, la demora
          en emitir las ordenes de detencion y ci hecho de que, al parecer, se habrIa advertido
          previamente a los agentes acusados habrIa permitido a éstos ocuitarse y evitar la
          detenc ion.
          372. El 17 de octubre de 2002 la Representante Especial envió un ilamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias. SegUn la información recibida, Pedro RaUl Hemández, presidente de la
          Comisión de Derechos Humanos dci Estado de Chiapas, seguirla siendo vIctima de
          amenazas. El 10 de octubre de 2002, se habrIa dirigido a una farmacia cercana a su
          domiciiio sin escoitas (asignados desde enero de este aflo), a quienes ics hubicra pedido
          que no lo acompafiaran por dirigirse a un lugar cercano. En ci trayecto habrIa sido
          interceptado por tres individuos quienes lo habrIan amenazado con arma de fuego y
          propinado goipes en ci cuerpo y ci rostro, diciéndoie que “dejara de atacar al Gobierno dci
          Estado”. Un ilamamiento urgente sobre la situación dci Sr. Hemández fue enviado al
          Gobiemo de Mexico ci 17 de enero de 2002.
          Cartas de alegación
          373. El 7 de octubre de 2002 la Representante Especial envió alegaciones en los
          siguientes casos:
          La Representante Especial fue informada de que ci 18 de junio de 2002 Rogel del Rosal,
          dirigente de la Coordinadora de las Organizaciones IndIgenas de la Huasteca Potosina
          (COCIHP), habrIa sido detenido sin orden de arresto por cinco individuos vestidos de
          civil. SegUn la información recibida, Cstos ic habrIan tapado la boca para impedir que
          gritara y de inmediato lo habrIan subido a un vehIcuio de color gris. Posteriormente se
          informo de que la detencion habrIa sido realizada por elementos de la PGR y que ci Sr. dci
          Rosal habrIa sido liberado ci 19 de junio, 24 horas despu Cs de su arresto. SegUn la
          información recibida, ci Sr. dci Rosal, se ha caracterizado por su trabajo a favor de los
          derechos de los campesinos en la region de la Huasteca Potosina.
          374. Se recibio información segün la cual ci 19 de febrero de 2002 Victoria Caravero
          Vallina, portavoz de la organización Coordinadora Juarense en Pro de la Mujer, habrIa
          sido asaitada junto con su madre cuando se encontraban cerca de su casa. Sc informo de
          que debido a sus actividades en defensa de los derechos humanos de las muj eres, la Sra.
        
          
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          Caravero Vallina habrIa recibido numerosas amenazas telefonicas desde principios de
          2002.
          375. El 26 de octubre de 2001 Abel Barren, director de la Centro de Derechos
          Humanos de la Montafia Tlacbinollan, habrIa sido informado de que alguien planeaba
          matarlo. Ese mismo dIa el Centro Miguel AgustIn Pro Juárez de Derechos Humanos
          (Prodh) habrIa solicitado a la Secretarla de (I}obernacion la adopcion de medidas de
          protección para Abel Barrera. SegUn la información proporcionada, el 4 de diciembre, el
          Sr. Barrera habrIa sido interceptado por agentes de la PC}R en las calles de Tlapa,
          Guerrero, quienes lo habrIan interrogado e intimidado. También se recibio información
          indicando que el 17 de diciembre de 2001 el Sr. Barrera habrIa recibido un oficio de la
          SecretarIa de Gobernacion donde habrIa sido informado de que su caso ya habIa sido
          tumado a la POR para que ésta le brindara la protección necesaria. Segün la información
          proporcionada el 30 de diciembre de 2001 se habrIan designado dos policIas para la
          protección del mismo. Sin embargo se alega que dichos policIas no habrIan sido dotados
          de recursos suficientes para acompafiarle en todas sus actividades como defensor de
          derechos humanos.
          376. El 19 de febrero de 2002, Francisco Cruz Pére miembro de la Red de
          Defensores Comunitarios por los Derechos Humanos (RDCDH), habrIa tratado de visitar
          a cinco personas que habrIan sido detenidas arbitrariamente por presuntos paramilitares de
          San Jeronimo TuliJa y que habrIan sido remitidas a las oficinas del Ministerio PUblico de
          Palenque, Chiapas. SegUn la información proporcionada, las personas habrIan sido
          torturadas durante su detencion y el Sr. Cruz Perez solo habrIa podido hablar momentos
          breves con uno de los detenidos, ya que Cstos habrIan sido trasladados de manera expedita
          por las autoridades del Ministerio Püblico de Palenque, a Tuxtla GutiCrrez. SegUn la
          información recibida, como consecuencia de su acción en favor de los presuntos
          detenidos, el Sr. Cruz Perez habrIa sido vIctima de amenazas de muerte por parte del
          presunto grupo paramilitar.
          377. Segün la información recibida, Jes us Navarrete Castellanos y Evangelina
          Navarrete, hermanos y dirigentes del Sindicato de la Coordinacion Nacional de
          Electricistas (CNE), habrIan sido vIctimas de amenazas y ataques en el contexto de sus
          actividades como sindicalistas independientes. Se alega que en reiteradas ocasiones ambos
          habrIan sido amenazados a travCs de llamadas anónimas y que habrIan sido amenazados
          directamente por dirigentes del Sindicato Unico de Trabajadores Electricistas de la
          Repüblica Mexicana (SUTRUM). El 12 de Junio de 2002, se alega que la Sra. Navarrete
          habrIa recibido varias llamadas falsas a su trabaj o en las que le habrIa informado de que
          debIa presentarse a la escuela de su bija porque le habIa pasado algo grave. SegUn la
          información recibida, el 14 de Junio Axel Rivero Navarrete, de 13 afios, bijo de Jesus
          Navarrete, habrIa sido asaltado por desconocidos que & robaron, a punta de pistola, las
          llaves de su casa sin interesarse por otras pertenencias de valor. El 26 de Julio se reporta
          que Axel Rivero Navarrete también habrIa sido seguido por una furgoneta de vidrios
          polarizados. Segün la información recibida, el CNE habrIa ido denunciando estas
          amenazas a la PC}JDF desde mayo de 2002.
          Comunicaciones recibidas
          378. El 16 de enero de 2002, el Gobiemo de Mexico envió informaciones
          suplementarias en el caso de Aldo Gonzalez y Melina Hernández (E/CN.4/2002/106
        
          
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          párrs. 248 y 292). SegUn la información proporcionada, ci 4 de enero 2002 se iievo a cabo
          una reunion entre los peticionarios y las autoridades dci Gobiemo de Oaxaca, con ci
          obj eto de discutir la forma de impiementar medidas cautelares dirigidas a saivaguardar la
          vida e integridad de los mismos. Al mismo tiempo se invitó a los peticionarios a prestar su
          coiaboracion en ci marco de la averiguación previa iniciada, para la que se ics habIa
          girado cuatro citatorios desde ci 27 noviembre de 2001, dirigidos a recabar información
          que permita integrar dicha avcriguación. En la reunion antes mencionada se Ito de
          conocimiento de ios peticionarios que no era posibie acceder a su petición de obtener
          teléfonos celulares como parte de las medidas de seguridad, debido a que m existe en ci
          Estado ninguna compafila con cobertura en la zona en que elios realizan sus actividades.
          Sc ics comunicó que ci Estado no cuenta con los medios para un vehIcuio y un sistema de
          circuito cerrado. El Gobiemo dci Estado ofrecio a los peticionarios proporcionaries
          custodia poiicIaca las 24 horas. Dicho ofrecimiento flie rechazado por los peticionarios.
          Por su parte ci Gobiemo estatal ofrecio servir de enlace con organismos gubemamentaics
          encargados de la protección de los derechos humanos. Los ticionarios ponderaran dicho
          ofrecimiento.
          379. El 21 de enero de 2002, ci Gobiemo de Mexico comunicó que ci 14 de Julio de
          2001, a las 12.30 horas, flie detenido Gerardo Cabrera Gonzalez por elementos dci
          EJ ército mexicano pertenecientes al 19 Bataiion de JnfanterIa con residencia oficial en
          Petatian, Estado de Guerrero (E/CN.4/2002/106 párrs. 242, 260, 269 y 287). La detencion
          flie efectuada en las inmediaciones dci pobiado Banco Nuevo, municipio de Petatian, en
          donde ci Sr. Cabrera Gonzalez flie interceptado por dichos elementos, quienes se
          percataron que ilevaba un objeto envuelto en una cobija, lo que resuito ser un fusil AK-47,
          calibre 7.62X39 mm, con un cargador puesto con treinta cartuchos Utiles dci mismo
          calibre, con dos cargadores mas para la misma arma conteniendo cada uno 20 cartuchos
          dci mismo calibre y una carabina calibre 30-30. En la misma fecha ci Sr. Cabrera
          Gonzalez the puesto a disposicion en la Agencia Tilnica dci Ministerio Pübiico de la
          Federacion, con sede en Zihuatanejo, Guerrero, con ci fin de que fuera iniciada la
          averiguación previa correspondiente. Lo anterior motivó ci inicio de una avcriguación
          previa, dentro de la cual se practicaron diligencias necesarias que acreditaron ci cuerpo dci
          delito y la probable responsabilidad penal dci Sr. Cabrera Gonzalez. El 16 de Julio de
          2001 la avcriguación previa flie consignada con detenido al Juzgado Tercero Distrito. En
          ci Juzgado Tercero se radico baJo causa penal, en donde ci Juez que conoce de dicha causa
          despu Cs dci anaiisis de las constancias ofrecidas por ci Ministerio PUblico, y con respeto a
          las garantIas de audiencia y de defensa dci incuipado, detcrmino la existencia de
          elementos suficientes para procesar al Sr. Cabrera Gonzalez por delito de vioiacion a la
          Ley Federal de Armas de Fuego de Uso Exciusivo, dci EJ ercito, Armada y Fuerza A Crea y
          en consecuencia se ic dicto auto de formal prisión ci 16 de Julio de 2001. La causa penal
          iniciada se encuentra en trámite. Adicionalmente, en los archivos de la Procuradurla
          General de Justicia dci Btado se encontraron otras averiguaciones en las que se encuentra
          involucrado ci Sr. Cabrera Gonzalez como presunto responsabie: En la causa penal 102-
          1/2000 se librO orden de aprehensiOn en su contra por ci delito de abigeato, cometido en
          agravio de Faustino RodrIguez Sanchez. Dicha causa se tramita ante ci Juzgado Segundo
          de Primera Instancia dci Distrito Judicial de Azueta, Guerrero. En la causa penal
          107/2000-2 se librO orden de aprehensiOn en su contra por los delitos de homicidio
          calificado y lesiones, cometidos en agravio de Isabel RodrIguez Manrique y Monico DIaz
          Torrez, asi como de Faustino RodrIguez Sanchez. Por ci segundo de los ilicitos, dicha
          causa penal se tramita ante ci Juzgado Primero de Primera Instancia dci Distrito de
          Azueta, Guerrero.
        
          
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          380. El 23 de enero de 2002, el Gobiemo de Mexico comunicó que se inicio un acta
          administrativa por los presuntos actos de hostigamiento cometidos en contra de Marina
          Patricia Jiménez RaniIrez en la SubprocuradurIa de Justicia de Zona Altos, en San
          Cristobal de las Casas, Chiapas (E/CN.4/2002/106 párrs. 244 y 273). Esta fue remitida a la
          Dirección de Asuntos Relevantes de la Procuradurla, la cual depende del Procurador
          General de Justicia del Estado de Chiapas. El Ministerio PUblico obtuvo información
          proveniente del agente de la PolicIa Judicial del Estado auxiliar en la investigación
          referente al nombre de la persona que presuntamente requirió información sobre los viaj es
          que realizarla la Sm. JimCnez RamIrez. A partir de declaraciones se logro detallar los
          rasgos fisicos de los presuntos responsables y se designo un perito en materia de retrato
          hablado. El Gobierno de Mexico agrega “como puede apreciarse de la información antes
          referida, las autoridades locales competentes han dado la importancia que merecen los
          presuntos actos de molestia” cometidos contra la Sm. JimCnez RamIrez. Asimismo, se
          están realizando las diligencias necesarias, tendientes a identificar y dar con el paradero de
          los presuntos responsables.
          381. El 31 de enero de 2002 el Gobiemo de Mexico envió una comunicacion en relacion
          al caso de Pedro Rail! Lopez Hernández en la que se informa de que el 16 de enero de
          2002 el Procurador General de Justicia del Estado de Chiapas sostuvo una reunion con el
          Sr. Lopez Hemández en la que se acordo que se thplementarIan medidas de seguridad en
          el domicilio del mismo y en las oficinas de la Comisión, con vigilancia constante por parte
          de elementos de la policIa. D c igual forma, se puso a su disposicion un grupo de agentes
          para el resguardo personal de su esposa y sus bijas. En esa misma fecha, la Comisión
          Interamericana de Derechos Humanos decreto la adopcion de medidas cautelares a favor
          del Sr. Lopez Hemández y su familia, con vigencia de seis meses.
          382. El 12 y el 21 de febrero de 2002 el Gobiemo de Mexico aivió comunicaciones en
          relacion con el caso del genera! José Francisco Gallardo Rodriguez (E/CN.4/2002/106
          parr.. 243). En ellas informa de que el 7 de febrero de 2002 fue puesto en libertad “en
          virtud que las dos penas que se encontraba compurgando le fueron reducidas al tiempo
          que llevaba en prisión. Esto significa que dichas penas, que sumaban un total de 28 afios,
          8 meses de prisión, se consideran como satisfechas”. El Gobierno informo de que la
          liberacion del Sr. Gallardo RodrIguez flie posible en virtud del acuerdo suscrito entre el
          Presidente de la Republica, Vicente Fox Quesada, mediante el cual concedio la reduccion
          de las penas impuestas, con fundamento en los articulos 89, fraccion I de la Constitución
          Politica de los Estados Unidos Mexicanos, y bs articulos 123, 178 y 871 del Codigo de
          Justicia Militar. Estos dos ültimos prevCn el otorgamiento de dicho beneficio como una
          atribucion exclusiva del titular del Ejecutivo Federal. La decision adoptada permite a su
          vez que, de considerarlo pertinente, el Sr. Gallardo RodrIguez pueda interponer las
          acciones procesales que considere procedentes ante los órganos jurisdiccionales
          nacionales. Adicionalmente desde el momento mismo de la liberacion, se brinda al Sr.
          Gallardo RodrIguez protección personal con carácter preventivo, con un guardia a cargo
          de elementos de la Policia Federal Preventiva.
          383. El 18 de marzo de 2002 el Gobiemo de Mexico comunicó que en el caso de Ramón
          Perez Peflate, la Comisión Estatal de Derechos Humanos inició un expediente de quej a en
          donde se investiga tanto el incendio al domicilio de Ramón Perez Peflate como las
          amenazas que ha recibido. El 25 de enero de 2002, la Comisión dicto medidas cautelares,
          solicitando al Secretario de Seguridad PUblica, al Procurador General de Justicia y al
        
          
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          Presidente Municipal de Tila, Chiapas, que garantice la integridad fisica dcl Sr. Perez
          Peflate. Dc igual forma la Comisión soiicito se atienda, a travCs dcl diaiogo, ci conflicto
          intemo que se ha generado en ci ejido en ci cual vive ci Sr. Perez Peflate. La Comisión
          Nacional de Derechos Humanos tambiCn inicio un expediente de queja que se encuentra
          en etapa de integración.
          384. El 29 de abril ci Gobiemo de Mexico comunico información en rciacion con ci
          caso de Leonel Guadalupe Rivero RodrIguez. SegUn la misma, de conformidad con ci
          contenido dci acta levantada ci 6 de abril de 2002 ante ci agente dci Ministerio PUblico dci
          Fuero Comün en EcatepCc de Morelos, Estado de Mexico, y con la Tarjeta Jnformativa
          rendida ante Titular de la Agencia Federal de Investigación por Jmmer Sanchez Morelos y
          Aiberto Manuel Burciaga Olvera, agentes federaics que hasta esa fecha fungIan como
          escoitas de Leonel Guadalupe Rivero RodrIguez se encontraban en ci vehuculo que ics
          fuera asignado para prestar ci servicio de escoitas, cuando fueron amenazados por tres
          sujetos que los sometieron, los registraron, los cuestionaron acerca dci motivo de su
          presencia en ci lugar de los hechos y los privaron de sus pertenencias, a uno de elios de su
          arma de cargo y a otro lo encerraron en la cajuela dci vebiculo referido. La PGR
          manifiesta que las lesiones sufridas por los agentes fueron leves y que al parecer se trata
          de un asaito por descuido, consecuencia dci incumplimiento de las normas de seguridad
          por parte de los agentes federaics, de donde se desprende que no hubo intención aiguna de
          agredir o hacerie saber aigUn tipo de mensaje al Sr. Rivero RodrIguez. La PGR tambien
          seflala que de manera inmediata fueron enviados otros dos agentes para relevar
          permanentemente a los dos agentes involucrados en ci incidente. Sc dio inicio a la
          averiguación previa por ci delito de robo.
          385. El 1.° de Julio de 2002, ci Gobiemo de Mexico comunicó que la Comisión de
          Defensa de los Derechos Humanos dci Estado de Guerrero no cuenta con ningün
          antecedente sobre las supuestas amenazas inferidas en contra de Joaquln Fiores Felix y
          miembros de su familia, toda vez que segün la queja, los hechos habrlan ocurrido en ci
          Distrito Federal, segUn lo informó Abel Barrera Hcrnandez, Director dci Centro de
          Derechos Humanos de la Montitha Tiachinoilan, A. C. La PGJDF informo de que la
          Comisión de Derechos Humanos dci Distrito Federal inició una queja en la que soiicito a
          la PGJDF tomar las medidas precautorias de conservación a favor de Joaquln Fiores Felix
          y su familia. La PGJDF informo que ci 24 de mayo de 2002, recibio en sus instalaciones
          al Sr. Fiores Felix y a su esposa, quienes manifestaron que en esa misma fecha elementos
          de la Coordinacion de Policia Judicial de la Fiscalia Desconcentrada en Coyoacán se
          presentaron en su domiciiio a fin de concertar la impicmentacion de acciones tendientes a
          proteger la vida e integridad fisica de Ci y su familia. El Sr. Fiores Felix manifesto su
          conformidad con la medida y con la atención proporcionada por esa Coordinacion.
          386. El 1.° de octubre de 2002, ci Gobierno de Mexico informó en reiacion con ci caso
          de Arturo Requenses Galnares que ci 17 de Junio de 2002 Cste se constituyó ante la
          Fiscalia Especial para la Seguridad de las Personas e h stituciones a fin de presentar su
          denuncia. La Fis calia Especial referida inmediatamente determino asignarie un agente dci
          Ministerio PUbhco adscrito al area de derechos humanos de la PGJDF, para que asesorara
          y acompafiara al Sr. Requenses Galanares en su comparecencia ante las autoridades
          ministeriales. Como consecuencia se dio inicio a una averiguación previa por los delitos
          de amenazas y hostigamiento. Sc dio intcrvcnción inmediata a la Policia Judicial dci
          DistritoFederal a fin de que practicara las diligencias tendientes a aportar nuevos
          elementos quc permitan a la autoridad ministerial, citar a comparecer al o a los probabies
        
          
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          responsabies. Se le otorgó de moth propio y de manera preventiva las medidas de
          protección consistentes en protección personal a cargo de elementos de la Policia Judicial
          d e li Direccion de atención de Delitos relativos a la Privación Ilegal de la Libertad de la
          PGJDF, durante sus trasiados en la Ciudad de Mexico y mantener protección en ci
          domiciiio de Arturo Requenses Gainares y en las oficinas de la organización ACAT-
          Mexico, por conducto de elementos de la Policia Judicial del Distrito Federal. Sc estudia
          la posibilidad de instalar un sistema de circuito cerrado en las oficinas donde labora ci Sr.
          Requenses Galnares, si asi lo permite la partida presupuestal; dane intervenc ion inmediata
          a los peritos en materia de fonometria para que procedieran a evaluar ci correo de voz de
          telCfono celular del Sn. Requenses Galnares a fin de determinar ci probable emisor del
          mensaje en ci que se escucha ci ruido como de un motor que va de menos a mas y un
          ruido similar al que se produce cuando se corta cartucho de un arma. Sc mantiene
          protección en ci domiciiio de Guadalupe Gainares, madre de Arturo Requenses Galnares,
          por conducto de policias judiciales de la PGJDF. Sin embargo, ci Gobiemo de Mexico
          requicre que Csta comparezca ante la Fiscalia para la Seguridad de las Personas e
          Instituciones de la PGJDF a solicitar las medidas. Para esos efectos, al igual que con su
          hijo, ci Gobiemo de Mexico se comprometió a asignarie un Ministerio Pübiico adscrito al
          area de derechos humanos de la PGJDF para que la asesore y acompafle antes. Durante y
          despues de su comparecencia. En reiacion al trabajo que ci Sr. Requenses Galnares realiza
          en tomo a la presunta desaparicion de Jes Us Angel Gutierrez Olivera ci Gobiemo de
          Mexico informó, en una comunicación fechada ci 5 de noviembre de 2002, que Jesus
          Angel Gutiérrez Olvera presuntamente flie privado de su libertad por dos agentes de la
          Policia Judicial dci Distrito Federal y por otras doce personas armadas en la Colonia
          Doctores de la Ciudad de Mexico, Sin que hasta la fecha se conozca su paradero. La
          PGJDF inició la averiguación previa y reaiizo las diligencias tendientes a esciarecer los
          hechos en torno a la aparente desaparicion. La PGJDF determino declinar su competencia
          a favor de la PGR, toda vez que de las diligencias realizadas se desprendieron elementos
          suficientes para estabiecer la posibie participación de agentes federaics de investigación
          en ci asunto mencionado. La averiguación previa referida se encuentra actualmente en
          integración. Por otro lado, con fecha 11 de octubre de 2002, la Comisión Interamericana
          de Derechos Humanos soiicito al Gobiemo de Mexico la impiemcntacion de medidas
          cautelares a favor de Leonor Guadalupe Olvera Lopez, madre de JesUs Gutierrez Olvera,
          Sandra Gutierrez Olvera, Oscar Gutierrez Olvera y Paoia Gutierrez Olvera, hermanos dci
          mismo, asi como de Emesto Garcia Garrido, testigo de los hechos denunciados. Dichas
          medidas de protección fueron acordadas en consuita con bs interesados en una reunion
          con representantes de la Secretaria de Gobemacion y la Secretaria de Relaciones
          Exteriores y consisten basicamente en proporcionar custodia a las personas mencionadas.
          Asimismo las autoridades acordaron informar a los familiares dci Jesus Gutierrez y a sus
          representantes, tanto de las actuaciones relativas a las medidas cautelares, como de los
          avances de la investigación.
          387. Los dias 11 y 19 de noviembre de 2002 ci Gobiemo de Mexico envió
          comunicaciones en reiacion al caso de Jesus y Evangelina Navarrete Castellanos. El
          Gobiemo de Mexico comunicó que los hechos a los que se reficre la denuncia en ci caso
          dci Sr. Navarrete Casteilanos son parcialmente ciertos. Jnforma de que ci 28 de mayo de
          2002, ci Sr. Navarrete Casteilanos fue citado en las oficinas de la Comisión Federal de
          Electricidad (CFE) para firmar un contrato individual ci que estabiecia que quedaria
          definitivamente adscrito al area de ingenicria civil, ubicada en Tcnayuca, Estado de
          Mexico, situación ante la que se inconformó negandose a firmar dicho contrato. En esa
          misma fecha ci Sr. Navarrete se entrevistó con ci Delegado Sindical de Contabilidad y
        
          
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          Presupuesto a quien le solicito una explicacion del cambio de adscripción sin su
          consentimiento, quien le contestó quc era cosa de Victor Fuentes del Villar, Secretario de
          Trabajo de la CFE, quien a! ingresar a las oficinas de dicha Comisión comenzó a agredir
          a! Sr. Navarrete. Tanto Jesus como Evangelina Navarrete Castellanos son parte de la
          Coordinadora Nacional de Electricistas (CNE), órgano a través del cual se han expresado
          las inconformidades referidas y que, a decir suyo, trabaja por la democratizacion del
          Sindicato Unico de Trabajadores Electricistas de la Repüblica Mexicana (SUTERM). Los
          interesados afirman que ci 14 de junio, ci hijo de Evangelina Navarrete, Axe! Rivero
          Navarrete, de 13 afios, a! subir a un autobüs en la parada Indios Verdes, se percató de que
          también subio un j oven desconocido, que lo asalto exclusivamente a él. Asimismo, se
          alega que ci 26 de junio, a! salir de la escuela, lo siguio una camioneta con vidrios
          polarizados y placas LSE 15-57 del Estado de Mexico, siguiCndolo por varias cuadras por
          lo que tuvo que irse con sus compafieros. La PGJDF inicio en junio de 2002 una
          averiguación en contra de Victor Fuentes del Viliar, por delito de amenazas, por lo que flie
          citado a presentarse a la PGJDF, sin que hasta la fecha se haya presentado. Sc está a la
          espera de que ci Sr. Navarrete presente sus testigos de los hechos y ratifique su escrito. Sc
          está a la espera de información de psicologia y las diligencias que se desprendan de Csta.
          El Gobierno de Mexico aclara que ci SUTERM no es una autoridad dcl Gobiemo de
          Mexico, sino una agrupación de trabajadores que funciona dentro la regulacion laboral
          mexicana, pero que no puede considerarse como autoridad para los efectos de la posible
          violacion de derechos humanos, ya que no depende de ningUn órgano dcl poder pübiico.
          Ademas agrega que ci Gobiemo de Mexico se encuentra realizando las gestiones
          necesarias para consignar a quien resulte responsable de las amenazas alegadas y con ello
          brindar a los interesados una administración de justicia eficaz, con ci fin de que se
          castigue a los que llevaron a cabo tales hechos.
          388. El 11 de noviembre de 2002 ci Gobiemo de Mexico envió una comunicación en
          reiacion con ci caso de Juan Anzaldo Meneses. SegUn la misma, ci 21 de junio de 2002,
          la Comisión de Derechos Humanos dci Estado de Mexico (CODHEM) recibio una queja
          refiriendo presuntas violaciones a los derechos humanos de Juan Anzaido Meneses, al
          parecer atribuibies a servidores pübiicos de la PGJE. Sc determino presentar una queja y
          dar inicio a las investigaciones y trámites correspondientes. Por su parte, la Direccion
          General de Responsabilidades de la Procuraduria inic io una avcriguación previa. En virtud
          de la misma, se desprende que podrian estar involucrados servidores pübiicos con cargo
          de elementos de Policia dci Estado, la cual tambien se encuentra en integración. Por otro
          lado la PGJEM informo que se encuentra abierta una investigación previa derivada de la
          denuncia iniciada por Juan Anzaido Meneses, por ci delito de robo en interior de vehiculo,
          la cual se encuentra en etapa de integración.
          389. En una comunicacion de fecha 19 de noviembre 2002 ci Gobiemo de Mexico cnvió
          información relacionada con diversas comunicaciones enviadas por la Representante
          Especial:
          390. El Gobiemo informo de que ci 28 de junio 2002 la Comisión Nacional de Derechos
          Humanos inició una queja en la que aparece como agraviado Rogel del Rosa! Valladares,
          que culminó por orientación a! quejoso, ya que ese organismo nacional no cncontró
          evidencias suficientes para considerar que existió vioiacion de sus derechos humanos. Sc
          estabiecio que su detencion fue conducida en cumplimiento de una orden de eprehension
          dictada por la autoridad judicial competente. Sc está ala espera de la información de la
        
          
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          Procuradurla General de Justicia y Comisión Estatal de Derechos Humanos del Estado de
          San Luis PotosI.
          391. Después de büsquedas exhaustivas, las Comisione s Estatal y Nacional de Derechos
          Humanos no encontraron información relativa a! caso de Victoria Caraveo Vallina. La
          Comisión Nacional de Derechos Humanos tampoco encontró información relativa a! caso
          de Francisco Cruz Perez en sus archivos. Se está a la espera de información de la
          Procuradurla General de Justicia y de la Comisión Estatal de Derechos Humanos del
          Estado de Chiapas, en caso del ültimo.
          392. En el caso de Abel Barren Hernánde el Gobiemo de Mexico informa de que
          los hechos a los que se refiere la denuncia son correctos y que la autoridad seflalada como
          responsable es la PGR. Afiade que se desconoce a los autores de las amenazas contra el Sr.
          Barrera y que ünicamente se podrla inferir que las mismas y el hostigamiento son el
          resultado del trabajo que Abel Barrera realiza como presidente del Centro de Derechos
          Humanos de la Montitha Tlachinollán, A. C. La PGR continua realizando las diligencias
          necesarias para el esclarecimiento de los hechos, bajo el numero 150/CH2/2001. El
          Gobiemo de Mexico tambiCn informa de que la Comisión Interamericana de Derechos
          Humanos decreto medidas cautelares a favor de Abel Barrera el 21 de diciembre de 2001
          y que como resultado de ello, el 30 de diciembre de 2001 la PGR implemento un servicio
          de escolta en el Estado de Gierrero para la protección del Sr. Barrera. En virtud de que la
          escolta proporcionada no cuenta con vehiculo, el Sr. Barrera ha solicitado a! Gobierno de
          Mexico un vehiculo. Al respecto, los especialistas en seguridad establecen que resulta
          innecesario el otorgamiento de un vebiculo, ya que a! no conducir el peticionario su
          propio automovil ocasionarla que uno de los agentes fuera designado solo para conducir la
          unidad y el otro para la seguridad.
          393. En una comunicación de 19 de noviembre de 2002 el Gobiemo de Mexico informo
          que en vista a las amenazas inferidas contra Fernando Ruiz Canales y sin mediar
          solicitud expresa de la Comisión Nacional de Derechos Humanos, el Gobiemo decidio
          otorgarle diversas medidas de protección como una mera acción preventiva de seguridad,
          la cual se hizo consistir en una escolta conformada por elementos de una corporación
          policiaca federal para su acompafiamiento. Desde el 1.0 de noviembre de 2001 la Unidad
          Especializada contra la Delincuencia Organizada dependiente de la PGR inició una
          averiguación previa. El 17 de marzo de 2002, el Sr. Ruiz Canales solicito el retiro de la
          escolta debido a que abandono el pals. En junio se le reanuda el servicio de escolta a su
          favor, una vez se tuvo conocimiento que se encontraba de nuevo en d pals. En agosto de
          2002 el Sr. Ruiz Canales solicito le fuera retirada la escolta, toda vez que nuevamente
          decidio salir del pals.
          394. En una comunicacion fechada el 19 de noviembre de 2002 el Gobiemo de Mexico
          remitió información en tomo a la acción urgente conjunta enviada en el caso de Reyna
          Perez Hernández y Raill Gatica. Se informa de que Re a Perez Hernández presentó
          una denuncia ante la Procuradurla General de Justicia del Estado de Oaxaca (PGJ Oaxaca)
          con fecha 19 de febrero de 2002, por el delito de robo, refiriendo que con esa fecha, a!
          regresar de su comunidad de origen se percató de que la puerta de su domici!io se
          encontraba abierta y de que le habian robado varios objetos y utensilios personales, por lo
          que la autoridad ministerial rea!izo la inspección correspondiente del lugar. Re a Perez
          Hemández nunca !ogro acreditar la propiedad, la posesión y la preexistencia de los objetos
          que seflala le fueron robados, asi como la falta posterior de los mismos, a pesar de haber
        
          
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          sido requerida en 19 ocasiones para que contribuya a! esciarecimiento de los hechos,
          presente testigos o permita la practica de diligencias o levantamientos periciales, sin que
          hasta la fecha haya comparecido. En su denuncia ante ci PC}J- Oaxaca no refirio haber
          recibido amenaza aiguna y mucho menos por medio de una nota. Mte la Comisión Estatal
          de Derechos Humanos de Oaxaca (CEDH- Oaxaca) Reyna Perez Hernández nunca
          manifesto que en la nota que dejaron en su casa quienes aparentemente ilevaron a cabo ci
          robo ic habIan indicado pe la tendrIan baj o estrecha vigilancia con reiacion a la labor que
          desempefla en ci CIPO. Por üitimo ci Gobiemo de Mexico informa de que no se tiene
          constancia aiguna de denuncia presentado por ci Sr. Gatica Bautista en ci caso de las
          presuntas amenazas de las que fucra vIctima.
          395. Con fecha 18 de diciembre de 2002 ci Gobiemo de Mexico comunicó detailes
          sobre la investigación que se ileva a cabo por ci asesinato de Digna Ocha
          (E/CN.4/2002/106, párrs. 245 a 247 y 268). El Gobierno informa de que ci 1.0 de agosto ci
          Subprocurador de Averiguaciones Previas Centraics de la PGJDF entregó formalmente a
          la FiscaiIa Especial dci caso la avcriguación previa. Actualmente Csta se integra de un
          total de 11.266 hojas contenidas en 26 tomos. El equipo de trabajo de la FiscaiIa Especial
          para ci caso Digna Ochoa está integrado de seis ministerios pübiicos y sus respectivos
          oficiales secretarios; tres peritos en las especialidades de criminaiIstica, patoiogIa y
          fotografia (supervisados por un prestigiado asesor extemo); un grupo de poiicIa judicial,
          integrado por un jefe de grupo y cinco agentes investigadores. Sc han ilevado a cabo las
          siguientes diligencias: 192 deciaraciones, 149 peritajes en las diversas especialidades, 106
          informes de poiicIa judicial y 56 inspecciones ministeriales. Además se practicaron
          diligencias en los Estados de Guerrero, Michoacán y Vcracruz. Por cuanto a! mCtodo a
          utilizar en esta investigación, ci Ministcrio Pübiico que estaba encargado de la misma se
          centró en tres ilneas de investigación, que son: militares, guerrero y ilnea de entomo
          social, laboral y familiar. Del estudio de la averiguación previa se ha desprendido la
          necesidad de continuar realizando aigunas deciaraciones y adcmas se tiene contempiado
          ilevar a cabo diligencias en los Estados de Guerrero, Michoacán, Veracruz y Yucatan,
          lugares en donde por ci momento se ha solicitado envIo de información. Por otra parte en
          ci area pericial se cuenta con la asesorla extema de un prestigiado criminalista, asI como
          de diversos profesionaics extemos que emitiran sus opiniones con reiacion a las materias
          de criminaiIstica de campo, baiIstica, genCtica, asI como estudio psicoanaiItico de
          personalidad y anaiisis de su entomo social y personal. En ci expediente se encuentra
          agregada la constancia de las observaciones hechas por ci consuitor intemacional, quien
          fuera designado por la Comisión Interamericana de Derechos Humanos para conocer,
          evaluar y formular recomendaciones a la investigación que hasta ci mes de febrero se
          habIa ilevado a cabo. Cabe sefialar también que se soiicito a las autoridades militares y de
          seguridad nacional dci Gobiemo mexicano toda la información que involucrara o fucra
          relativa con Digna Ochoa, tanto de los asuntos de los que conoció y en los que estaban
          involucrados elementos de la milicia, como lo inherente a su persona, baj o la
          consideracion de que se trataba de aiguien que era integrante de una organización no
          gubemamental. En ci aspecto laboral se ha venido recabando la información inherente
          para determinar, en su momento, los casos en que participó Digna Ochoa, lo cual
          pcrmitira estabiecer la intervención que tuvo en cada uno de elios.
          Observaciones
          396. La Representante Especial agradece a! Gobiemo de Mexico las detailadas y
          exhaustivas respuestas a sus comunicaciones. La Representante Especial recibio con
        
          
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          beneplacito la informacion relativa a la puesta en libertad del General José Francisco
          Gallardo RodrIguez y las medidas adoptadas desde su liberacion para brindarle protección
          personal con carácter preventivo. La Representante Especial recibe con interés la
          información relativa a la investigación que se realiza por el asesinato de Digna Ochoa y
          solicita al Gobierno que le siga informando sobre el desenlace de este proceso. Por otra
          parte, la Representante Especial reitem su interes en recibir información relativa a la
          situación de Francisco Cortez y de seguir recibiendo informaciones relativas a la situación
          de los defensores de los derechos humanos mencionados en este informe que son vIctimas
          de amenazas y a quienes el Gobiemo de Mexico brinda medidas de protección.
          Namibia
          Conunuthcation sent
          397. On 20 September 2002, the Special Representative and the Special Rapporteur
          on extrajudicial, summary or arbitrary executions sent an urgent appeal regarding Phil
          Ya Nangoloh, the head of the Namibian National Society for Human Rights. On 30
          May 2002, Mr. Nangoloh was reportedly warned by an anonymous caller to be very
          careful as there was a plan by Tshirumbu's people to kill him by means of a staged car
          cmsh for his criticisms of the human rights record of the Government. It has been
          reported that the term “Tshirumbu's people” is understood to mean the National
          Intelligence Agency, led by Peter Tsheehama, also known as Peter Tshirumbu.
          According to the information received, Mr. Nangoloh filed a complaint but the police
          failed to investigate the threats. It has been reported that the plan to assassinate Mr.
          Nangoloh has precedents. In November 2000, an anonymous letter addressed to the
          Windhoek Observer reportedly stated that if Mr. Nangoloh was to continue his human
          rights activities, he might well have a car accident. Other threats against Mr.
          Nangoloh have reportedly been uttered during radio programmes in 2000 and 2001.
          Observations
          398. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communication had been received from the
          Government.
          Nepal
          Conunuthcation sent
          399. On 21 March 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on freedom of opinion and expression, the Special Rapporteur on torture
          and the Chairman-Rapporteur of the Working Group on Arbitrary Detention sent an
          urgent appeal regarding the arrest of Shyam Shrestha, editor of Mulyankan Monthly,
          Dr. Mahesh Maskey, a member of the central coordination committee of the
          Intellectuals Solidarity Group, and Pramod Kafle, Chairperson of the Group for
          International Solidarity (GRIINSO-Nepal). According to the information received, on
          16 March 2002, Mr. Shrestha, Dr. Maskey and Mr. Kafle were stopped by security
          personnel and detained at Tribhuvan International Airport in Kathmandu. The three
          were reportedly about to board a flight to New Delhi to take part in a conference on
          the current conflict between Maoist rebels and the Nepalese Government. It is
        
          
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          reported that the current whereabouts of the three are unknown and that their families
          have not been allowed to see them. In view of the incommunicado nature of their
          detention at an unknown location, fears have been expressed that they may be a risk
          of torture and other forms of ill-treatment while in detention.
          Conununication received
          400. By letter dated 10 April 2002, the Government informed the Special
          Representative that Shyam Shrestha, Dr. Mahesh Maskey and Pramod Katie had been
          released on 26 March 2002.
          Observations
          401. The Special Representative thanks the Government for its reply. She further
          welcomes the release of Shyam Shrestha, Dr. Mahesh Maskey and Pramod Katie.
          Nicaragua
          Comunicación enviada
          Liamamiento urgente
          402. El 3 de mayo de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente en
          relacion con informaciones recibidas que indican que el 17 de abril de 2002, las oficinas
          de Caza Alianza en Managua habrIan recibido una llamada telefonica amenazando con
          empezar a asesinar a los nifios de la calle “ de la misma forma en que lo hacen en
          Guatemala y Honduras” y al personal de Casa Alianza. Estas amenazas estarlan
          relacionadas con las actividades de esta organización para procesar judicialmente a los
          policIas que detengan ilegalmente a los niflos de la calle. Los informes afiaden que Casa
          Alianza habrIa tratado sin éxito de rastrear la llamada y habrIa notificado a las autoridades
          del incidente. Esta es la primera amenaza de muerte recibida por el programa de Casa
          Alianza en Nicaragua.
          Observaciones
          403. La Representante Especial lamenta no haber recibido respuesta del Gobiemo de
          Nicaragua.
          Nigeria
          Conunuthcation sent
          404. On 18 October 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on freedom of opinion and expression transmitted an urgent appeal
          regarding Isioma Ojugbana (f) and Ijeoma Nwachukwu (I), two members of the
          Civil Liberties Organization (CLO) based in Lagos. On 4 October 2002, a member of
          the State Security Services (SSS) reportedly visited the CLO offices and ordered Ms.
          Ojugbana and Ms. Nwachukwu to report immediately to the SSS headquarters. This
          visit was reportedly followed up, on the same day and on 8 October 2002, by phone
          calls from SSS members ordering the women to present themselves to the SSS
          authorities. Some of these phone calls were alleged to be threatening in nature.
          According to the information received, these alleged acts of intimidation were the
        
          
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          result of a document written by the two women detailing human rights violations in
          Nigeria which was included in a book entitled Hope betrayed? A Report on Impunity
          and State-Sponsored Violence in Nigeria published recently by the World
          Organisation against Torture and the Nigerian Centre for Law Enforcement
          Education. Copies of the book sent to Nigeria for local distribution have reportedly
          been seized by customs officials in Lagos.
          Observations
          405. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communication had been received from the
          Government.
          Pakistan
          406. On 1 July 2002, the Special Representative transmitted an urgent appeal
          regarding Tahir Khalil, a Christian lawyer working at the National Commission for
          Justice and Peace. On 28 May 2002, Mr. Khalil's wife reportedly received a call at
          home from someone who presented himseW as Shabir Basra. He allegedly threatened
          the whole family with death if Mr. Khalil continued to plead the case of Ranja Masih,
          a Christian reportedly charged with blasphemy against Islam under section 295- C of
          the Penal Code. According to the information received, the threats were reported the
          next day to the Senior Superintendent of Police. On 8 June 2002, unidentified men
          reportedly called at Mr. Khalil's house inquiring about his whereabouts. A few hours
          later, a stranger roaming around Mr. Khalil's residence was allegedly arrested by the
          police. It has been reported that Mr. Khalil and his family are receiving police
          protection as long as the authors of the threats have not been brought to justice.
          407. On 30 September 2002, the Special Representative jointly with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions sent an urgent appeal
          regarding the killing of seven staff members of the h stitute for Peace and Justice in
          Karachi. According to the information received, on 25 September 2002, unidentified
          gunmen entered the third-floor offices of the histitute and shot their victims in the
          head. The police reportedly said that the victims had their hands tied and their mouths
          covered with tape. In addition, the spokesperson of the organization reportedly alleged
          in a statement to the press that some documents and files were missing from the office
          after the incident. Concerns have been expressed for the well being of another person
          who was allegedly injured during the attack and who is now in critical condition. It is
          reported that this attack might be linked with the murder of the former chairperson of
          the Institute, Ivan Moon, four months previously. The Institute has been operating for
          the past 30 years, focusing on helping the poorest sections of society, working to
          obtain basic employment rights for municipal and textile workers and running
          programmes with local human rights gmups.
          408. On 8 November 2002, the Special Representative sent an allegation letter
          regarding the following cases.
          409. On 10 January 2001, at around 4 p.m., Father Arnold Heredia and Aslam
          Martin, respectively former Executive Secretary and project coordinator of the
          Committee for Justice and Peace, were reportedly arrested together with 16 other
        
          
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          people in Karachi while taking part in a demonstration against the blasphemy laws
          and their alleged use against religious minorities. Accothing to the information
          received, an estimated 300 protesters were on their way to the house of the Governor
          of Karachi when the security forces reportedly threw tear gas and began to beat some
          of them. As a result, Father Heredia and many others were reportedly injured. He and
          Mr. Martin reportedly remained in detention until 16 January 2001.
          410. Tn October 2001, offices of several non-governmental organizations as well as
          houses of social workers located in the North- West Frontier Province were reportedly
          attacked, burnt and demolished by alleged members of a fundamentalist organization
          protesting against the United States-led military campaign in Afghanistan. The local
          authorities reportedly remained passive in the face of these incidents, allegedly
          refusing in some instances to register complaints against the culprits. The following
          incidents were reported.
          411. On 8 October 2001, a mob reportedly attacked the office of the Women and
          Children WeWare Organization in Takhat Bai and reportedly destroyed equipment and
          furniture. Some culprits from the local village, armed with rifles, further reportedly
          attacked the house of Zakia Rehman, the General Secretary of the organization. She
          and her father were reportedly confined to a room at gunpoint while their belongings
          were reportedly looted and set on fire. They reportedly managed to escape. Although
          the names of the culprits and details of the damage were reportedly given to the
          authorities, the police have reportedly not registered any report of the attack.
          412. On 8 October 2001, the office of the Salik Rural Development Foundation in
          Takhat Bai was reportedly attacked by a violent mob composed of members of the
          Jamiat Ulma- e- Islam (JUT) religious party, the dominant party in NWFP, and local
          clerics. Further, the house of Jehanzeb, one of the social workers, was reportedly set
          on fire.
          413. On 11 October 2001, staff members of the Swabi WeWare Organization in
          Sawabi were reportedly obliged to flee for their lives after their five offices were
          reportedly attacked and demolished. According to the information received, the local
          administration had warned staff members to close their offices and houses and move
          to a safe place, refusing to take any responsibility in case of any mishap.
          414. On 8 October 2001, the office of the Human Survival Development Centre in
          Bajor, an organization that works for the rehabilitation of victims of mines, was
          reportedly attacked by an estimated JUT party worker armed with batons and iron
          rods. The attackers reportedly destroyed everything in the office and took valuables.
          The police have reportedly refused to provide protection to the victims.
          415. In a press statement issued on 11 September 2002, the Director-General of the
          Rangers, Major-General Hussein Mehdi, reportedly declared that strict measures
          would be taken against illegal and anti- State NGOs and those that are creating rifts
          between tenants of the Okara Military Farms and the military farm administration. He
          also further reportedly declared that after the elections, he would recommend that the
          Government check the accounts of NGOs besides taking notice of their activities.
          According to the information received, the press statement was reportedly issued after
          a number of NOOs, including the Human Rights Commission of Pakistan, visited the
        
          
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          Okara Military Farms to hold an inquiry into the alleged killings and disappearances
          of tenants who had protested against their forced eviction.
          Observations
          416. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communications had been received from the
          Government.
          Panama
          Carta de alegación
          417. El 2 de octubre de 2002 la Representante Especial envió una comunicación en
          relacion a la información recibida que indica que la madrugada del 14 de agosto de 2002
          habr lan sido allanadas las oficinas del Servicio Paz y Justicia (SERPAJ). Segün la
          información proporcionada, los que habr lan allanado las oficinas, habr lan robado equipos
          electronicos y de funcionamiento administrativo, asi como importantes documentos de
          investigación y archivos. SegUn estas informaciones, entre los documentos presuntamente
          robados se encontraban informes relativos a una investigación sobre el tráfico de armas en
          la region y en Panama y 200 ejemplares de una reciente publicacion sobre armas livianas
          en el pals. También habr lan sido sustraidos videos relacionados a las actividades de la
          organización. La SERPAJ habr la interpuesto una denuncia ante la Policia Técnica Judicial
          de la Ciudad de Panama el 15 de agosto.
          Observación
          418. La Representante Especial aün no ha recibido respuesta a su comunicación.
          Pant guay
          Comunicación enviada
          Liamamiento urgente
          419. El 13 de junio de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ej ecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion a las amenazas de muerte y hostigamiento en contra de Maria
          Noguera, presidenta de la Asociación de Familiares de Victimas del Servicio Militar
          Obligatorio (AFAVISEM) y miembm de una comisión intergubernamental que investiga
          los abusos cometidos contra reclutas. Se informa de que el 19 de mayo, la Sra. Noguera
          habr la recibido una llamada amenazando a su hijo de 16 afios, quien podr la tener
          problemas mientras cumpla su servicio militar. Estas amenazas estarlan relacionadas con
          las actividades de la Sra. Noguera, cuyo otro bijo murió a los 17 aims mientras cumplia su
          servicio militar, para investigar los abusos cometidos contra reclutas. Se informa de que el
          17 de mayo habr la acudido al hospital militar para obtener el testimonio de un joven
          recluta que habr la sido agredido sexualmente en el cuartel de Curuguaty, en el
          departamento de Canindiyü. Por ültimo, los informes afiaden que las llamadas telefonicas
          amenazadoras habr lan continuado; además, individuos no identificados estarlan vigilando
          la casa de la Sra. Noguera.
        
          
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          Comuthcación recibida
          420. El 20 de noviembre de 2002 ci (I}obiemo de Paraguay envió un informe sobre las
          medidas adoptadas por ci Estado paraguayo en reiacion a las amenazas de muerte y
          hostigamiento en contra de la Sra. Noguera. Jnforma de que ci 9 de agosto de 2002 ci
          viccministm de Justicia, Julio Duarte Van Humbeck, mantuvo una reunion con la Sra.
          Noguera y su representante legal, Raquel Talavera, dcl Centro por la Justicia y ci Derecho
          Intemacional. Con posterioridad a la citada reunion, ci entonces Ministro de Justicia,
          Diego Abente Brun, soiicito al Ministro dcl Jiitcrior, Victor Manuel Hermosa Sagaz, la
          protección policial para la Sra. Nogucra. Al mismo tiempo, ci Ministerio de Justicia y
          Trabajo puso a disposicion de la misma un aparato eiectrónico para identificar las
          amenazas que recibe a través de medios teiefonicos.
          421. El Ministerio PUblico, tomando en consideracion las informaciones recibidas por ci
          Ministerio de Relaciones Exteriores y por la Comisión de Derechos Humanos de la
          Cámara de Senadores dci Congreso Nacional, resuelve iniciar la investigación sobre las
          denuncias de coacción y amenazas hechas por la S m . Noguera. Como primera medida se
          dispuso su comparecencia a fin de prestar deciaracion testifical y se rcmitió oficio al
          comandante de las Fuerzas Armadas solicitando que las flierzas pübiicas tomen las
          medidas de seguridad necesarias para preservar los derechos de la Sra. Noguera.
          Observaciones
          422. La Representante Especial agradece al (I}obiemo de Paraguay la respuesta
          enviada en reiacion con este caso y solicita que ci Gobienri la siga informando sobre
          ci estado de la investigación en curso.
          Peril
          Comunicaciones enviadas
          Liamamientos urgentes
          423. El 19 de diciembre de 2001 la Representante Especial envió un ilamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias en cuanto a las amenazas y hostigamiento de que serla vIctima
          Juana Edeimira Ortega Montes, viuda de Aliaga, al parecer, por miembros de las fuerzas
          de seguridad, en Lima. Dc acuerdo con las informaciones recibidas, la Sra. Ortega Montes
          habrIa interpuesto una denuncia penal ci 7 de marzo de 2001 contra efectivos de la Fuerza
          Aérea dci Peru (FAP), a quienes acusarIa de haber torturado y asesinado a su esposo,
          Juan Carios Aliaga Mera, técnico de segunda en la FAP. Sc informa de que su cuerpo sin
          vida habrIa sido encontrado ci 27 de septiembre de 2000, en horas de la mañana, en una
          garita de vigilancia dci (lirupo Aéreo N° 8, en ci Caiiao. Los informes agregan que a partir
          dci momento de la denuncia de la Sra. Ortega Montes se habrIan iniciado una scrie de
          amenazas y hostigamiento contra ella, entre los que se cuentan amenazas de muerte por
          teléfono, intimidaciones por hombres armados, vigilancia por hombres quienes trabaj arlan
          supuestamente con su cx marido. Dc acucrdo con las informaciones recibidas, estos actos
          de hostigamiento en contra de la Sra. Ortega Montes pretenderlan entorpecer las
          investigaciones que se siguen por la muerte de su esposo ante ci 6° Juzgado Penal dci
          Caiiao. Ademas, los informes agregan quc se habrIan solicitado garantIas personaics para
          la Sra. Ortega Montes. Sin embargo éstas ic habrIan sido denegadas por la poiicIa,
        
          
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          argumentando que la Sra. Ortega Montes no habIa identificado plenamente a las personas
          que supuestamente amenazaban su integridad fisica y que ella no habIa podido seflalar
          tampoco la institución para la cual se supone trabajan las personas que la amenazan y
          hostigan.
          424. El 22 de abril de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          Juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en relacion con las presuntas amenazas de muerte de las que habria sido victima
          Margarita Patiflo Rey Sanchez. Se informa de que, desde el 13 de abril de 2002, la Sra.
          Sanchez recibiria ilamadas telefonicas amenazandola de muerte. D c acuerdo con las
          informaciones recibidas, alguien habria envenenado a los dos perros de la Sra. Sanchez, en
          lo que parece ser un acto flagrante de intimidacion. Estas amenazas estarian relacionadas
          con la denuncia por la Sra. Sanchez delante de la Comisión de Verdad y Reconciliacion
          del nombre de los miembros de las flierzas de seguridad que asesinaron presuntamente a
          su marido en 1989, el periodista Hugo BustIos Saavedra, cuando se dirigia a investigar un
          homicidio cometido por el Ejercito en la provincia de Huanta. Hugo BustIos era un
          periodista independiente que informaba sobre violaciones de derechos humanos cometidas
          por las flierzas de seguridad a finales de los aims ochenta, asi como sobre los delitos
          cometidos por los grupos armados de oposición en la region.
          Carta de alegación
          425. El 3 de octubre de 2002 la Representante Especial y la Relatora Especial sobre las
          ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias enviaron una comunicación en el
          siguiente caso:
          426. SegUn informaciones recibidas, el 31 marzo de 2001 flie asesinado Godofredo
          Garcia Baca, lider campesino que se oponIa al desarrollo de un proyecto minero en el
          valle de San Lorenzo y Tambograndre, en Piura. Godofredo Garcia Baca era fundador y
          presidente de la Asociación de Productores del Valle, asi como miembro del Frente de
          Defensa de Tambogrande y del Comité Directivo Regional del Foro Ecologico de la
          Region Piura. SegUn las informaciones proporcionadas el asesinato de Godofredo Garcia
          Baca podria haberse motivado por sus actividades como activista y opositor del proyecto
          minero de la compaflia Manhattan Minerals, que desde 1997 habria intentado establecerse
          en la zona.
          Comunicaciones recibidas
          427. El 20 de noviembre de 2002 el Gobiemo del Peru transmitió un informe del
          Consejo Nacional de Derechos Humanos en relacion con el caso de Godofredo Garcia
          Baca en el que conlEirma que los hechos resumidos en la denuncia son correctos. Se afiade
          que el fiscal provincial provisional de la Primera Fiscalia Provincial Mixta de Sullana,
          Piura, con fecha 19 de Junio de 2001 formulo denuncia penal contra Meléndez Zapata
          Atoche como autor del delito de homicidio y robo agravado en agravio de Godofredo
          Garcia Baca y como autor de robo agravado en agravio de Ulises Garcia Baca. El Segundo
          Juzgado Penal de Sullana mediante resolucion de fecha 27 de Junio de 2001 abrio
          instrucción contra Meléndez Zapata Atoche por el delito de homicidio simple en agravio
          de Godofredo Garcia Baca. El auto en mención es apelado con fecha 3 de Julio de 2001,
          por el fiscal provincial pmvisional de la Primera Fiscalia Provincial Mixta de Sullana,
        
          
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          Piura, apelacion concedida con fecha 18 julio de 2001, subiendo a la Sala Penal de la
          Corte Superior de Justicia de Piura.
          Observaciones
          428. La Representante Especial agradece la comunicacion enviada por el Gobierno del
          Per U.
          Phffippines
          Conunuthcation sent
          429. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regarding Benjaline Hernandez (1), Deputy Secretary-General of the Southern
          Mindanao office of the human rights organization Karapatan and Vice- President for
          Mindanao of the College Editors Guild of the Philippines, who was reportedly shot
          dead on 5 April 2002, along with three companions, all reported to be local residents.
          According to the information received, Ms. Hernandez was visiting the Arakan Valley
          on that thy in order to conduct research into the impact of the peace process on the
          local community and to investigate reports of killings of civilians. She and the three
          local residents were reportedly about to eat lunch in a hut in Sitio Bukatol, Baranguay
          Kinawayan, when members of the Citizen Aimed Force Geographical Unit (CAFGU)
          and the 7 th Battalion/l2th Special Forces Company of the Armed Forces of the
          Philippines opened fire on the building, forcing the occupants to run outside.
          According to sources, the CAFGU and military personnel forced Ms. Hernandez and
          two of her companions to lie on the ground and shot them at close range as they
          pleaded for their lives. The third companion reportedly tried to run away but was
          fatally wounded a few metres away from the hut. It has been reported that Ms.
          Hernandez was shot as a result of her human rights activities.
          Observations
          430. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communication had been received from the
          Government.
          Republic of Korea
          Conunuthcation sent
          431. On 17 September 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on the rights of migrants notified the Government that they had received
          information on the alleged arrest on 2 September 2002 of Kabir Uddin, Mohanunad
          Bidduth and 11 other Bangladeshi workers in Songseng Industrial Zone, Masok
          district. Mr. Uddin and Mr. Bidduth were reportedly leaders of the Bangladeshi
          migrants' community and members of the Equality Tmde Union-Migrants Branch.
          According to the information received, they participated in a sit-in inside the
          Myongdong cathedral from 28 April to mid-July 2002 in order to protest against the
          Government's migration policy. It was reported that upon arrest, they were taken to
          Namyang-ju police station where they were allegedly questioned about their supposed
        
          
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          involvement in a recent rally opposing the Government's migration policy. According
          to the information received, Mr. Uddin and Mr. Bidduth were handcuffed and beaten
          up while in custody. They were believed to be detained in Hwasu Detention House, in
          Suwon, two hours away from the outskirts of Seoul.
          Conununication received
          432. By letter dated 9 December 2002, the Government informed the Special
          Representative that Kabir Uddin and Mohanunad Bidduth were arrested during an
          operation against irregular migrants conducted by agents of the Ministry of Justice,
          the National Intelligence Service and the Namyang-ju police station. When the law
          enforcement agents asked the residents of a building in the Songsang hidustrial Zone -
          known for housing a number of Bangladeshi irregular migmnts - to show their
          passports, Mr. Uddin and Mr. Bidduth resisted the search. hi order to prevent them
          from escaping, the law enforcement agents decided to handcuff them. The
          Government certified that they were not beaten. Both migrants, along with 11
          Bangladeshi workers who did not possess valid passports, were tken to Namyang-ju
          City Hall. Since the 11 Bangladeshi migrants had previously reported their iffegular
          stay in the country to the relevant authorities, they were subsequently released. Since
          Mr. Uddin and Mr. Bidduth had not done so, a deportation order against them had
          been issued on 3 September 2002. The two men were transferred to a protection
          facility for foreigners located in Hwasung, Kyunggi- do, where they were held until 21
          November 2002. They were released upon the promise that they would leave the
          countiy within three months. No complaint in connection with the allegations
          submitted by the Special Representative had been lodged.
          Observations
          433. The Special Representative thanks the Government for its prompt and detailed
          response.
          Russian Federation
          Conununications sent
          434. On 27 September 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture and the Chairman-Rapporteur of the Working Group on
          Arbitrary Detention sent an urgent appeal regarding Said-Emin Saidarovitch
          Magaziev. According to the information received, Mr. Magaziev was arrested and
          taken to an unknown location by unidentified Russian federal troops during the night
          from 17 to 18 September 2002 from Zakan- Yurt village, Achkhoi- Martanovsky
          district, Chechnya. His relatives are said to have inquired into the location of his
          detention with various Russian official bodies to no avail. According to the
          information received, Mr. Magaziev had afready been detained by the military
          authorities on suspicion of theft and kept ñ the Ackhoi- Martanovsky temporary office
          of the Ministry of the hiterior from 9 to 11 September 2002. Given the fact that he is
          the nephew of Lidia Yusupova, the head of the Cirozny office of the Human Rights
          Centre “Memorial”, fears have been expressed that his arrest may be an attempt to put
          pressure on the Memorial staff in Chechnya. hi view of the incommunicado nature of
        
          
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          his detention at an unknown location, fears have been further expressed that Mr.
          Magaziev may be at risk of torture and other forms of ill-treatment.
          435. On 27 September 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on torture and the Chairman-Rapporteur of the Working Group on
          Arbitrary Detention also sent an urgent appeal regarding several acts of intimidation
          directed at Memorial. On 18 July 2002, Russian military officers reportedly entered
          the premises of the Memorial office in (Iirozny in the absence of its staff. Twice in
          July 2002, masked members of the federal forces in Chechnya also reportedly entered
          by force and at night the house of Shamil Tangiev, a staff member of the Grozny
          Memorial office. Further, in August 2002, the premises of the (Iirozny office were
          reportedly kept under surveillance by unidentified persons who allegedly recorded the
          time of arrival and departure of the office staff and visitors. This surveillance
          reportedly obliged Memorial to temporarily close its legal reception room in August
          2002. The surveillance is reported to have ended in September after Memorial
          publicly expressed its concern.
          436. In a separate but related matter, on 21 August 2002, Ministry of the Interior
          officers reportedly detained Said-Husen Itzlaev, brother of the head of the Urns -
          Martan office of Memorial, Dokki Itzlaev. Said-Husen Itzlaev was reportedly taken to
          the Urus-Martan district office of the Ministry of the Interior and transferred the next
          day to the temporary detention unit (police holding cell) in (Iirozny. He was reportedly
          accused of planning to kill policemen. According to the information received, after
          Memorial sent a letter of protest to the public prosecutor of the Chechen Republic, it
          became clear that the accusation was unfounded and Said-Husen Itzlaev was released
          on 22 August 2002. During his stay in the temporary detention unit, he was reportedly
          severely beaten. Fears have been expressed that these various incidents may be part of
          a pattern of attempts to obstruct the human rights work of Memorial.
          437. On 29 November 2002, the Special Representative sent an allegation letter
          regathing the following cases.
          438. During the process of renewal of the registration non- governmental
          organizations in 1999, authorities reportedly rethsed to renew the registration of a
          large number of human rights and envimnmental organizations on trivial pretexts.
          Many denials were reportedly accompanied by a demand to remove the words
          “human rights protection” from the names and by-laws of the organizations. Among
          the organizations affected were reportedly the Environment and Human Rights
          Coalition, the Glanost Defence Foundatioi the Glanost Non- Governmental
          Foundation, the Memorial Human Rights Centre, the Moscow Human Rights
          Research Centre, the International Protection Centre, the Soldiers' Mothers of Russia
          Movement, the Civil Assistance and Hotline. It is alleged that authorities used the
          renewal of registmtion requirement as a means to hinder the work of human rights
          defenders.
          439. Since 1999, the Russian Foreign Ministry has reportedly denied an entry visa
          to (lireenpeace international coordinator and nuclear expert Tobias Munchineier of
          Germany. Mr. Munchmeier reportedly opposed plans to transfer plutonium from a
          plant in Hanau, Germany, to Russia. He was also reportedly active in a (lireenpeace
          campaign against the import of spent nuclear fuel for burial in Russia
        
          
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          440. Since 2000, the Russian Foreign Ministry has reportedly denied an entry visa
          to Johan Topfer, an expert in civil society development and member of a number of
          German non- governmental organizations.
          441. In January 2001, Pave! Kazanetsky of Poland, leader of the Institute for
          Democracy in Eastern Europe East European branch, was reportedly deported from
          Sheremetyevo- II airport. According to the information received, Mr. Kazanetsky was
          supposed to attend the All-Russian Emergency Congress for Human Rights in
          Moscow. It is alleged that he was denied entry because of his activities as the head of
          the programme of support to non- governmental organizations in Belarus and his
          assistance in the development of an independent press and free trade unions in
          Belarus.
          442. Since June 2001, he Russian Foreign Ministry has reportedly denied an entry
          visa to Ekerhard Maas of Germany, an advocate for peace in Chechnya and director
          of the German- Caucasus Society.
          443. In 2001, the Krasnodar Krai-based organization Mothers Advocating for the
          Rights of Detainees, Defendants and Convicts was reportedly evicted from its office
          for an alleged breach of regulations. Following the eviction, all of the documents
          collected by the organization, including complaints, statements and testimonies, were
          reportedly dumped outside the building. According to the information received, the
          eviction followed the publication by the organization of information regarding acts of
          torture and inhuman punishment by enforcement officers of people in custody.
          444. On 1 October 2001, in Novorossiysk, lawyer and environmentalist Mikhail
          Konstantthidi was reportedly sentenced to five years of imprisonment by the
          Oktyabrsky Court for the illegal provision of legal services. Fears have been
          expressed that the real motive for Mr. Konstantinidi's conviction may be related to his
          reported participation in the environmental movement over the last 10 years. During
          this period, Mr. Konstantinidi and non- governmental organizations reportedly won a
          few important legal victories, including a ban on the construction of units within 100
          metres of the shoreline and on the transportation of dangerous substances via
          Novorossiysk. Mr. Konstantinidi has also reportedly played a significant role in a
          campaign to end plans by the Caspian Pipeline Consortium to build a sea terminal to
          transport oil to other countries, a project that allegedly exposes the coastal city of
          Novorossiysk to serious environmental hazards.
          445. On 19 February 2002, the house of Rus!an Kutayev, co-Chairman of the
          Russian- Chechen Friendship Society and local human rights monitor for the Moscow
          Helsinki Group, was reportedly broken into and burglarized by elements of the
          Provisional Police Department in Urns- Martan. According to the information
          received, the burglars took the money Mr. Kutayev had received from the Moscow
          Helsinki Group to conduct his monitoring work as well as books.
          446. On 24 May 2002, the Department of Justice in Krasnodar Krai reportedly
          launched judicial proceedings against the Krasnodar Human Rights Center (KHRC) to
          have its activities suspended for three years. According to the information received,
          this legal action followed the publication of a report on the human rights situation in
        
          
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          Krasnodar Krai in partnership with the Moscow Helsinki Group. The authorities
          reportedly accused the organization of having exceeded its mandate by evaluating the
          activities of government bodies and by disseminating false information for the
          purpose of presenting a negative portrayal of the law enforcement and other
          government agencies. In the years 1999-2000, the same group of human rights
          defenders was reportedly subjected to strong pressure and harassment by the
          authorities, which reportedly led to the closure of the former Krasnodar Krai Human
          Rights Association, predecessor of the KHRC.
          447. On 25 June 2002, Vadim Krarastelyov and Alexey Kravchenko, respectively
          leader and secretary of the School of Peace Foundation, were reportedly called to a
          meeting in Krasnodar Krai with Alexander Shustenkov, a government official and
          head of the Krasnodar Krai international relations department, to discuss the hunger
          strike of Meskhetian Turks in the village of Kiyevskoye. Since 22 June 2002, the
          School of Peace Foundation has reportedly been among the leading human rights
          organizations disseminating information about the hunger strike. According to the
          information received, Mr. Kravchenko, who went alone to the meeting, was received
          by Mr. Shustenkov, his deputy and an unidentified man alleged to be a Federal
          Security Service agent. During the meeting, Mr. Kravchenko was reportedly told that
          as soon as the federal law on combating extremist activity was adopted, it would be
          used against the School of Peace Foundation and others who disagree with Governor
          Tkachov's alleged policy with regard to Meskhetian Turks, Roma and Kurds. On the
          same day, television channels funded by the regional authorities reportedly announced
          that ‘The hunger strike in the village of Kiyevskoye was organized by extremists fmm
          the Vatan International Society of Meskhetian Turks assisted by Vadim Karastelyov,
          leader of the School of Peace Foundation, with money received from foreign
          countries,” an act allegedly qualified in the television broadcasts as “gross
          interference in the internal affairs of Krasnodar Krai”. On 1 July 2002, two officers
          from the regional Department against Organized Crime reportedly went to the office
          of the School of Peace Foundation and, referring to a phone call from their
          supervisors in Moscow, ordered to be shown the Charter of the organization, the lists
          of its members and of its sources of funding. They did not have a warrant. Since 3
          July 2002, Mr. Kravchenko has reportedly been followed by unidentified men.
          448. In July 2002, the Department of Justice reportedly launched legal proceedings
          to close the Vatan International Society of Meskhetian Turks, registered in the city of
          Abinsk, Krasnodar Krai, for non- compliance with its Charter. According to the
          information received, the suit was filed after Savar Tedorov, the head of the
          organization, sent a letter to President Vladimir Putin asking him to take urgent
          measures to stop the increasing ethnic discrimination against Meskhetian Turks in
          Krasnodar Krai, to reaffirm their status as Russian citizens, to put an end to the
          official media campaign against them and to stop plans for their forcible deportation.
          Conummications received
          449. By letter dated 11 December 2002, the Government informed the Special
          Representative that Mr. Magaziev had been detained on 10 September 2002 during a
          special operation in the village of Zakan- Yurt to check compliance with rules
          governing the registration of residence and presence of citizens. The Government
          explained that Mr. Magaziev was placed in police custody because he had no
        
          
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          documents on him confirming his identity. He was released the following thy upon
          identification. The Government added that he did not lodge any complaint relating to
          his arrest or the conditions of his detention. With regard to the alleged events of 18
          September 2002, the Government clarified that Mr. Magaziev was abducted from his
          home and taken to an unknown location by unidentified masked persons canying
          automatic weapons. The Government informed the Special Representative that the
          Achkhoi-Martanovsky inter-district procurator's office had instituted criminal
          proceedings on 28 September 2002 and that investigations were being carried out. The
          Government stated that no evidence connecting the abduction of Mr. Magaziev to the
          human rights activities of Lidia Yusupova had been found.
          450. By letter dated 11 December 2002, the Government informed the Special
          Representative that on 18 July 2002, Ms. Yusupova had addressed a complaint to the
          military commander of Leninsky district in Grozny to the effect that militaiy
          personnel had cut open the entrance door of the legal unit of the Memorial human
          rights center, broken the door of one of its offices, and carried out an unauthorized
          inspection of the premises. The complaint called for compensation in the amount of
          5,000 rubles. The following day, the Leninsky district Internal Affairs office in
          (lirosny received another complaint of similar content in which Ms. Yusupova called
          for criminal pmceedings to be instituted. The Government noted that neither of the
          complaints linked the incidents to the activities of Memorial. hi response to the
          complaints, the Leninsky district Internal Affairs office in Grosny carried out an
          inquiry which established that at 9 am. on 18 July 2002, military personnel carried
          out operations in houses located along Pobeda and Mayakovsky streets in order to
          discover caches of arms and munitions and the whereabouts of members of illegal
          armed groups and to disarm explosive devices. During this operation, it became
          necessary to examine a flat where the office of Memorial is located. The Government
          noted that their actions were fully in keeping with the Terrorist Act which grants
          persons participating in counter-terrorist operations the right to enter without
          hindrance into residential and other premises or areas. Finally, on 18 July 2002, an
          investigator from the Leninsky district Internal Affairs office investigations
          department concluded that no damage of the scale indicated by Ms. Yusupova had
          been caused during the operation. Therefore, on 28 July 2002, the Leninsky district
          Internal Affairs office, with the concurrence of the (Ilrozny Procurator, decided not to
          institute criminal proceedings. Ms. Yusupova was however informed that she could
          apply to the (Ilrozny military court for compensation under civil law.
          451. As regards the alleged introduction in Mr. Tangiev's house, the Government
          informed the Special Representative that a security check on the house of Mr. Tangiev
          was carried out on 12 June 2002 to determine whether citizens living there had
          registered their residence. The Government informed the Special Representative that
          the incident was not related to the activities of Memorial. Finally, the Government
          informed the Special Representative that there had been no official report to the law
          enforcement authorities that the office of Memorial had been the subject of
          unauthorized surveillance.
          452. In relation to the detention of Said-Husen Itzlaev (S.- Kh. Itslaev), the
          Government informed the Special Representative that a preliminary investigation had
          established that on 21 August 2002, Said-Husen Itzlaev was detained by officers from
          the District Internal Affairs Office to obtain information about his missing brother,
        
          
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          Said- Scum Itslaev, who had gone into hiding after refusing to stop at a car
          checkpoint. The officers forcibly took Said-Husen Itzlaev to the police lock-up at the
          Uius-Martanovsky district Internal Affairs office. During the investigation, physical
          force was used against him. On 22 August 2002, he was taken to the base of the
          special Ministry of Internal Affairs militia for the Chechen Republic in Grozny. He
          was released shortly thereafter and no charges were brought against him for attempts
          on the life of militia personnel. The Government assured the Special Representative
          that the detention of Said-Husen Itslaev was not connected with the human rights
          activities of his other brother, Dokki Itslaev. The Government added that on 26
          September 2002, criminal proceedings were launched against unidentified militia
          personnel for acts exceeding their authority.
          Observations
          453. The Special Representative thanks the Government for its detailed responses.
          The Special Representative notes her deep concern that physical force was used
          against Said- Husen Itzlaev during an investigation by the authorities. hi addition, she
          regrets that, at the time of the finalization of the present report, no reply to her other
          communications had been received from the Government. The Special Representative
          notes, however, that an additional reponse was received from the Government prior to
          publication of this report but that insufficient time was available for the Russian text
          original to be translated and for the response to be incorporated here.
          Saudi Arabia
          Conunuthcation sent
          454. On 1 August 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the question of torture, sent an urgent appeal regarding Sa'd bin Sa'id
          Zua'ir, and his father, Dr. Sa'id bin Zua'ir Sad bin Said Zua'ir was reportedly
          arrested at Riyadh airport by the General Intelligence al- Mabahith al- Amma Police in
          mid- July, and has since reportedly been detained incommunicado. According to the
          information received, Sad bin Said Zua'ir had planned to travel to Qatar to take part
          in a current affairs program broadcast by Al- Jazeera television in order to raise
          awareness about his father's detention in Saudi Arabia His father, Dr. Said bin Zua'ir,
          the former head of the Department of Information at Imam Muhammad Ibn Saud
          University, was reportedly arrested for his criticism of the Government in early 1995
          and has since reportedly been held without charge or trial in al-Hair prison outside
          Riyadh. He has allegedly refused an offer of release in exchange for an undertaking to
          cease political activities. Fears have been expressed that he may be at risk of torture
          and other forms of ill-treatment.
          Observations
          455. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communication had been received from the
          Government.
          Slovakia
        
          
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          Conunuthcation sent
          456. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regarding Colombus Igboanusi, a Nigerian citizen and lawyer working with the
          Bratislava-based League of Human Rights Activists and involved in work to combat
          racist attacks against, particularly, Roma, non-white Slovaks and dark- skinned
          foreigners in Slovakia. According to the information received, Colombus Igboanusi
          was followed home from his office by a group of men on the evening of 20 October
          2001. They reportedly fried to force the door open but then ran away when Colombus
          Igboanusi started shouting for help by the window. On the following day, police
          officers reportedly inspected Colombus Igboanusi's flat but refused to provide him
          protection due to lack of personnel. Several minutes after the police officers lefi,
          unidentified persons reportedly broke a window of his ground- floor flat. They again
          apparently flew as Colombus Igboanusi began shouting for help. Police officers
          reportedly came a second time, conducted a rudimentary investigation and left.
          According to sources, the police provided him with an alarm for his flat. On 23
          October 2001, Colombus Igboanusi was reportedly summoned to a local police station
          where he was questioned, inter alia, about the status of his organization, as well as
          “whether it was a member of the United Nations”. On the morning of 25 October
          2001, the lock on the door of his office had reportedly been tampered with, apparently
          in an effort to break in. In November 2001, a pamphlet entitled “Citizen's Initiative -
          Resistance 2001” which, among other things, called explicitly for the immediate
          expulsion of Colombus Igboanusi was reportedly presented to members of the
          European Roma Rights Centre. An investigation against unknown persons in
          connection with this leaflet was allegedly opened by the General Prosecutor on 12
          November 2001. Finally, on 25 and 27 November, Jan Slota, head of the True Slovak
          National Party (PSNS), reportedly called for the expulsion of Colombus Igboanusi
          from Slovakia on the grounds that he had committed the crime of slander, “spreading
          alarming reports” and “defaming the Republic of Slovakia”, reportedly for “applying
          a double standard when evaluating the acts of Roma and non-Roma”. In Februaiy
          2002, Jan Slota and the Poprad district police reportedly charged (blombus Igboanusi
          with obstnicting an investigation by influencing Roma to give false statements and
          with tying to damage the image of Slovakia by saying that the police were against
          Roma. The charges were reportedly dropped after an interrogation of Colombus
          Igboanusi by the police. Finally, in August 2002, the PSNS reportedly threatened to
          file a complaint against Colombus Igboanusi after he made a public statement
          qualifijing as unconstitutional a PSNS petition against the construction of social
          housing for Roma in the municipality of Dobsina
          457. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regarding Alexander Patkolo, chairman of the political party Romani h itiative of
          Slovakia. According to the information received, Jan Slota, the aforementioned head
          of the True Slovak National Party, filed a criminal complaint against Alexander
          Patloko for “spreading alarming reports” in connection with his efforts to seek justice
          for Romani women allegedly sterilized without informed consent. Alexander Patkolo
          had earlier reportedly presented documents to the police alleging that two named
          Romani women had been sterilized without informed consent in the years 1995 and
          1999, respectively.
          Conummications received
        
          
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          458. In its reply dated 15 November 2002, the Government confirmed in substance
          the facts regarding Colombus Igboanusi. The Government informed the Special
          Representative that, following the attempt to break into Columbus Igboanusi's
          apartment, the police immediately initiated criminal pmceedings. Independently of the
          police, the General Prosecution Office issued an order to the Bratislava I District
          Prosecution Office to invite Colombus Igboanusi to provide in person detailed
          information relating to the crime. On the basis of the information supplied and the
          police files, the prosecutor issued an order to bring criminal proceedings against
          unknown perpetrators for the “attempted violation of domestic freedom committed in
          collaboration.” Although these criminal proceedings are to be suspended, the
          Government informed the Special Representative that the police will continue to
          search for the perpetrators. Continuous personal protection, however, was not granted
          to Colombus Igboanusi since the conditions for such protection were not being met.
          With regard to the attempted break- in into Colombus Igboanusi's office, the
          Government informed the Special Representative that “unauthorized entry, or
          attempted entry, into an office at a place of work was not a crime.” However, the
          Government informed the Special Representative that Colombus Igboanusi's request
          for protection of the building that housed the League of Human Rights Activists with
          police surveillance equipment had been approved.
          459. Regarding the accusations of obstructing an investigation, the Government
          informed the Special Representative that the Office of the Prosecutor General had
          conducted an enquiry into allegations that Colombus Igboanusi had attempted to
          obstruct an investigation into the Karol Sandrei case. One of the main initiators of the
          enquiry was J. Slota, at that time a member of the National Council of the Slovak
          Republic. Since the Prosecutor General concluded that no attempt by Colombus
          Igboanusi to interfere with the investigation was made, the matter was closed. As for
          the the pamphlet calling for the explusion of Colombus Igboanusi, the Government
          informed the Special Representative that on 12 November 2001, the Office of the
          Prosecutor General instructed the subordinate District Prosecution Office to issue an
          order for the commencement of criminal proceedings for the crimes of attacking a
          State authority, of inciting nationalist, mcist, and ethnic hatred and of libel. During
          the course of the investigation, a number of witnesses were questioned and analyses
          were carried out to determine the type of computer, printer or software used. The
          analyses, as well as the questioning of the witnesses, failed to lead to the perpetrator's
          detection. The criminal procedures were therefore suspended on 30 June 2002. The
          police, however, are continuing to search for the perpetrator. Finally, the Government
          confirmed that the Real Slovak National Party brought criminal charges against
          Colombus Igboanusi on 21 March 2002 for the suspected perpetration of the crime of
          incitement, according to section 164 of the Criminal Code. After canying out a review
          of the complaint, the Investigator of the Regional Bureau of Investigation of the
          Police Force saw no reason to begin criminal proceedings and dismissed the case on
          23 July 2002. As for Alexander Patkolo, the Government informed the Special
          Representative that no charges had been brought in connection with the alleged illegal
          sterilization of Roma women since both recorded cases of suspected bodily harm were
          shown to be groundless.
          Observations
        
          
          E/CN.4/2003/1 04/Add. 1
          Page 140
          460. The Special Representative thanks the Government for its prompt and detailed
          reply.
          Sri Lanka
          Conunuthcation sent
          461. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regaitling Nimal Punchihewa, a senior lawyer for the National Human Rights
          Commission of Sri Lanka (NHRC). According to the information received, Nimal
          Punchihewa was the victim of an act of intimidation by a senior police official on 22
          Januaiy 2002, while conducting an inquiry into a complaint of illegal arrest against
          three police officers. Upon entering the inquiiy room as a witness, the Assistant
          Superintendent of Police, Ranmal Kodituwakku, reportedly challenged the authority
          of the Commission, claiming that it had no right to investigate the matter. Nimal
          Punchihewa reportedly requested Ranmal Kodithuwakku to leave the room, upon
          which the latter allegedly replied that he would take with him the three other police
          officers subjected to the inquiry. He is reported to have left the room with the three
          police officers, threatening that “we will attend to this tomorrow. I will make
          complaints.” According to information received, Ranmal Kodituwakku attempted
          without success to summon Nimal Punchihewa to the police station for a police
          inquiry. He also reportedly tried to intimidate Nimal Punchihewa by taking down the
          license number of his car. It has been alleged that since its inauguration in 1994, the
          NHRC has been under heavy pressure from individuals alleged to be law enforcement
          officials and politicians.
          Conummications received
          462. By letter dated 16 April 2002, the Government transmitted to the Special
          Representative additional information regarding the case of Thivyan Krisnasamy
          (Thiviyan Krislmaswamy) (see E/CN.4/2002/106, annex, paras. 323 and 324). The
          Government informed the Special Representative that, in January 2002, in pursuance
          of ongoing efforts to resolve the conflict in the North East and with the view to
          creating a suitable envimnment in which fruifflil negotiations could take place
          between the Government and the Libention Tigers of Tamil Eelam (LflE), the
          Attorney- General began to withdraw indictments filed against persons whose
          involvement in terrorist activity was minimal. As a result, on 22 Februaiy 2002, the
          indictment against Thivyan Krisnasamy for having failed to provide infoimation
          regarding LTTE terrorist activity was withdrawn. Further, on 15 March 2002, the
          High Court of Jaffna discharged Thivyan Krisnasamy in the two other cases pending
          against him after witnesses failed to appear in Court.
          Observations
          463. The Special Representative thanks the Government for the information sent to
          her. She regrets, however, that at the time of the finalization of the present report, no
          reply to her communication had been received from the Government.
        
          
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          Sudan
          Communication sent
          464. On 23 July 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, the Special Rapporteur
          on the question of torture and the Special Rapporteur on the independence of judges
          and lawyers, sent an urgent appeal concerning 88 people who were reportedly
          condemned to death by the “special” or “emergency” court in the city of Nyala on 17
          July 2002. According to the information received, they were facing death by hanging
          or crucifixion and had seven days to appeal to the Chief Justice of Nyala District,
          southern Darfur Province, Western Sudan. According to the information received,
          these people were fried without proper legal representation and some were reportedly
          tortured before trial. The request of their defence lawyers for medical examinations to
          be carried out on those who were allegedly tortured was reportedly refused. In protest
          at this decision and the court's refusal to let them question prosecution witnesses, the
          defence lawyers reportedly withdrew from the court on 2 July 2002. According to the
          information received, the 88 are part of a group of at least 130, mostly from the
          Rizeigat community in southern Dathir, who were arrested on 6 May 2002. They
          were reportedly charged with crimes relating to murder, armed robbery and public
          disturbance. They are allegedly convicted of having participated in the recent clashes
          between the Rizeigat and the Maalyia ethnic groups in Al- Tabet, Southern Darfur,
          which killed at least 10 people. There are allegations that the Maalyia could now be
          supported by the Sudanese Government as a proxy militia in the civil war in southern
          Sudan.
          465. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regarding Tahami Ibrahim Ahmed (I), a first- year student at the College of
          Technological Science in Omdurman and member of the Sudanese Victims of Torture
          Group (SVTG). According to the information received, Ms. Ibrahim Ahmed was
          suspended for 12 months from the college on 2 February 2002 for forming a human
          rights group together with other students and organizing a symposium to
          commemonte the international day for human rights. Before being readmitted to the
          college, Ibrahim Ahmed will reportedly have to sign a pledge to behave in accordance
          with the Student Discipline and Code of Conduct Act (2002), which prohibits students
          from taking part in human rights and political organizing. Should she decide to pursue
          her human rights activities, the college authorities reportedly warned her that she
          would be dismissed. According to the information received, Ms. Ibrahim Ahmed's
          suspension may be part of a crackdown on human rights and political activities in
          educational establishments by the Government of Sudan.
          466. On 4 October 2002, the Special Representative sent a communication
          regarding Faisal Algabir Mohamed, a member of the Sudanese Victims of Torture
          Group (SVTG) and the Khartoum Centre for Human Rights, who was reportedly
          ordered to report for interrogation to security forces headquarters on 29 October 2001.
          According to the information received, Faisal Algabir Mohamed was interrogated for
          two hours about his activities with SVTG and the Khartoum Centre. He was also
          reportedly questioned about a letter of complaint he wrote to the Minister of Justice in
          which he asked for the restitution of his personal belongings confiscated by the
          security forces at the time of his arrest in June 2001. The Special Representative notes
        
          
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          that this interrogation is the latest in a series of arrests, detentions and interrogations
          to which Faisal Algabir Mohamed has been subjected, allegedly in connection with
          his human rights activities. An urgent appeal regarding the arrest in June 2001 of
          Faisal Algabir Mohamed and the confiscation of his personal belongings was sent
          jointly by the Special Representative, the Special Rapporteur on the question of
          torture and the Special Rapporteur on the situation of human rights in the Sudan, on
          21 June 2001 (E/CN.4/2002/106, annex, para. 329). Another urgent appeal regarding
          an interrogation by the security forces in mid-October 2001 was also sent by the
          Special Representative and the Special Rapporteur on the situation of human rights in
          the Sudan on 19 October 2001 (E/CN.4/2002/106, annex, para. 330).
          Observations
          467. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communications had been received from the
          Government.
          Syrian Anib Republic
          468. On 22 April 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the question of torture and the Special Rapporteur on the right to
          freedom of opinion and expression, sent an urgent appeal regarding Aref Dafflab, a
          former dean of the faculty of economics of Alepo University and an active member of
          the preparatory committee of the Civil Society Forum, which campaigns for human
          rights, political participation and freedom of expression in the Syrian Arab Republic.
          In September 2001, Aref Dalilah was arrested in Damascus along with four other
          persons on behalf of whom the Special Representative and the Special Rapporteurs
          had intervened on 14 September 2001. Aref Dalilah was reportedly charged by the
          Supreme State Security Court, with among other things, attempting to change the
          Constitution by illegal means. During the first the week of April 2002, he was
          reportedly taken from his cell in Sednaya Prison to a hospital in Damascus. He was
          allegedly suffering from deep vein thrombosis. It is reported that he was returned to
          prison before receiving any medical treatment. Fears have been expressed over his
          health if he does not receive urgent and appropriate medical treatment.
          Conummications received
          469. By letter dated 4 February 2002, the Government replied to the urgent appeal
          sent on 15 November 2001 (see E/CN.4/2002/106, annex, para. 334). The
          Government informed the Special Representative that Aktham Naisseh was not the
          President of the Syrian Committee for Human Rights and that he and his friend Dunia
          Khawla (1) had not been prevented from leaving Syria at any time.
          470. By letter dated 14 March 2002, the Government replied to the urgent appeal
          sent on 13 August 2001 regarding Mamun al-Humsi (Ma'mun Al-Homsi) (see
          E/CN.4/2002/106, annex, para. 332). The Government informed the Special
          Representative that the security authorities had informed the Prosecutor General that
          Mamun al-Humsi had committed grave offences against the security of the State and
          the public authorities. After permission to institute legal proceedings was granted by
          the President of the People's Assembly, Mamun al-Humsi was arrested and handed
        
          
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          over for questioning on a number of counts. The Government assured the Special
          Representative that the requisite guarantees were afforded to preserve Mamun a!-
          Humsi's dignity. He was permitted to engage 10 lawyers and be visited by members
          of his family and friends He was also provided with medical care, medication and
          treatment free of charge. Mamun al-Humsi was found guilty at the end of an open trial
          attended by representatives of Western countries and international news agencies.
          Ma'mun Al-Homsi's appeal to the Court of Cassation is pending.
          Observations
          471. The Special Representative thanks the Government for its reply. She still,
          however, awaits a reply to her other communications.
          Tanzamia
          Conununication received
          472. By letter dated 26 June 2002, the Government replied to the urgent appeal sent
          on 30 November 2001 regarding Rugemeleza Nshalla, Tundu Lissu and Augustine
          Mrema (see E/CN.4/2002/106, annex, para. 336). The Government informed the
          Special Representative that Fefore the arrest of the three above - mentioned persons, an
          investigation team had been sent to Bulyanhulu to inquire into allegations that a
          number of artisanal miners had been buried alive in Bulyanhulu. Despite the findings
          of the team reftiting the allegations, LEAT launched campaigns through the media
          insisting that there had been a massacre in Bulyanhulu. As a result, the Government
          requested LEAT to co- operate in finding out the truth. Upon failure to cooperate and
          to put an end to the campaigns, charges of sedition were brought against the three and
          their premises were searched in conformity with the laws and in presence of
          independent witnesses and representatives of the suspects. Only relevant documents
          and videotapes were seized at this occasion. The suspects were taken to the police
          station for interrogation and were released thereafter on bail. None of them was
          required to report daily to the police station. The Government stressed that the basis of
          the search and arrest of the three suspects was not the press conference of 19
          November 2001, during which LEAT called for an international commission of
          inquiiy to investigate the purported massacre in Bulyanhulu, but the sedition charges
          only. The Government added that investigations into the alleged killing could be best
          conducted by the police force and if there was any need for an independent
          commission of inquiry, the latter was not to assume police duties but to assist the
          police in its investigations. Finally, the Government noted that it did not intend to de-
          register LEAT unless guided by stong reasons to do so and that the three were free to
          conduct their activities within the premises of the law.
          Observations
          473. The Special Representative thanks the Government for its reply.
          Tuthsie
          Conununications envoyées
        
          
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          474. Le 8 avrii 2002, la Représentante spéciale, conjointement avec le Rapporteur
          special sir i'independance des juges et des avocats, a transmis un appel urgent
          concemant le juge Mokhtar Yahyaoui. Scion ies informations reçues, ia police des
          frontières de i'aeroport de Tunis - Carthage aurait sir ordre du Ministère de ia Justice
          empêche le juge Mokhtar Yahyaoui de prendre i'avion a destination de Genève le 4
          avrii 2002. Révoqué le 29 decembre 2001 pour avoir denonce i'absence
          d'independance judiciaire dans son pays, le juge Mokhtar Yahyaoui se rendait a
          Genève sur invitation de i'Organisation mondiale contre ia torture (OMCT) et ia
          Federation intemationale des ligues des droits de i'homme (FIDH) pour exposer a ia
          Commission des droits de i'homme ia situation des magistrats et avocats en Tunisie,
          de même que pour presenter le Centre pour i'independance de lajustice.
          475. Le 6 mai 2002, ia Représentante speciale, conjointement avec le Rapporteur
          special sir ia liberte d'opinion et d'expression, le Rapporteur special sir ia question
          de ia torture et le Président et Rapporteur du (liroupe de travail sir ia detention
          arbitraire, a transmis un appel urgent concernant Zouhair Yahiaoui, le fondateur et
          principal animateur du site Internet TUNeZITNE consacré aux libertes fondamentales
          en Tunisie. Scion les informations reçues, Zouhair Yahiaoui aumit etc arrêté le 14 juin
          2002 vers 19h00 sur son lieu de travail.. Ii aurait ensuite etc conduit a son domicile oU
          sa chambre aurait etc fouiiiee et son materici informatique conlEisque. Les six policiers
          en civii ayant pénétré sa maison n'auraient présenté aucun document ni donne le motif
          de leur intervention. Depuis son arrestation, la familie de Zouhair Yahiaoui n'aurait
          reçu aucune nouveile et le lieu de sa detention serait toujours inconnu. Cette detention
          secrete laisse craindre, scion les sources, des actes de torture et autres formes de
          mauvais traitements. Scion ics informations reçues, ic site Internet TUINeZITNE,
          censure en Tunisie, servimit a ia diffusion d'informations sur ia situation des libertes
          fondamentaics en Tunisie et disposerait de deux forums de discussion libre. A ia
          veilie du referendum du 26 mai 2002 portant sir ia reeiection du président de ia
          Republique, une conference nationaic virtuelie aurait en particulier etc tenue.
          TUINeZINE aurait par ailleurs etc i'un des premiers sites a diffiser ic 6 juiliet 2001 ia
          iettre ouverte du juge Mokhtar Yahyaoui dans iaqueiie cc dernier critiquait ic manque
          d'independance du pouvoirjudiciaire.
          476. Le 30 aoüt 2002, ia Représentante speciaie, conjointement avec ic Rapporteur
          special sur ia question de ia torture et ic Rapporteur special sur ics executions
          extrajudiciares, sommaires ou arbitraires, a envoyé un appei urgent concernant Lasad
          Joulni. Defenseur des droits des detenus politiques, Lasad Joubri aurait notamment
          soutenu ia grCve de ia faim commencéc ic 26 aoüt 2002 par des detenus politiques
          afin de marquer le dixiCme anniversaire d'un procCs militaire au terme duquel 265
          personnes supposécs membres du mouvement isiamiste non autorise Al Nahda
          auraient etc condamnecs a de lourdes peines de prison. Scion les informations reçues,
          le 28 aoüt 2002 a 10h30 du matin, alors que Lasad Jourhi venait de quitter le bureau
          de i'avocat Mohamed Nouri, cinq hommes en civil iui auraient demande de produire
          ses documents d'identite. AprCs que Lasad Jourbi leur ait demande de s'identifier, les
          cinq hommes auraient commence a le rouer de coups, le frappant plus
          particuliCrement sir sa jambe droite déjà partieliement paralysec a la suite de tortures
          subies en detention entre 1991 et 1994. Scion les informations reçues, un policier
          chargé de la circulation aurait tenté de s'interposer, mais les assailiants i'auraient
          sommé de s'en ailer en iui indiquant qu'iis étaient eux-mêmes policiers. Les cinq
          policiers auraient quitté la scene, laissant Lasad Joubri gisant dans son sang et
        
          
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          incapable de marcher. Lasad Joubri aurait été transféré a l'hopital oU ses blessures
          auraient été soignées. Ii serait constamment l'objet d'intimidations, de harcèlement et
          de menaces de mort.
          477. Le 30 octobre 2002, la Représentante spéciale a envoyé un appel urgent
          concernant Sadri Khiari, membre du secretariat du Raid-Attac Tunisie, qui aurait
          entamé le 25 octobre 2002 une grève de la faim de trois jours pour protester contre
          l'interdiction de voyager dont ii serait l'objet depuis juillet 2000. Philippe Corcuff,
          membre d'Attac-France, le soutenait dans son action en signe de solidarité. A six
          reprises, Sadri Kbiari aurait été empêché de quitter le territoire sans que le Ministère
          public n'ait pu confirmer l'existence de poursuites judiciaires contre lui malgré les
          demandes de ses avocats. Selon les informations reçues, le 27 octobre 2002, la police
          aurait emmené Philippe Corcuff et l'aurait conduit a l'aéroport de Tunis d'oU il aurait
          été expulsé vers la France. Quelques heures après, six policiers en civil se seraient
          présentés au domicile de Sadri Kbiari et l'aurait emmené de force. Sadri Kbiari aurait
          été retenu cinq heures avant d'être relaché sans poursuite judiciaire. Ces faits seraient
          intervenus un jour après le refoulement a l'aéroport de Tunis d'une mission d'enquête
          de la Commission intemationale des juristes (CIJ) mandatée pour enquêter sur la
          situation de la magistrature et du barreau en Tunisie, a l'hvitation de la Ligue
          tunisienne des droits de l'homme (LTDH).
          478. Le 4 octobre 2002, la Représentante spéciale a informé le (I}ouvemement
          qu'elle avait reçu des renseignements selon lesquels les défenseurs des droits de
          l'homme, particulièrement les défenseurs des droits des détenus politiques, seraient la
          cible d'une strategic de repression systématique des forces policières. Elle a attire
          l'attention du Gourvernment sur les cas suivants:
          479. Le 28 janvier 2001, les autorités tunisiennes auraient refuse sans motif l'accès
          au territoire tunisien a Me Eric Plouvier, avocat mandate par l'Observatoire pour la
          protection des droits de l'homme et le Réseau euro-méditerranéen des droits de
          l'homme pour observer le procès de la Ligue tunisienne des droits de l'homme
          (LTDH) devant s'ouvrir le lendemain. Une notification écrite de cette interdiction lui
          aurait été refusee. Selon les informations reçues, Me Eric Plouvier aurait fait l'objet
          de pressions de la part des autorités tunisiennes a Paris avant son depart pour la
          Tunisie.
          480. Le 29 janvier 2001, des forces policières auraient été deployees a l'entree de
          l'immeuble abritant le siege de l'Association tunisienne des femmes démocrates
          (ATFD) afin d'interdire la tenue d'une rencontre de solidarite a la LTDH, poursuivie
          en justice depuis le 27 novembre 2000. Selon les informations reçues, les policiers
          auraient empêche les invites de pénétrer dans l'immeuble, malmenant certaines
          adhérentes et sympatbisants de l'association.
          481. Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2001, le cabinet du Bâtoimier Béchir Essid
          aurait été cambriolé et saccagé par un groupe de personnes non identifiées.
          L'ensemble du contenu des tiroirs aurait été fouille et éparpillé sur le sol. Selon les
          informations reçues, le cambriolage aurait été perpétré par la police <> en
          reaction a certaines declarations publiques prononcées par le Bâtonnier Béchir Essid
          dans l'aprCs-midi du 26 octobre 2001 a l'occasion d'une reunion de solidarité avec
          Mohamed Moada au siege de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH).
        
          
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          Dans son allocution, le Bâtonnier Béchir Essid aurait dénoncé les règlements de
          compte politiques par voie judiciaire et exigé la liberation de tous les prisonniers
          politiques, le retour des exiles ainsi que la promulgation d'une amnistie générale.
          Selon les informations reçues, les cambriolages nocturnes perpétrés par la police <<
          politique >> en signe de représailles a des activités de defense des droits de la personne
          se seraient multiplies dans les dernières années.
          482. Tot le matin du 25 janvier 2002, des forces policières auraient encercle le siege
          de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) a Tunis afin d'empêcher la
          tenue en debut d'aprCs-midi d'une reunion de soutien a Hamma Hammami. Selon les
          informations reçues, les forces polici Cres, deployees en grand nombre, auraient
          empêché les membres du Comité directeur de la LTDH ainsi que d'autres militants
          qui devaient participer a la reunion de se rendre au siege de l'organisation. Ces
          prétendus actes d'intimidation s'inscriraient dans une strategic de repression
          systématique contre les activités de la LTDH au soutien de prisonniers politiques. Le
          19 janvier 2002, des forces polici Cres auraient encerclé le siege de la section de la
          LTDH a Sfax afin d'empêcher la tenue d'une reunion organisée dans le cadre d'une
          journée de solidarité a Hamma Hammani. Les membres du Comité directeur auraient
          été contraints de tenir la reunion dans la rue. Deux d'entre eux, Me Habib Ziadi et
          Neji Marzouk, auraient été molestés au cours de confrontations brutales avec les
          forces policières. Le jour suivant, soit le 20 janvier 2002, une reunion prévue dans les
          locaux de la section de la LTDH a Bizerte en soutien a Mohamed Moadda, président
          du Mouvement des démocrates socialistes (MDS) en grCve de la faim a la prison
          civile de Tunis, n'aurait pas été tenue pour des raisons similaires. Par ailleurs, durant
          la même semaine, les foites de police auraient investi les domiciles de plusieurs
          membres de la LTDH dont ceux de Mondher Khalfoui et Hamadi Zoghbi, membres
          respectivement de la section de Monastir et de celle d'El Omran.
          483. Par ailleurs, le 21 janvier 2002, des forces polici Cres auraient encerclé le
          domicile de Salah Hamzaoui, président du Comité national de soutien a Hamma
          Hammami (CNSHH) et empêché toute personne d'y pénétrer. Salah Hamzaoui aurait
          de plus été mis en demeure par le commissaire de police de ne tenir aucune reunion de
          solidarité chez lui. Cet avertissement aurait été donné au lendemain de la publication
          d'un communiqué dans lequel Salah Hamzaoui appelait tous les démocrates et
          progressistes a assister aux reunions de solidarite avec Hamma Hammami.
          484. Le 2 février 2002, au cours du procCs de Hamma Hammami et de ses
          camarades, Me Mokhtar Trifi, président de la LTDH, aurait été menace de
          représailles par le chef de la police <
          
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          démocrates, aurait été violemment jetée a terre et battue par deux policiers; Omar
          Mestiri, membre du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) aurait été
          violemment battu; Me Jamedline Bida, avocat et ancien secrétaire général du Conseil
          des avocats, auraient également été battu au visage alors qu'il tentait de porter secours
          a Omar Mestiri; Me Safonane Ben M'Rad, avocat, aurait été battu; Me Hayat El
          Jazar, avocate, aurait reçu des crachats au visage et des insultes.
          Conunuiiications reçues
          486. Par lettre datée du 22 aoüt 2002, le (I}ouvernment de la Tunisie a répondu a
          l'appel urgent transmis le 6 juin 2002 au sujet de Zouhair Yahiaoui. Le
          (I}ouvernment a informé la Représentante spéciale que les propriétaires d'un
          <
          
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          Observations
          487. La Représentante spéciale remercie le Gouvernement pour sa réponse. Elle
          tient a exprimer son inquietude concernant, notamment, la situation des avocats
          dCfenseurs des droits de l'homme. Elle regrette a cet Cgard qu'aucune rCponse ne lui
          soit parvenue a ses autres communications.
          Turkey
          Conununications sent
          488. On 14 October 2002, the Special Representative sent a communication
          reganling the following cases.
          489. On 5 November 2001 at around 3 p.m., approximately 1,000 members of the
          special police forces reportedly carried out an operation against hunger strikers on a
          “death fast” who were pmtesting in the Istanbul neighborhood of KUçUkarmutlu
          against the transfer of prisoners into F-type cells, where acts of torture are allegedly
          perpetrated. According to the information received, members of the police forces
          reportedly forced their way into the neighbourhood with armoured vehicles, breaking
          down barricades erected by the protesters and throwing gas bombs. Police members
          then reportedly entered houses with their automatic weapons and batons and pulled
          out protestors who were afready seriously weakened by months of hunger strike.
          According to sources, four protesters, namely Ann Giller, Sultan Yildii , Brillent
          Durgac and Bails Tas, died during the operation and at least 14 others were
          wounded. A large number of people were also reportedly arrested and taken into
          custody. It has been reported that lawyers were not allowed to observe the autopsies
          of the corpses that were removed by police members from a house that burnt during
          the raid. Reports and eyewitnesses indicate that gunshots were heard and bullet marks
          were found on the front doors of several houses.
          490. The Diyarbakir Centre for the Rehabilitation of Victims of Torture of the
          Human Rights Foundation of Turkey (HRFT) was reportedly the object of an
          investigation following the search of its premises on 7 September 2001 (see urgent
          appeal sent on 11 September 2001 by the Special Representative, E/CN.4/2002/106,
          annex, para. 368). According to the information received, the members of the Centre
          were first informed of the grounds of the investigation on 25 October 2001 when they
          reportedly received a letter from the Chief Riblic Prosecution Office accusing them of
          “aiding and sheltering members of the PKK terrorist organization” and “establishing a
          treatment centre without permission and possessing banned publication.” On 26
          November 2001, Sezgin Tanrikulu, director of the HRFT Diyarbakir branch, was
          reportedly fined for having “established a treatment centre without permission”.
          Sezgin Tanrikulu allegedly refused to pay the fine and a case was reportedly opened
          against him at the Diyarbakir Penal Court of Peace No. 2. On April 19, the Diyarbakir
          Penal Court of Peace No. 2 reportedly acquitted Sezgin Tanrikulu. It has been alleged
          that the investigation conducted into the activities of the centre as well as the ensuing
          suit against Sezgin Tanrikulu were part of an attempt to frustrate the work of the
          organization. In a separate but allegedly related incident, two Turkish civil servants
          who worked as doctors at the Centre were forced to leave the city of Diyarbakir and
          take up positions elsewhere by order of the Diyarbakir Governorate. Dr. Recai
        
          
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          Aldemir was reportedly exiled on 17 October 2001 and Dr. M. Emin Yuksel in June
          2001.
          491. On 30 November 2001, the Bingol branch office of the Human Rights
          Association of Turkey (IHD) was reportedly raided by the police. According to the
          information received, the police confiscated application forms filled by victims of
          alleged human rights violations in the province, monthly reports, IHD headquarters
          bulletins as well as press statements by the head of the branch. Staff members were
          reportedly threatened and insulted by the police who allegedly attempted to arrest
          Ridvan Kizgin, chairman of the branch, and two other staff members. It has been
          reported that the Bingol branch has been raided four times since its opening on 12
          April 2001. Also, on 30 November 2001, Ridvan Kizgin was reportedly suspended
          from chairmanship of IDH Bingol branch by a decision of the Governor of Bingol
          under section 45 of the “Law on Associations”, on the grounds that he had allegedly
          rethsed to allow police officers to videotape a training program in the IHD branch on
          the occasion of the International Day against Violence against Women on 25
          November 2001. This decision was reportedly revised in early January 2002. On 3
          December 2001, a letter signed by the deputy governor of Batman was reportedly sent
          to the IHD branch in Batman to inform the board of the branch that seven of its
          members were suspended on the grounds that they had been subject to judicial
          proceedings or had been sentenced.
          492. Ridvan Kizgin and Feyzi Akbuhit, chairman and secretary of the Bingol
          bmnch of the Human Rights Association (IHD), were reportedly detained on 25
          January 2002, following their attendance as observers at a press conference convened
          by the legal pro—Kurdish political party People's Democracy Party (HADEP) in
          commemoration of the first anniversary of the disappearances of Serdar Tanis and
          Ebubekir Deniz. Sixty- six HADEP party members were also reportedly taken into
          detention at the same time but all except six were reportedly released. On 26 January,
          Ridvan Kizgin and Feyzi Akbulut were reportedly remanded to prison after being
          charged with violation of the Law on Meetings and Demonstrations. On 20 February,
          a preliminaiy hearing at a court of first instance reportedly ruled that Ridvan Kizgin
          and Feyzi Akbulut should remain in prison until their trial.
          493. On 6 June 2002, Alp Ayaw, psychiatrist and member of the Center for the
          Rehabilitation of the Victims of Torture of the Human Rights Foundation of Tuikey
          (HRFT) as well as Mehmet Barinki, Aegean Regional Representative and board
          member of LIMTER- IS trade union, were reportedly sentenced to one year
          imprisonment by the Criminal Court No 4 for having allegedly “insulted the Ministiy
          of Justice” contrary to section 159 of the Turkish Penal Code. Alp Ayan and Mehmet
          Barinki, both active members of the Jzmir Platform against Cells, were reportedly
          charged of the offence after they read a press statement to encourage the public to
          react to the conditions of detention of prisoners in F-type prisons.
          494. In a separate procedure, Alp Ayaw, as well as Ecevit Piroglu, members of the
          executive board of the Human Rights Association (IHD), and two other persons,
          reportedly risk a sentence of up to six years of imprisonment for “having insulted the
          Turkish armed forces” and for “having insulted the Ministry of Justice”. According to
          the information received, the four were reportedly charged under section 159 of the
          Turkish Penal Code after they took part, on 10 February 2002, in a protest meeting
        
          
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          against the conditions of detention of prisoners in F-type prisons. On that occasion,
          Alp Ayan reportedly read a press release denouncing numerous acts of torture in F
          type prisons, as well as the killing of several prisoners on 19 December 2000 during
          the transfer of several inmates into those prisons. He also reportedly accused the
          Ministry of Justice and the state police of being responsible for the death of the 36
          inmates that were killed during the operation.
          Conummications received
          495. By letter dated 8 March 2002, the Government of Turkey replied to the urgent
          appeal transmitted on 26 October 2001 regarding Saban Dayanam (see
          E/CN.4/2002/106, annex, para. 373). The Government informed the Special
          Representative that the Beyoglu Directorate of Security had investigated the alleged
          police break- in of Saban Dayanam's flat. The Government reported that Saban
          Dayanan had not personally witnessed the alleged incident but had heard about it from
          his wife who had in turn heard about it from Mustafa Erturk, father of the landlord.
          Following the investigation made into Mustafa Erturk's statement, it was established
          that the police had not gone to Saban Dayanan's flat on the day of the alleged
          incident.
          496. By letter dated 15 March 2002, the Government of Turkey provided updated
          information regarding the allegation transmitted on 19 October 2001 (see
          E/CN.4/2002/106, annex, para. 372). The Government informed the Special
          Representative that a judgment of nonsuit had been delivered by the competent court
          in the case demanding the closure of the Human Rights Association and that the
          judgment, having not been appealed is final.
          Observations
          497. The Special Representative thanks the Government of Turkey for its replies.
          She was pleased to learn that the request to close the Himan Rights Association was
          dismissed. However, she remains concerned by the human rights issues raised in her
          other communications and that, at the time of finalizing of the present report, she had
          yet to receive a response from the Government to these communications.
          Uzbekistan
          Conununications sent
          498. On 3 May 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the right to freedom of opinion and expression and the Special
          Rapporteur on the question of torture, sent an urgent appeal regarding Yuldash
          Rasulov, a member of the Kasbkadarya regional department of the Human Rights
          Society of Uzbekistan (HRSU). According to the information received, Yuldash
          Rasulov was reportedly arrested on 24 May 2002 by the Ministry of Interior (MVD)
          forces and transferred to Tashkent where he was reportedly put in detention in the
          basement of the MVD. Fears have been expressed for the physical integrity and health
          of Yuldash Rasulov in view of the death in the same detention center in July 2001 of
          Shavrik Ruzimuradov, chairman of the Kashkadarya regional department of HRSU. It
          is further reported that on 27 May 2002, Tashkent police dispersed a small
        
          
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          demonstration against Yuldash Rasulov's arrest and detention near the building of
          MVD. Some demonstrators, including Nakhtiyor Khamraev, chairman of the Jizzak
          regional department of HRSU, and Yodgor Turlibekov, member of Kashkadarya
          department of HRSU, were reportedly arrested and transferred to the Yakkasaray
          Regional Department of Interior. Nakhtiyor Khamraev was reportedly hit in the
          abdomen during the transfer. According to the information received, the two were
          released after Talib Yakubov, chairman of HRSU, intervened on their behalf at the
          Yakkasaray Regional Department of Interior.
          499. On 3 June 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on the promotion and protection of the right to freedom of opinion and
          expression and the Special Rapporteur on torture sent an urgent appeal concerning
          Mr. Ynidash Rasulov, member of the Kashkadarya regional department of the
          Human Rights Society of Uzbekistan (HRSU) who was reportedly arrested by the
          Ministry of Interior (MVD) forces on 24 May 2002 and was allegedly transferred to
          Tashkent and put in detention in the basement of the MVD.
          500. Fears have been expressed for the physical integrity and health of Mr. Y.
          Rasulov in view of the death in the same detention center in July 2001 of Mr Shavrik
          Ruzimuradov, Chairman of the Kashkadarya regional department of HRSU
          501. It is reported that on 27 May 2002, Mr. Talib Yakubov, Chairman of HRSU,
          joined by M Nakhtiyor Khamraev, Chairman of the Jizzak regional department of
          HRSU and Mr. Yodgor Turlibekov, member of HRSU Kashkadarya department,
          decided to hold a peaceful picket near the building of MVD, against the unlawfulness
          of Mr Rasulov's arrest and detention. While M. Yakubov was asked by Colonel
          Tashmatov to enter into a building to talk with him, they were reportedly arrested by
          the police and transferred to the Yakkasaray Regional Department, transfer during
          which Mr. Khamraev was allegedly hit in the abdomen. According to the information
          received, when M. Yakubov learned what happened, he went to the Yakkasaray
          Regional Department of Interior and obtained the release of the three detainees.
          502. On 17 September 2002, the Special Representative, together with the Special
          Rapporteur on the question of torture and the Chairman- Rapporteur of the Working
          Group on Arbitrary Detention, sent an urgent appeal regarding Elena Urlaeva, a
          member of the HRSU on behalf of whom the Special Representative had sent urgent
          appeals on 22 February 2001 and 15 March 2001 and one allegation on 1 October
          2001. According to the information received, Elena Urlaeva was arrested by police on
          27 August 2002 while she was demonstrating outside the Ministry of Justice to
          demand that the Tashkent court decision of 5 June 2002 ordering her forced treatment
          in a psychiatric hospital be overturned. According to the information received, Elena
          Urlaeva was reportedly detained at the Mirza Uglubekski district police station and
          subsequently transferred to the Tashkent psychiatric hospital for compulsory
          treatment. Since the beginning of her detention, Elena Urlaeva has reportedly been
          given psychiatric drugs which have led to the overall deterioration of her health.
          Concerns have been expressed that Elena Urlaeva's forced detention in a psychiatric
          hospital may be connected to her human rights activities. In 2001, by order of the
          Ministry of Justice, Elena Urlaeva was reportedly detained in a psychiatric hospital
          for over two months, allegedly to prevent her from continuing her human rights
          activities (see E/CN.4/2002/106, annex, par. 397).
        
          
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          Comunications received
          503. By letter dated 10 October 2002, the Government informed the Special
          Representative that the Ministry of Internal Affairs had been informed in the course of
          a criminal investigation that Yuldash Rasulev was the head of the “Wabhabi”
          extremist religious organization operating in the Kasbkadaiya region. Beginning in
          200 1, Yuldash Rasulev, with the assistance of Makhamadzhon Khatamovich
          Khalilov, one of the leaders of the Islamic Movement of Uzbekistan (IMU), has been
          organizing a channel for transferring young people abroad to undergo
          subversive/terrorist training. With the authorization of the Taskent City Procurator's
          Office, Yuldash Rasulev was arrested and is now being prosecuted on criminal
          charges.
          Observations
          504. The Special Representative thanks the Government for its response. She
          regrets that, at the time of the finalization of the present report, no reply to her other
          communications had been received from the Government.
          Venezuela
          Comunicaciones enviadas
          Llamamientos urgentes
          505. El 27 de diciembre de 2001 la Representante Especial envió un llamamiento
          urgente juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales,
          sumarias o arbitrarias en cuanto a Marcos Esteban Mister y Roberto Tovar Pacheco, en
          Caracas. Marcos Esteban Mister y Roberto Tovar Pacheco son los padres de dos jóvenes
          que fueron asesinados, al parecer por varios miembros de la Policia Metropolitana, el 30
          de junio de 2000. Se informa de que ambos hombres estarIan amenazados de muerte
          desde que decidieron denunciar el ajusticiamiento de sus hijos. D c acuerdo con las
          informaciones recibidas, el 9 de diciembre de 2001, un funcionario de la Policia
          Metropolitana llamado All Gómez, acompafiado de varios hombres, habrla llegado al
          domicilio del Sr. Tovar Pacheco ubicado en el barrio San Blas de Petare. Los policias le
          habrlan amenazado con armas de fuego en dos oportunidades. Los informes agregan que
          ese mismo dia, hacia las 21.00 horas, el mismo All Gómez, habrla vigilado desde su coche
          al Sr. Esteban Mister en frente de su domicilio. Habrla bajado lentamente el vidrio para
          mirar de manera desafiante al St Esteban Mister y luego habrla abandonado el lugar
          rapidamente. Estas amenazas estarlan relacionadas con la reconstrucción del asesinato de
          los hijos de los Sres. Pacheco y Blas, realizada el dia 14 de noviembre de 2001. Se
          informa de que a la reconstrucción de los hechos habrlan asistido los efectivos de la
          Policia Metropolitana que estuvieron presentes el dia del ajusticiamiento de los dos
          jóvenes y la fiscal 45, Irma Pazos de Fuenmayor. Los informes agregan que después de un
          aflo y seis meses del ajusticiamiento de los dos jóvenes, aUn no se habrlan establecido
          responsabilidades, por lo cual los familiares estarlan dispuestos a continuar con la
          denuncia hasta llegar a un juicio en donde se compruebe la presunta responsabilidad penal
          de los ocho miembros de la Policia Metropolitana que han sido acusados.
        
          
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          506. El 25 de abril de 2002 la Representante Especial envió un llamamiento urgente
          juntamente con la Relatora Especial sobre las ejecuciones extrajudiciales, sumarias o
          arbitrarias en cuanto a las presuntas llamadas telefonicas y mensajes de correo electronico
          amenazadores que habrIa recibido Liliana Ortega, presidenta del Comité de Familiares de
          VIctimas (COFAVIC). SegUn las informaciones recibidas, el 18 de abril la Sra. Ortega
          habrIa recibido en las oficinas de COFAVIC unas llamadas y correos electronicos
          amenazando de muerte a Liliana Ortega y a otros miembros de COFAVIC. Estas
          amenazas estarlan relacionadas con el trabajo del COFAVIC para documentar las
          numerosas violaciones de derechos humanos que se habrIan cometido contra las personas
          que se manifestaron en Caracas contra el (I}obiemo entre el 11 y el 13 de abril. Se informa
          de que junto con otras organizaciones de derechos humanos nacionales e intemacionales,
          COFAVIC habrIa pedido püblicamente que se lleven a cabo investigaciones
          independientes e imparciales para esclarecer todos los niveles de responsabilidad en la
          violencia y para llevar ante la justicia a los responsables. Segün informes, el 19 de abril la
          Comisión Interamericana de Derechos Humanos habrIa dictado medidas cautelares en
          favor de la Sra. Ortega y otros miembros de COFAVIC y habrIa pedido a las autoridades
          venezolanas que tomen medidas para garantizar la seguridad de todos ellos.
          Comunicaciones recibidas
          507. El 8 de abril de 2002, el Gobierno de Venezuela envió una comunicación en
          relacion con las presuntas amenazas de muerte y hostigamiento de los que habrIan sido
          vIctimas Marcos Esteban Mister y Roberto Tovar Pacheco. El Gobiemo informa de que el
          Ministerio Püblico asignó comisión al Fiscal 45° del Ministerio PUblico de
          Circunscripción Judicial del Area Metropolitana de Caracas y al Fiscal 20° del Ministerio
          Püblico con competencia plena a nivel nacional, para que conjunta o separadamente
          realicen las diligencias que estimen pertinentes. El 19 de diciembre de 2001 se declaro
          procedente el decreto de medidas de protección a las vIctimas y sus respectivos grupos
          familiares y, en consecuencia, acordo vigilancia continua por parte de funcionarios de
          policIa. El Ministerio PUblico seflaló que los representantes fiscales comisionados para
          actuar en el referido caso han manifestado que para emitir su acto conclusivo se requiere
          resultado de la prueba de reconstrucción del presunto ajusticiamiento de los hijos de los
          dos denunciantes realizada el 14 de noviembre de 2001.
          508. Por carta de fecha 10 de junio de 2002, el Gobierno de Venezuela contestó al
          llamamiento urgente relativo a Lffiana Ortega. El Gobiemo informo de que el 19 de abril
          de 2002, la Comisión Interamericana de Derechos Humanos dicto medidas cautelares -
          implementadas por el Gobiemo - para proteger la vida e integridad fIsica de la Sra. Ortega
          y otros miembros de la COFAVIC, tales como Yris Medina, Maritza Romero, Gilda
          Páei Alicia de Gonzalez y Cannen Mendoza, asI como la protección de las oficinas de
          COFAVIC. Tales medidas también consisten en llevar a cabo una investigación exhaustiva
          de los actos de intimidacion y amenazas recibidas por las referidas ciudadanas. Dichas
          medidas cautelares tienen una vigencia de seis meses hasta octubre de 2002; una vez
          transcurrido dicho término y consideradas las observaciones de las partes, se debIa de
          decidir si era procedente prolongar las medidas.
          Observaciones
          509. La Representante Especial agradece la información enviada por el Gobiemo de
          Venezuela.
        
          
          E/CN.4/2003/1 04/Add. 1
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          Viet Nam
          Conununication envoyée
          510. Le 9 octobre 2002, la Représentante spéciale a envoyé une communication au
          sujet du père Nguyen Van Ly Thadeus. Le 19 octobre 2001, le père Nguyen Van Ly
          Thadeus, défenseur des iibertés reiigieuses au Viet Nam, aurait été condanmé par le
          tribunai populaire de la province de Thua Thien- Hue a une peine de 15 ans
          d'emprisonnement et S ans de detention probatoire. Scion ies information reçues, ie
          père Nguyen Van Ly Thadeus aurait etC reconnu coupabie de <
          
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          513. On 18 January 2002, the Special Representative sent an urgent appeal
          regarding the passage through the Zimbabwean Parliament of the Public Order and
          Security Bill (POSB). The POSB is designed to amend three existing statutes and to
          replace the Law and Order (Maintenance) Act. It renders the advocacy of, or
          engaging in peaceful acts of, civil disobedience a criminal offence, punishable by
          imprisonment for up to 20 years. It also criminalizes “coercing or attempting to coerce
          the Government”, the word “coercing” being defined to include “constmining,
          compelling or restminirg” through “civil disobedience or resistance to any law,
          whether such resistance is active or passive.” It is also reported that anyone who
          engages in, advocates or organizes acts of civil disobedience, or threatens to do so,
          may be subject to prosecution under this clause. It also reportedly criminalizes
          “publishing or communicating false statements prejudicial to the State” and making a
          public statement with the intention to, or knowing there is a risk of, “undermining the
          authority of or insulting” the President. This prohibition includes statements likely to
          engender “feelings of hostility towards” the President, cause “hatred, contempt or
          ridicule” of the President, or any “abusive, indecent, obscene or false statement” about
          him personally, or his office. Fears have been expressed that human rights defenders
          who denounce human rights violations committed by government agents or officials
          might easily be considered as “undeimining public confidence in the security forces,”
          or “undermining the authority of the President”. It is also alleged that the bill strictly
          regulates the organization and conduct of public gatherings.
          514. On 4 October 2002, the Special Representative transmitted an allegation letter
          expressing her concerns regarding the fact that human rights activists had reportedly
          been the target of violent attacks, threats and acts of intimidation by the members and
          supporters of the ruling Zimbabwe African National Union-Patriotic Front (ZANU-
          PF). She also expressed her concerns regarding an alleged campaign of slander
          against several human rights organizations with the alleged purpose of portraying
          them as politically motivated and involved in political violence. The following cases
          were brought to the attention of the Government.
          515. On April 7 2001, Tawanda Hondora, a lawyer and the chairperson of
          Zimbabwe Lawyers for Human Rights, was reportedly brutally attacked by members
          of the ZANU-PF and the Zimbabwe Republic Police. According to the information
          received, Tawanda Hondora and two other lawyers had planned on that day to go to a
          ruml area in other to investigate allegations of police assaults against witnesses in the
          court case challenging the election result in the district. Upon arriving in the area, the
          lawyers observed an assault on one of the witnesses, Mr. Chivanga, by a group of 30
          ZANU-PF supporters in full view of police officers standing near by. When the
          groups of assailants saw the lawyers, they started to chase them and caught Tawanda
          Hondora. They reportedly kicked, slapped and whipped him and hit him on the head
          with a stone. They then reportedly forced Tawanda Hondora to sing ZANU-PF
          slogans and brought him to the police station. At the police station, Tawanda Hondora
          and Mr. Chivanga were reportedly extensively searched and interrogated about their
          relationship to the Movement for Democratic Change (MDC). They were reportedly
          beaten by constables in the presence of the Assistant Inspector. Two other lawyers
          who came to the police station to secure Tawanda Hondora's release were reportedly
          detained as well. The Assistant Inspector then reportedly proceeded to lecture the
          lawyers about the evils of the MDC, threatening to call war veterans and the army to
          further assault the lawyers.
        
          
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          516. Johannes Mudzingwa, a member of ZimRights, was reportedly assaulted in
          Gokwe North on 13 December 2001 by young ZANU-PF members and war veterans.
          According to the information received, Johannes Mudzingwa had just returned from a
          stay in Kwe Kwe when a group of young people besieged his house and asked him
          where he had been in November. When he answered that he had been in Kwe Kwe,
          the two youngsters reportedly ordered him to show his membership card of the
          Movement for Democratic Change (MDC). Johannes Mudzingwa allegedly replied
          that he was not a member of this party nor any other party but only a human rights
          activist. The ZANU- PF party members then reportedly took Johannes Mudzingwa to
          the bush near an area known as Farai Mongondo where they alerted the surrounding
          villages in order to attract more ZANU- PF members. Several reportedly came and
          questioned Johannes Mudzingwa, accusing him of supporting the MDC. The local
          Secretary of ZANU-PF, a war veteran, reportedly told the youngsters to “deal” with
          Mr. Mudzingwa and some 20 of them took turns in beating him with their fists, feet,
          chains, logs and other weapons for over four hours. Mr. Mudzingwa was reportedly
          released after having signed a document and paid a “protection fee” of Z$ 1,500.
          Although the events were reported to the police, no investigation has reportedly been
          undertaken.
          517. In January 2002, Amani Trust, a health professionals' organization whose
          activities consist of providing medical and psychological support to victims of torture,
          was reportedly accused by several State- owned newspapers of funding covert
          operations against the ZANU- PF, of being financially linked to the MDC and of using
          shelters for victims of torture as torture chambers and MDC killer cells. According to
          the information received, Amani Trust has become a special target of the Government
          as a result of its efforts at monitoring and reporting on human rights violations in
          Zimbabwe. On 19 June 2002, during a meeting between senior officials from the
          Ministiy of Health and Child WeWare and members of Amani Trust, the organization
          was reportedly threatened of closure should it continue to expose human rights
          violations.
          518. On 29 August 2002, Dr. Frances Lovemore (I), Medical Director of Amani
          Trust, was reportedly arrested in Harare by the officers of the Law and Order section,
          Harare Central Police Station, and charged with “publishing or communicating false
          statements prejudicial to the State.” According to the information received, Dr.
          Frances Lovemore's charges stemmed from some statements made to foreign press in
          which she denounced politically motivated rape committed by supporters of the ruling
          party. Dr. Frances Lovemore was reportedly interviewed in the absence of her lawyer
          who was reportedly barred from the interview room. She was further reportedly
          moved from Harare Central Police Station to Warren Park Police Station whilst her
          lawyers were attempting to apply for her release. The latter were allegedly threatened
          with physical harm when they questioned Dr. Lovemore's removal after 5 p.m. and
          insisted on remaining with her. Dr. Lovemore was reportedly released on 30 August
          2002 after all charges were dropped.
          Observations
          519. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to to the above communications had been received from the
        
          
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          Government. She remains concerned by violent attacks reportedly suffered by human
          rights defenders and which appear to be part of a policy of repression. She will
          continue to watch the situation and seek the cooperation of the Government for the
          implementation of the Declaration on the Rights and Responsibility of Individuals,
          Groups and Organs of Society to Promote and Protect Universally Recognized Human
          Rights and Fundamental Freedoms.
          Palestinian Authority
          Conunuthcation sent
          520. On 8 July 2002, the Special Representative and the Special Rapporteur on
          torture sent an urgent appeal regarding Khaidar Ghanen a 39-year-old B'Tselem
          fieldworker who is currently in the custody of the Palestinian Preventive Security
          apparatus. He was reportedly arrested on 3 July in Gaza and is believed now to be
          under interrogation for collaboration. Fears have been expressed that he may have
          been arrested in connection with his work at B'Tselem, in particular collecting
          testimonies fmm Palestinian residents on alleged human rights violations in the Rafah
          area of the Gaza Strip, and that he may be at risk of torture and other forms of ill-
          treatment in view of the incomunicado nature of his detention.
          521. On 30 October 2002, the Special Representative together with the Special
          Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions sent another urgent
          appeal regarding Mr. Ghanem According to the information received, he was
          allegedly convicted of “collaboration” with the Israeli authorities and sentenced to
          death on 28 October 2002 by he State Security Court in Gaza. The death sentence
          imposed on Mr. Ghanem must be ratified by President Arafat, after which he could be
          executed at any time. According to the information received, his trial lasted 2 1/2
          hours. He was represented by a court-appointed lawyer. A number of Palestinian
          lawyers in Gaza reportedly refused to represent clients before the State Security Court
          on the grounds that the trials are unfair. The charges of “collaboration” were
          apparently linked to the killing of Jamal ‘Abd al-Qader ‘Abd al-Razeq, a Fatah leader,
          and three others who were shot dead by the Israeli Defence Forces near the Morag
          junction in Gaza on 22 November 2000. According to reports, Mr. Ghanem was
          convicted mainly on the basis of his own confession, with little other evidence.
          522. On 29 November 2002, the Special Representative informed the Palestinian
          Authority that she had received information according to which on 19 November
          2001, lawyers of the Palestinian Centre for Human Rights (PCHR) were reportedly
          denied access to Gaza Central Prison. According to the information received, the
          lawyers submitted a request to the administration of the prison on 18 November 2001
          to visit 19 political prisoners legally represented by PCHR. On 19 November 2001,
          the lawyers were reportedly informed by the prison administration that lawyers' visits
          were prohibited by order of Major- General Ghazi El-Jabalai, Chief of Police.
          According to the information received, the prohibition came while PCHR lawyers
          were preparing the detainees' legal defence.
          Observations
        
          
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          523. The Special Representative regrets that, at the time of the finalization of the
          present report, no reply to her communications had been received.
        
          
          E/CN.4/2003/104/Add. 1
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          App endix
          Submission of allegations to the Special Representative of the
          Secretary-General on human rights defenders
          Overview
          At its filly-sixth session, the Commission on Human Rights requested the
          Secretary-General to appoint a special representative on human rights defenders
          (resolution 2000/61 of 26 April 2000). Ms. Hina Jilani (Pakistan) was appointed in
          August 2000. Her work on the mandate, which began in September 2000, is based
          largely on the Declaration on the Right and Responsibility of Individuals, Groups and
          Organs of Society to Promote and Protect Universally Recognized Human Rights and
          Fundamental Freedoms (General Assembly resolution 53/144 of 9 December 1998).
          The Declaration recognizes that the definition of a human rights defender must
          be broadly understood as encompassing also those striving for the promotion,
          pmtection and realization of social, economic and cultuml rights, as well as civil and
          political rights. As the Special Representative stated in her first annual report
          (E/CN. 4/2001/94), she believes that the ambit of her mandate is broad enough to
          include, for example, those defending the right to a healthy envimnment, promoting
          the rights of indigenous peoples, or engaging in tmde union activities. The mandate
          of the Special Representative of the Secretary- General on human rights defenders, as
          set out in Commission on Human Rights resolution 2000/61, is:
          (a) To seek, receive, examine and respond to information on the situation
          and the rights of anyone, acting individually or in association with others, to promote
          and protect human rights and fundamental freedoms;
          (b) To establish cooperation and conduct dialogue with Governments and
          other interested actors on the promotion and effective implementation of the
          Declaration;
          (c) To recommend strategies better to protect human rights defenders.
          Any individual, group, non- governmental organization, intergovernmental
          agency or government organization with reliable knowledge of human rights
          violations against human rights defenders is encouraged to bring the relevant
          information to the attention of the Special Representative in writing. The Special
          Representative will transmit information she considers credible and reliable to the
          Government concerned and request that it respond with its comments and
          observations.
          Because of the wide range of groups and individuals that send allegations to
          the Special Representative, those submitting complaints are encouraged to provide
          information regarding their own human rights work.
        
          
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          Page 160
          While there is no formal procedure for the submission of allegations, certain
          details must be provided to enable the Special Representative to bring the appropriate
          cases to the attention of the Governments concerned as soon as possible. The
          information required includes the identity of the alleged victim, the alleged violation,
          the perpetrator(s), and the steps, if any, taken by the authorities. Complaints must be
          made in writing and sent to:
          The Special Representative of the Secretary-General on human rights defenders
          Office of the High Commissioner for Human Rights
          United Nations
          1211 Geneva 10, Switzerland
          FAX: (41 22) 917 90 06
          Guideline for submissions
          The following outline should be followed, to the extent possible, by those
          wishing to submit allegations of violations against human rights defenders.a
          1. Information regarding the alleged victim
          — Fullname'
          — Age
          — Sex
          — Profession or occupation
          — Place of residence (or origin, if relevant to the violation suffered)
          — The victim's affiliation, if any, with an organization, association or group
          engaged in human rights work
          — Name of the organization, association or group
          — Name of the person heading the organization, association or group
          - Nature of human rights work the individual performs
          if the alleged violation is against an organization:
          — Name of the organization
          — Nature of the human rights worklactivities it is engaged in
        
          
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          Page 161
          — Territorial scope of its work (national, regional, international)
          - Affiliations with other human rights organizations, if any
          — Name of person(s) heading the organization
          Additional information on the histoiy of the work the individual or
          organization has performed, if submitted, may be helpful in assessing the
          complainVallegation.
          2. Nature of the alleged violation
          All relevant information regaitling the violation allegedly committed against
          the human rights defender, or organization, association or group, including:
          — Date
          — Place
          — Description of the events/incident
          — Nature of violation suffered or threatened
          The information must indicate the connection of the alleged violation to
          human rights activities performed.
          if the violation involves or includes the an est and/or imprisonment of an
          individual or group of human rights defenders, information is required on:
          — Identity of the authority involved (individual and/or ministry and/or
          department)
          — Date and place of arrest
          — Any circumstances under which the arrest was made that are relevant to the
          violation
          — Nature of charges, if any, and the legal statute invoked
          — Potential penalties the individual or group faces
          — Place of detention, if known
          — Term of detention
          — Information on the provision of access to legal counsel and family
          members
        
          
          E/CN.4/2003/1 04/Add. 1
          Page 162
          — Steps taken to seek administrative orjudicial remedy, nature of the remedy
          sought, legal entity before which proceedings have been taken, and stage
          or result of such proceedings
          if the defender is being prosecuted in the courts for any activity in defence of
          human rights or related activity, or as a consequence of such activity:
          — The date and location of the trial
          — The court hearing the case
          — The relevant appeal procedures
          — The penalties the group or individual faces
          3. Perpetrator(s) of the alleged violation
          — Name(s), if known
          — if they are members of the security forces, their rank, functions, the unit or
          service, etc., to which they belong
          — If they are members of a civil defence group, paramilitary or other forces
          or an armed group, details on whether or how these groups relate to the
          State (e.g. cooperation with the State security forces, including information
          on chains of command, if available, State collusion with or acquiescence in
          their operations)
          4. Steps taken by or on behalf of the victim or organization to
          seek a remedy at the national level
          — All relevant information regarding whether a complaint was filed
          — if so, when, where, by whom and before which authority
          5. Steps taken by the concerned authorities
          — Whether or not an investigation or inquiiy into the alleged violation has
          been initiated and /or concluded
          — if so, by which authority, ministry or department of the Government
          — Progress and status of the inquiry or investigation at the time of submission
          of the allegation
        
          
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          — Whether or not the investigation or inquiiy has resulted in charges or other
          legal action
          — if so, the reason why the result is unsatisfactory
          — Measures, if any, taken to protect person(s) under threat
          6. The violation alleged may not be the result of one incident or
          event, but may be a continuing violation owing to conditions,
          policies, practices or laws that obstruct the promotion,
          protection and/or realization of human rights
          In such cases submissions must include:
          — All relevant information regarding such conditions, policies, practices or
          laws
          — The nature of the prejudice suffered by an individual or group(s) working
          for the defence of human rights because of the above
          — Methods used to impede the work of human rights defenders on the basis
          of the above conditions, policies, practices or laws
          — Agencies (State, non- State) employed to harass, intimidate and /or injure
          human rights defenders on the basis of these conditions or in implementing
          such laws, practices and policies
          — Possible measures that can be taken to remedy the situation
          — Any action taken by individuals or groups at the national level to reverse
          the conditions, policies and practices or for reform of the laws that are
          contrary to the rights recognized by the Declaration
          Notes
          a This guideline is not final. Comments and suggestions are welcome.
          b Please note in the submission if the name of the alleged victim SHOULD NOT
          be transmitted to the Government. Names of alleged victims wifi remain
          confidential IF REQUESTED.
        

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